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ZION OU L’AVENEMENT DE ZORGLUB (partie 5)

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Retour à la première partie : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2023/05/zion-ou-l-avenement-de-zorglub-partie-1.html     

Le Sud voit également l’Organisation de coopération de Shanghai se développer. De plus en plus de pays souhaitent rejoindre les BRICS et certains utilisent désormais des devises qui les éloignent du dollar, de l’euro ou de l’Occident.

Pendant ce temps, certains pays d’Europe et nous les premiers risquent de se désindustrialiser en raison de la hausse des coûts énergétiques. Cela révèle une vulnérabilité économique de l’Occident qui n’était pas aussi évidente avant la guerre.

Les pays en développement ayant l’obligation de faire passer les intérêts de leurs propres citoyens en premier, il n’est pas étonnant qu’ils voient leur avenir de plus en plus lié à des pays extérieurs à l’Occident. Voilà pourquoi le rempart du libéralisme de l’après-guerre, que de nombreux pays du Sud considèrent avoir été conçu par l’Occident et imposé unilatéralement aux autres pays, s’effrite désormais inexorablement.

Peu de pays non occidentaux, voire aucun, n’ont adhéré à cet ordre, tel que conçu par l’Occident.

Mais il faut aussi se demander si l’ordre international fondé sur des règles s’applique même à l’Occident ? Depuis des décennies, de nombreux pays du Sud considèrent que l’Occident mène le monde à sa guise sans se soucier de respecter les règles du jeu.

Plusieurs pays ont été envahis à volonté, le plus souvent sans l’autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies. Il s’agit notamment de l’ex-Yougoslavie, de l’Irak, de l’Afghanistan, de la Libye et de la Syrie. Selon quelles « règles » ces pays ont-ils été attaqués ou dévastés, et ces guerres ont-elles été provoquées ou non ?

Aujourd’hui encore, les sanctions économiques imposées à plus de 40 pays par l’Occident imposent des difficultés et des souffrances considérables. En vertu de quel droit international ou « ordre fondé sur des règles » l’Occident a-t-il utilisé sa puissance économique pour imposer ces sanctions ?

Pourquoi les avoirs de l’Afghanistan sont-ils toujours gelés dans les banques occidentales alors que le pays est confronté à la famine et à l’inanition ? Pourquoi l’or vénézuélien est-il toujours retenu en otage au Royaume-Uni alors que le peuple vénézuélien vit au niveau de subsistance ?

Et si l’exposé de Seymour Hersh est vrai (il l’est j’en parle dans Chronique d’un Occident oxydé), en vertu de quel « ordre fondé sur des règles » l’Occident a-t-il détruit les pipelines Nord Stream ?

Un changement de paradigme semble s’opérer. Nous passons d’un monde dominé par l’Occident à un monde plus multipolaire.

Celui où beaucoup diront : « paix et sécurité. » La guerre en Ukraine a rendu plus évidentes les divergences internationales à l’origine de ce changement. En partie à cause de sa propre histoire, et en partie à cause des réalités économiques émergentes, le Sud considère qu’un monde multipolaire est une issue préférable, et dans lequel sa voix a plus de chances d’être entendue.

En 1963, JF Kennedy avait terminé son discours à l’American University par les mots suivants : « Nous devons faire notre part pour construire un monde de paix où les faibles sont en sécurité et les forts sont justes. Nous ne sommes pas impuissants devant cette tâche ni désespérés de la réussir. Confiants et sans crainte, nous devons travailler à l’élaboration d’une stratégie de paix. »

Après sa mort, nous l’avons vu, cette « stratégie de paix » est devenue celle du chaos orchestré. À qui le devons-nous d’après vous ? Depuis des années, dans mes livres et sur ce blog, je dénonce le phagocytage de notre modèle de droit européen, fondé sur un droit civil commun.

J’explique oh combien il est gangréné par des instances et autres organisations, y compris académiques, dévouées à la cause «commercialiste » chère au droit anglo-saxon devenus Anglo-sioniste.

