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Oncologie verte. Partie 1

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

 

À voir à quelle vitesse les métastase vertes s’attaquent à tout ce qui bouge et respire, nous allons tous très rapidement virer aux petits hommes verts, du moins pour ceux qui auront survécu au raz de marée croquignolesque dans lequel nos élites tentent de nous submerger.

Les derniers suffrages français, les élections européennes, avaient assez facilement permis de dégager la tendance qui allait s’imposer pour les mois qui suivirent : devant le score bodybuildé des écologistes, Macron allait faire siens tous les sujets environnementaux possibles. Et malheureusement, ça n’a pas loupé. Depuis, nous assistons à une succession de propositions de lois plus ou moins loufoques, d’objectifs gouvernementaux affichés en vue de sauver Willy plus que l’Humanité d’une série de désastres tous plus imaginaires les uns que les autres.

Contraints par une économie pas trop florissante, les politiciens croquignolesques ont cependant dû nettement calmer leur agitation verdoyante. Ce qui déclenche bien évidemment l’hystérie chez la plupart des écolos bobos toutes catégories confondues qui, dès qu’ils le peuvent, empilent bricolages statistiques, mensonges éhontés et approximations biaisées montrant sans le moindre doute que nous allons tous mourir. La tenue du Quatrième Conseil de Défense Écologique, le 12 février 2020, et en présence de Macron, relève de ce gigantesque jeu de rôles avec ce bidule médiatique créé en avril 2019 pour tenter de récupérer une partir de l’électorat écologiste. Mais lorsqu’on ne boxe pas dans la bonne catégorie, il faut s’attendre à s’en prendre plein la tronche, et notre Présipède national se retrouve bien évidemment en première position pour prendre en pleine poire la déferlante écologique médiatique qu’il entretient avec plus ou moins de sagacité.

Si l’évidence électorale ne fait pas débat, la substantifique moelle politique à en retirer est difficile à jauger, tant il apparaît impossible de jamais satisfaire tous ces malades psychopathes qui réclament toujours plus de mesures, de restrictions, de taxes, de lois punitives en faveur d’un environnement, d’un climat et d’une Gaïa complètement fantasmés et apparemment incapables de supporter cette humanité en général, et quelques odieux Gaulois pollueurs et ronchons. Et c’est bien là tout le problème de l’actuelle tactique de Macron. Il n’a pas fait que ramener le p’tit bonhomme vert de Cetelem en voulant ratisser de plus en plus vert, le président ne semble pas s’apercevoir qu’il tamise de plus en plus extrême et que de petites particules hautement toxiques et anxiogènes passent vites dans les poumons de la France. Du fait de leur renforcement idéologique, ces particules fines participent ainsi à la légitimation de groupuscules de plus en plus dangereux.

C’est ainsi qu’en lisant un peu, on découvre que certains se posent très sérieusement la question de savoir si, finalement, une bonne dictature écologique ne vaudrait pas mieux que cette grosse mollasse démocratique qui refuse de sauver Willy, ma belle-mère, les ours blancs, les loups, les pandas, les abeilles et surtout la banquise.

Prétextant une « urgence à agir » qui repose toujours sur une exagération que l’on sait maintenant grotesque de données scientifiques parcellaires, plusieurs officines « écologiques » faisant partie de ses think-tanks qui s’autorisent à penser, estiment que seul un régime totalitaire pourrait agir avec suffisamment de rapidité pour sauver tout ce qui peut encore l’être et surtout les gros capitaux apatrides. Utilisant avec un toupet assez phénoménal les déclarations de l’Empire du Milieu  sur sa volonté de réduire son niveau de pollution, ces mêmes groupuscules et autres think-tanks subventionnés en arrivent à la conclusion qu’une dictature galopante va plus vite qu’un reste homéopathique hautement dilué de « démocratie », soit-elle En Marche… Oui, apparemment, vous lisez bien et je ne suis pas fou, ce même régime communiste chinois qui multiplie les camps de concentrations sur certaines de ses populations, qui fait taire toute voix dissidente, qui vous dit comment baiser et combien vous avez le droit d’avoir de gosses bref, ce même régime semble soudainement tout à fait sympathique ou au moins apte à fournir une référence pour l’écologie de ces think-tanks et de ces groupuscules environnementaux.

Maman, j’ai peur !!!

Cela donne une idée assez précise de l’amour du prochain, de la décence, de la moralité, bref, de « l’humanisme » maçonnique autant que satanique de ces individus. Et pour ceux qui me prennent encore pour un fou avec mon article sur les Georgia Guidestones, tout passe après l’environnement, et surtout l’humanité. Pour ces bienfaiteurs de l’humanité, ces pourfendeurs du vil CO2   une Terre saine est une Terre sans humains, et ces groupes, ces partis politiques, ces politiciens et ces porte-paroles ont apparemment une solution toute trouvée : une grosse DICTATURE, avec CAMPS FEMA pour tous les « abrutis » qui seraient contre la doxa réchauffiste du tonton Al Gore et sa bande. Une bonne réduction au silence des réfractaires, du style de celle qu’aura eu à subir la bien regrettée Claire Séverac.

Et si des « fous de philosophes » et autres penseurs se posent encore vaguement la question de savoir s’il faut conserver ce qui n’est déjà qu’un mot, à savoir notre très vielle pseudo démocratie franchouillarde devant toutes ces « urgences » écologiques, d’autres, eux, ont largement dépassé le stade de la réflexion et sont joyeusement passé à celui de l’action, style Extinction-Rébellion, délicieusement en phase avec l’idée générale qui consiste à user de la force pour nuire à ceux qui ne pensent pas comme eux.

Tout ceci est une illustration dramatique de la France et du manque de couilles de ses pechnocrates d’opérette. En abondant dans le sens de ces hystéries écologiques comme le fait actuellement Macron avec ses Conseils de Défense idiots, on fournit clairement les ingrédients du prochain fascisme que la France se prépare avec gourmandise, comme s’il n’y avait pas déjà d’autres problèmes plus prégnants à régler avant…

Olivier.

Suite au prochain épisode.

 

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