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Une loi bioéthique à vous faire gerber

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Quand on est de gauche, on veut pouvoir apparaître comme un grand libérateur du genre humain. Depuis un demi-siècle, la société française est rentrée dans une logique Big Brother de contrôle total de la vie de la naissance à la mort. Avec la PMA et la récente loi sur l’avortement, cette logique est en train de réaliser son but.

Ainsi, dans la nuit du vendredi 31 juillet au samedi 1er août 2020, l’Assemblée a adopté le projet de loi en deuxième lecture concernant la loi bioéthique. Après une semaine d’âpres débats, l’Assemblée nationale a adopté la mesure-phare de cette loi, l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Le texte doit encore repasser devant le Sénat, mais sans doute pas avant janvier 2021.

Adopté lors de l’examen de la loi de bioéthique, un amendement sur l’interruption médicale de grossesse (IMG) est au cœur d'une polémique. L’IMG, ou un avortement thérapeutique, peut être réalisée jusqu’à la fin de la grossesse.

En apparence, le législateur qui vient de voter la PMA et la nouvelle loi sur l’avortement se présente comme Zorro volant au secours des lesbiennes ou des femmes célibataires qui ne peuvent pas avoir d’enfants ou des mères confrontées à un GROS problème médical ou social. Présentée ainsi, il est difficile d’être contre la PMA et l’avortement. Des femmes veulent un enfant mais ne peuvent pas en avoir simplement parce qu’elles sont lesbiennes, comment le leur refuser ? Inversement, des femmes enceintes sont confrontées à une situation médicale et sociale dramatique, comment les obliger à accoucher ?

Derrière cette loi de bioéthique, à qui fera-t-on croire qu’il n’y a aucune arrière-pensée idéologique et politique ? Quand on est de gauche, on veut pouvoir apparaître comme un grand libérateur du genre humain. Avec la PMA et la nouvelle loi sur l’avortement, Emmanuel Macron est sûr de faire plaisir aux socialistes qui ont rejoint la REM et qui rêvaient d’une grande réforme sociétale, ce dans la logique des Georgia Guidestones !

Sous la pression d’un féminisme radical pure égérie d’un Georges Soros, la femme devant pouvoir choisir d’être mère quand elle le veut, l’avortement a cessé d’être considéré comme un drame pour devenir un droit. Aujourd’hui, nous assistons à l’apparition du troisième âge de l’avortement. On s’y donne le droit de tuer ouvertement un enfant qui gêne en un geste purement banalisé.

On avance la détresse et des raisons médicales et sociales, mais derrière le fait de porter secours, il y a un double coup de Jarnac politique : plaire à la gauche de la REM qui rêve d’une grande réforme sociétale tout en satisfaisant à l’appétit de confort du CONsommateur, ce dans tous les domaines de la vie.

En ce monde/démon, l’avortement est devenu un bien. Avec la loi bioéthique qui vient d’être votée sous les applaudissements de l’Assemblée, après la disparition du père et avant celle des notions d’homme et de femme, le législateur animé d’un progressisme forcené a décidé d’organiser le cynisme en lui donnant bonne conscience et ce dans le cadre d’une logique bien précise. L’avortement était jusqu’à présent l’affaire des femmes. Désormais, il est l’affaire de la loi, de la médecine, de la science toute puissante et de la politique toute puissante.

Quand Emmanuel entend défendre un monde de liberté, où tous doivent pouvoir devenir des chefs d’entreprises en traversant simplement la rue, il entend par là permettre non pas à tous, mais à TOUT d’exister, la foi comme le blasphème. On bascule alors dans le nihilisme, l’Ordo Ab Chaos de ses pairs, ceux des loges obscures autant que tentaculaires. Quand, au nom d’une fausse liberté de comptoir, celle d’un troquet de 1789, tout devient équivalent, on n’est plus protégé. ON EST ALORS GRANDEMENT EN DANGER.

