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5G, LA FABRIQUE MORTIFÈRE

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

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Merci d’avance.

La manifestation du 12 septembre à Rome « Stop 5G » se focalisait sur les possibles conséquences des émissions électromagnétiques pour la santé et l'environnement, en particulier sur le décret qui interdit aux maires de réglementer l'installation d'antennes 5G sur le territoire communal. Rien de plus normal, me direz-vous. Mais un aspect échappait peut-être à ces braves gens : son utilisation militaire.

Les programmes successifs lancés par le Pentagone confirment que « le Département de la Défense doit développer et employer de nouveaux concepts opérationnels qui utilisent l'omniprésente connectivité offerte par la 5G pour accroître l'efficience, la résilience, la vitesse et létalité de nos forces armées ».

La 5G étant capable de transmettre d'énormes quantités de données en des temps très rapides, les experts prévoient qu’elle aura un rôle déterminant dans le développement d'armes hypersoniques, y compris celles à tête nucléaire. La même chose est nécessaire pour activer les défenses en cas d'attaques avec ces armes, en se fiant à des systèmes automatiques.

Réjouissez-vous braves gens car cette technologie sera très efficace pour l’espionnage, et accroîtra la létalité des drones tueurs. Dans cette course à échalote chacun essaye de tirer son épingle et surtout l'OTAN dont la France est à nouveau membre active. C’est ce qui explique pourquoi l'Italie et les autres alliés européens des USA ont exclu Huawei et d'autres sociétés chinoises des concours pour la fourniture d'appareillages 5G pour les télécommunications.

L’enjeu étant énorme pour nos fouteurs de guerres, le Département de la Défense américain travaille donc étroitement avec les partenaires industriels, qui investissent des centaines de milliards dans la technologie 5G, afin d'exploiter ces investissements à double usage militaire et civil. Eh oui les amis ! Le réseau commercial de la 5G, réalisé par des sociétés privées, se trouve utilisé par le Pentagone avec une dépense beaucoup plus basse que celle qui serait nécessaire si le réseau n'était réalisé que dans un but militaire.

C’est à nouveau le gueux le dindon de la farce, et en plus de farce nous risquons de finir le cul irradié à cause d’une technologie qui, nous promet-on, devrait « changer nos vies », mais qui en même temps servira à réaliser des armes de nouvelle génération pour une guerre qui signifierait la fin de l’humanité.

Et chez nous, en Gaule, lors d’un discours devant des entreprises du numérique à l’Élysée le 14 septembre, Macron a froidement douché les ardeurs VERDATRES de ces citoyens désireux d’un moratoire sur le déploiement de la 5G. Une « bonne nouvelle qui va exponentiellement accélérer l’exploitation de ressources naturelles non renouvelables, la pollution due à l’extraction des métaux rares, et la génération de quantité de déchet pas ou peu recyclable.

Le déploiement de la 5G a bel et bien commencé, avec une commercialisation annoncée pour la fin de l’année. De nombreuses étapes ont en réalité déjà été franchies. Face à une de ses incontournables sorties dont il nous a habitué du style « je traverse la rue et je vous en trouve (du travail) ! », le tollé suscité par sa petite phrase comparant les opposants à la 5G, ou simplement les sceptiques, à des Amish, valait son pesant de cacahuètes dans un monde qui risque bientôt de manquer d’arachides et de tout le reste d’ailleurs.

Pourtant, comme je l’indiquais déjà dans d’autres articles, le déploiement de cette 5G si « nécessaire » à nous enchaîner définitivement a bel et bien commencé en France, sans qu’aucun rapport n’ait été fourni. Une quarantaine d’expérimentations ont d’ailleurs été menées ou sont en cours depuis 2018, avec « autorisations des bandes de fréquences pressenties à titre transitoire ».

N’oubliant pas Big Brother, des expérimentations portant sur l’internet des objets, la mobilité connectée, la ville intelligente, la réalité virtuelle ou encore l’industrie du futur sont menées par les opérateurs à Paris, Lyon, Bordeaux, Nantes, Montpellier, Lille, la ligne TGV Lyon-Mâcon, etc.

La liste complète est disponible sur le site de l’Arcep.

Pour l’instant, le cœur « vibrant » de la 5G achetée par les différents opérateurs, se situe autour de 3,5 GHz. D’ici à 2026, la bande 26 GHz devrait également lui être attribuée. Plus les fréquences sont hautes, plus les ondes sont absorbées par les couches superficielles de la peau et pénètrent ainsi moins en profondeur dans l’organisme.

Des enchères sur cette fameuse bande sont annoncées pour la fin du mois de septembre. Pourtant, des blocs de 50 MHz ont d’ores et déjà été attribués à quatre opérateurs. Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free ont chacun déboursé, en plein confinement, 350 millions d’euros pour les obtenir. L’Arcep prévoit ainsi l’ouverture commerciale de la 5G d’ici la fin de l’année, et certains opérateurs proposent d’ores et déjà des « forfaits compatibles 5G ».

Alors même qu’en ce qui concerne l’utilisation sur smartphone «Les usages potentiels véritablement innovants n’arriveront pas avant 2023 ou 2024 », ça, c’est la parole de Martin Bouygues en personne.

À suivre.

Olivier

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