Chaque société, chaque pays, a au moins deux bases fondatrices : une idéologie officielle et un certain nombre de mythes fondateurs.  Dans le cas de l’Occident, l’idéologie officielle est la « démocratie libérale occidentale ». Cependant, si nous regardons de plus près, nous constatons que depuis sa naissance au Moyen-Âge, le mythe fondateur de l’Occident est l’exceptionnalisme et son inévitable sous-produit, l’impérialisme.

Il peut s’agir des prétentions démentes à l’autorité universelle de la papauté, des soi-disant « valeurs universelles » (alias droits de l’homme) de la franc-maçonnerie, de la supériorité raciale des nazis ou de l’agenda mondialiste des financiers internationaux.

Au cours des deux dernières décennies, on a cependant assisté à un phénomène très intéressant : l’abandon total de toute idéologie envers des valeurs autre que le fric, « l’or, rien que l’or, monsignor ». Cela ne signifie pas pour autant qu’aucune idéologie n’existe actuellement.

Elle existe bel et bien, mais, wokisme aidant, elle est uniquement fondée sur la haine de l’autre, afin de diviser pour mieux régner. D’ailleurs, pour une certaine élite, l’autre n’est qu’un animal (un goyim). Et comme toutes les idéologies occidentales, l’idéologie Woke exige non seulement que vous acceptiez un mensonge (de nombreux mensonges, en fait tournant tous autour d’une reproduction devenue caduque), mais aussi que vous le proclamiez haut et fort.

Dans cet Occident oxydé, nous évoluons dans une société postchrétienne. Des faussetés y sont proclamées comme « dogme séculaire » et la notion même de « vérité » y a perdu tout sens.

De temps à autre, un Seymour Hersh tente de dépoussiérer la vérité. Mais la poussière ça retombe très vite. En outre, alors que dans le passé, la violence devait être justifiée, aujourd’hui, elle est acceptée simplement avec le raisonnement. Les guerres génocidaires en Irak ou l’attaque terroriste du North Stream 2 sont de bons exemples de l’idéologie du « parce qu’on le peut ».

En d’autres termes, nous vivons aujourd’hui dans une société ouvertement fondée sur la répudiation du concept de « vérité » et la violence et le terrorisme. Les faits n’y ont tout simplement plus d’importance. L’analyse logique non plus.

Deuxièmement, l’idéologie actuelle est profondément narcissique. Elle est faite de l’idée que la brute épaisse de la cour de récréation a des « droits » que les autres malingres n’ont pas.

Elle mesure la loyauté en fonction de l’ampleur du mensonge qu’une personne est prête à proclamer et à affirmer haut et fort, moyennant fric et légion d’horreur. Mais que la brute, ou la Bête, fassent attention. En vieillissant, la brute se sclérose au même titre que ses armes rouillent et se trouvent ainsi dépassées par un « méchant russe » violeur et dévoreur de bébés.

À l’inverse, si vous rejetez un mensonge parce qu’il est manifestement contrefactuel, vous n’avez pas « simplement » tort, vous êtes l’ennemi.

Cet engouement de l’Occident pour le mensonge, l’idéologie et la violence trouve ses racines dans les hérésies d’une papauté babylonienne, mais il s’est depuis longtemps métastasé dans toutes les facettes de notre société post Vatican II, et est devenu ouvertement le principal pilier idéologique sur lequel tout le reste est construit.

Albion, bien sûr, est seul et au-dessus de tous les autres en termes de haine raciste de « l'autre » ; quant au reste de l’anglosphère, il est dirigé par des néocons et des mondialistes dont la haine de l’autre est fondée sur des siècles de mythologisation du racisme, c’est même devenu un pilier central de leur vision du monde, même si la plupart des sujets ayant subi un lavage de cerveau n’en sont absolument pas conscients.

C’est l’Anglo-sionisme qui nous empoisonne depuis des siècles.

Les banquiers qui ont quitté Venise pour Amsterdam, puis se sont installés à Londres, après avoir financé leur agent, Cromwell, et ont ainsi placé la monarchie anglaise sous le contrôle des banquiers-commerçants (« parlementaires »), en fondant la Banque d’Angleterre en 1694 et en soudoyant les Écossais pour qu’ils s’unissent en 1707, étaient "sionistes".