Mais c’est normal dans un monde dénué d’amour, un esprit technocratique et global est appelé à y régner d’ici peu d’une manière antichristique. Et chez nous, en Gaule, il convient par le biais d’un Emmanuel, de nous faire oublier L’Emmanuel (Dieu avec nous) venu il y a deux milles ans afin de nous parler d’Amour, Celui d’un Père ÉTERNEL.

Je crois en sa CROIX, et je crois qu’il n’aurait pas aimé du tout, mais pas du tout, ce monde d’hypocrites technocrates lucifériens. Il les aurait traité de sales vipères, ce qu’ils étaient déjà à l’époque et ce qu’ils sont d’ailleurs toujours aujourd’hui. Mais une vipère on lui écrase la tête et croyez moi ou pas, des têtes écrasées, il y en aura BIENTÔT beaucoup !

L’amour est certes une affaire de liberté. C’est cependant une affaire de pensée, de jugement, de valeur et de principe. Et si l’on aime vraiment, on aime parce que, quand on aime, on pense à l’enfant qui va naître au lieu de simplement penser à soi et à son confort. On s’interroge sur la vision d’Emmanuel Macron. Elle SEMBLE sociétale, elle paraît celle d’un adolescent parlant à un monde d’adolescents et non celle d’un adulte en charge d’un monde d’adultes.

Ça n’est là qu’une impression, au-delà du voile il convient d’y discerner les sombres manigances de ses maîtres, ceux qui tirent les ficelles et permettent à cette marionnette d’amener chaque jour davantage les 66 millions "d’adolescents" français au bord de la falaise : celle du N.O.M. Aujourd’hui les jeunes sont majoritairement pour la PMA, la théorie du genre et l’avortement. LA MACONNERIE nationale et la maçonnerie INTERNATIONALE les ont roulé dans cette poudre d’escampette ou de perlimpinpin. Rien de plus normal, mais comme beaucoup de poudres, celle-ci risque d’exploser, comme à Beyrouth, à la face d’une humanité devenue incrédule autant que zombifiée.

Notre monde salue cela comme une victoire de la liberté. Ce n’est pas une victoire de la liberté. C’est une pure et simple capitulation devant la facilité. Pour comprendre l’effet que la loi bioéthique va avoir sur la société, il suffit de voir la façon dont celle-ci a été votée. Tout est dit. Par peur d’un vrai débat, elle a été expédiée par des couards, au milieu de l’été, dans un parlement désert, en profitant d’un monde de bronze cul épuisé par trois mois de confinement et par la chaleur.

En éliminant le père et derrière lui l’homme vivant et réel pour faire un enfant, la science prend la place du père et de l’homme. Elle devient ainsi toute puissante puisque désormais c’est elle qui rend l’enfant possible. Elle IGNORE ainsi la COLÈRE DU PÈRE ÉTERNEL. Mais ignorer une chose n’empêche nullement de la voir arriver. On permet à la détresse d’une femme le recours à l’avortement. Sous prétexte de détresse médicale et sociale désormais c’est elle qui décide du droit de vivre ou pas.

Hier, c’était la vie qui décidait de la vie et de la mort. Désormais, c’est la science et avec elle le médicalement et le socialement correct. J’ai beau vous décrire ce monde au travers de mes articles, il continue néanmoins à me faire froid dans le dos.

Ainsi, dans la continuité de celui du 7 août qui était déjà gratiné : http://vecteur-douceur.over-blog.com/2020/08/ces-maitres-censeurs-qui-ne-nous-veulent-que-du-bien.html , je trouve que cette loi bioéthique votée en catimini par une bande de lâches pue la littérature orwellienne à plein nez. Aujourd’hui, avec le Big Brother médical qui s’est mis en place grâce au Covid-19 et cette loi de merde, l’utopie totalitaire imaginée par Orwell est devenue notre réalité.

À suivre

Olivier

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