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Les prophètes du Diable. (Partie 9)

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Le Sionisme aux manettes du monde.

Retour à la première partie : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2021/10/les-prophetes-du-diable.partie-1.html

Un petit peu d’Histoire !

Passons à un maillon central de cette chaine devant nous mener au NOM : les Rothschild. Issus d’un milieu populaire, ils deviendront la famille la plus riche d’Europe. Finançant les Etats, influençant la politique mondiale, interférant dans les guerres de religions, soutenant l’art à leur profit, il sont devenus au fil du temps pour le commun, un "modèle" de travail, d’audace, et de perspicacité.

Tout commence au 18e siècle dans le ghetto juif de Francfort-sur-le-Main dans l’ouest de l’Allemagne. Mayer Amschel Rothschild, né le 23 février 1744 est père de dix enfants (cinq garçons et cinq filles). C’est un juif-orthodoxe issu d’une famille modeste. En ce temps, la plupart des métiers leur sont interdits, mais pas la banque. Ils sont en effet libres d’accorder des prêts (avec intérêts) et d’effectuer des opérations de change. À cette époque, l’Allemagne est divisée en moult municipalités opérant avec des monnaies différentes, une aubaine pour eux.

Mayer possède un sens commercial hors norme. Ces atouts lui permettent de se faire connaître auprès de la famille princière austro-hongroise et notamment avec le Prince Guillaume de Hesse-Cassel. Les affaires devenant fleurissantes, ses enfants se joignent à lui : ses cinq fils (Amschel, Nathan, Salomon, James et Carl). En 1796, Mayer est alors l’un des juifs les plus riches de Francfort. Très vite, il comprend les enjeux de son expansion.

Nathan, le plus audacieux des cinq, désire monter sa propre affaire hors de l’Allemagne. Après s’être lancé dans le trading de textiles à Manchester, il ouvre son établissement financier, la branche londonienne de la banque de son père : NM Rothschild & Sons.

Napoléon et ses guerres incessantes vont donner le coup de fouet décisif à la famille. Asphyxiée économiquement par le blocus mis en place par les Français, l’Angleterre n’a d’autre choix que de trouver des sources de financement pour payer son armée.

Parallèlement, en une véritable opportunité commerciale, le prince Guillaume de Hesse-Cassel, chassé de son pays lors de la défaite de Iéna en 1806 a confié à Amschel la gestion d’une fortune estimée à 15 millions de pièces d’or. Nathan, devenu le leader des cinq frères à la mort du père en 1812, organise de nombreuses livraisons de marchandises et d’or. Deux ans plus tard, le prince reprend possession de ses terres lors de la bataille des Nations à Lindenau. Il récupère l’intégralité de son trésor, intérêts compris.

Rothschild va alors devenir alors synonyme de fidélité, de puissance et d’intégrité.

La famille va bientôt mettre en avant des richesses d’un nouveau genre : l’information et le temps. Nathan se voit nommé responsable du financement de  Wellington sur le territoire français en 1814. Pendant ce temps, son frère James s’occupe de vendre des francs vers l’Angleterre. Ils communiquent grâce à des pigeons voyageurs. Waterloo va sonner et ayant eu vent de la défaite française avant les autorités, Nathan spécule sur la monnaie du vainqueur : le 20 juin 1815, il se rend à la Bourse de Londres et met en vente tous ses titres en ébruitant le mensonge selon laquelle Napoléon est victorieux de la bataille. Pris de panique, les investisseurs suivent son exemple, entraînant l’effondrement du marché des actions. Au dernier moment, Nathan rachètera au plus bas les titres sur le marché, assurant la fortune de la famille.

C’est ainsi que les Rothschild perçoivent bien avant les autres la valeur financière du temps. Le monde financier est alors en pleine évolution et les Rothschild mettent réellement en place un système de banque-réseau européen. Ils inventent un nouveau concept  : un gouvernement peut contracter un emprunt auprès d’un organisme privé en échange d’un titre (et d’intérêts).