C’est ainsi qu’est né l’Anglo-sionisme. Les Anglos étaient les commerçants de l’impérialisme britannique et les sionistes étaient les banquiers de l’impérialisme britannique, quelle que soit leur nationalité.

Bien sûr, il y a eu des mélanges, certains Anglos devenant banquiers et certains Sionistes devenant commerçants, allant par exemple jusqu’à se rendre aux Caraïbes pour le commerce des esclaves, dont la famille de l’ancien Premier ministre britannique Cameron a tiré des millions.

Et l’arrière-arrière-grand-père de M. Cameron était un banquier juif allemand qui est devenu citoyen britannique en 1871. Le monde est petit.

De tout cela est né le système politique Anglo-sioniste. En général, le parti de droite (les Tories) était composé d’Anglos, le parti de gauche (aujourd’hui appelé Labour) était composé de Sionistes, bien qu’il y ait eu des exceptions ; par exemple, le Premier ministre juif Disraeli, était dans le parti de droite.

Ce système a perduré au Royaume-Uni jusqu’à aujourd’hui, où, sans surprise, on parle de la civilisation « judéo-chrétienne ». Ainsi, les ministres du régime Blair, prétendument travaillistes, étaient presque tous écossais, homosexuels et juifs.

Lorsque l’ultra-tory Blair, « fils de Thatcher », a été renvoyé après avoir fait son devoir, un homme appelé Jeremy Corbyn a fini par devenir le chef du parti travailliste.

Contrairement à Blair, il était en fait de gauche, un socialiste convaincu. Par conséquent, il était naturellement propalestinien et a été immédiatement qualifié d’« antisémite » par la presse britannique Anglo-sioniste.

Ils se sont débarrassés de lui par le biais d’intrigues, notamment en l’incitant à être anti-Brexit (deux tiers de ses partisans, sa colonne vertébrale de la classe ouvrière, étaient pro-Brexit et ont donc, contre toute attente, mais sans autre choix, voté Tory pro-Brexit).

Corbyn a été remplacé par un millionnaire de l’establishment appelé Starmer, qui ressemble à une découpe en carton d’un Tory. Comment a-t-il obtenu ce poste ? Tout simplement parce qu’il est marié à une juive et que ses enfants sont donc juifs.

Cependant, le même système a été exporté dans toute l’Europe. En Union soviétique, l’idéologue de la Troisième Internationale était Bronstein (Trotsky) qui voulait une révolution mondiale.

En Roumanie, l’homme qui a remplacé Ceausescu en 1989 était un Juif. L’actuel dirigeant roumain est un Allemand. La situation en Ukraine est bien connue, du milliardaire marchand d’armes Porochenko (de son vrai nom Walzman) à l’acteur millionnaire Zelenski.

En France, le lobby sioniste est fort depuis le 19ème siècle. Bien que l’actuel président français Macron soit français, il est un banquier de Rothschild. Le franco-sionisme. Il existe des dizaines d’autres exemples à travers l’Europe au cours des 300 dernières années, en particulier depuis Napoléon.

Cependant, le principal bastion de l’Anglo-sionisme est sans aucun doute les États-Unis, que les banquiers de Londres ont sérieusement colonisés pendant la Première Guerre mondiale, notamment lors du tournant de 1916, lorsqu’il est devenu évident pour l’organisation de la Table ronde qu’il n’y aurait qu’un seul vainqueur, ni l’Allemagne, ni la Grande-Bretagne, mais les États-Unis.

Dès que la Russie a été retirée de l’équation par les banquiers américains via leurs agents britanniques et les traîtres russes à Petrograd au début de 1917, les premières troupes américaines sont apparues en France moins d’un mois plus tard. Tout avait été planifié à l’avance.

Et toujours pour ceux qui désirent en savoir plus :

https://www.thebookedition.com/fr/37027_olivier-cape   

Olivier

Suite ici : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2023/06/zion-ou-l-avenement-de-zorglub-partie-6.html

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