Mais alors qu’on pourrait les croire reconnus, la famille n’est pas sollicité lors de la signature des traités de paix. Leur ascension attire les foudres de la presse. N’en déplaise, début du 19e siècle, ils ont conquis l’Europe : Nathan est à Londres, James à Paris, Amschel à Francfort, Salomon à Vienne et Carl à Naples. Ce réseau international devient la fondation de leur dynastie. En 1822, ils deviennent officiellement barons de Rothschild.

Nathan s’impose définitivement comme le leader de la famille, et James fait des prouesse. La France représente une terre d’accueil privilégiée pour lui dans la mesure où le climat est bien plus ouvert depuis la révolution de 1789 habilement financée par la famille.

Les juifs y ont les mêmes droits que les chrétiens. James est grand amateur d’art. Dès 1840, en précurseur, il flaire le potentiel des machines à vapeur et de l’exploitation minière qui y est associée. Cela lui vaut bientôt une belle notoriété au sein de l’hexagone à tel point que le roi Louis-Philippe fait appel à lui. Cependant, en 1848, ce dernier rend les armes. En bon banquier, il tourne alors sa veste et d’une manière admirable il s’attire les louanges de Napoléon III. Victime de la jaunisse, il sera le dernier frère à s’éteindre en 1868.

Les rejetons

Revancharde et consciente de l’injustice dont leur famille a été victime comme tous les juifs d’Europe, ils se mettent en quête de l’obtention du pouvoir politique afin de faire évoluer les mentalités et surtout les pratiques. Lionel, le fils de Nathan, va reprendre les affaires au sein de NM Rothschild & Sons. Il arrive à accéder au rang de député. Son plus grand fait d’arme sera le renflouement du gouvernement égyptien en 1874 pour empêcher l’indexation du canal de Suez par les Français. Lors de son décès d’une crise cardiaque en 1879, la famille est à l’apogée de sa puissance. En faire le développement prendrait ici trop de pages. Néanmoins, historiquement, on veut nous faire croire que la 1ère partie du 20e siècle sera très difficile pour la famille Rothschild.

La montée du nazisme est censée avoir représenté une menace constante et croissante pour eux. C’est oublier un peu vite, nous le verrons plus loin, le partenariat peu connu ayant existé entre le sionisme et le nazisme. Dans les années 50 et selon l’histoire officielle, les banques de Londres et de Paris sont sur le déclin et ne s’occupent essentiellement plus que de riches clients fidèles à la famille. Selon cette histoire, les Rothschild perdent énormément d’influence sur le continent européen.

Dans les années 70, Jacob Rothschild l’arrière, arrière, arrière-petit-fils de Nathan Mayer souhaite relancer la branche londonienne. Il veut ouvrir l’établissement à des investisseurs étrangers afin d’être en mesure de concurrencer les grandes banques d’affaires de l’époque. Néanmoins Evelyn, son cousin, n’est pas d’accord. Mais surtout, il a le soutien de Victor qui n’est autre que…le père de Jacob. Cette lutte de pouvoir sans précédent divise la famille : c’est le premier grand conflit au sein de la famille Rothschild.

Evelyn demeurant à la tête de NM Rothschild, Jacob part avec son portefeuille de clients et fonde Rothschild Investment Trust. Que faut-il en retenir ? Les Rothschild sont peut-être la seule famille dont le nom semble résister au temps.

Généalogiquement, des héritiers de Mayer Amschel Rothschild et de ses cinq fils, seules les branches anglaises et françaises nous intéressent à l’heure du BILAN, dans la mesure où les 3 autres branches de la famille (Francfort, Naples et Vienne) ont disparu.

Nathan aura 7 enfants (4 fils et 3 filles). Deux des fils prendront une importance majeure au sein de la famille : Lionel Nathan de Rothschild, et Nathaniel de Rothschild :

À SUIVRE SI ON ME LAISSE ENCORE ECRIRE.

« Victime de mon succès », je fais l’objet d’un déréférencement Sauvage de la part des GAFAM, si vous désirez m’aider, le minimum que vous puissiez faire, c’est de cliquer sur les liens si dessous afin de faire remonter mon référencement. D’avance merci.

Olivier

Suite ici : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2021/10/les-prophetes-du-diable.partie-10.html

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