À qui profite l’escroquerie démocratique ?
Les sophismes des lumières au service de l’argent
« Nous sommes en démocratie », EN RIPOUBLIQUE, entend-on souvent dans la bouche du CONcitoyen sûr de ses droits législatifs. Vous en êtes certains !? Pensez donc à la maladroite consultation du peuple voulue par Jacques Chirac et par référendum en 2005. Le résultat en fut un non à plus de 55% de la part des Français concernant cette constitution européenne qui depuis nous étouffe.
Quel fut donc la première action de Sarkozy dès son arrivée au pouvoir en 2007 ? Sous le nom de traité de Lisbonne, il s'empressa afin de contourner la volonté du peuple de réunir le parlement en totalité à Versailles. Que firent donc les parlementaires ? Ils votèrent massivement contre l’avis du peuple français. Conclusion : les parlementaires, censés représenter la volonté du peuple ne le font pas : ce sont des traitres.
Avant la révolution française, les libéraux qui s’appelaient encore les physiocrates ont réussi à corrompre le roi Louis XV par l’intermédiaire de son ministre de l’économie : Turgot. La physiocratie est alors une école de pensée économique et politique, née en France vers 1750. Elle est rassemblée autour du médecin de Madame de Pompadour François Quesnay, du marquis de Mirabeau et de Pierre-Samuel du Pont de Nemours.
http://vecteur-douceur.over-blog.com/2017/02/dernier-regard-sur-un-monde-corrompu-tome-1-520-pages.parce-que-tout-le-monde-a-droit-a-la-verite.html
Elle contribuera de manière décisive à forger la conception moderne de l'économie et à placer la réflexion et la pratique de la «chose économique » dans un cadre de référence autonome, comme une science à part entière. Elle connaît son apogée au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle, pour devenir caduque face à la montée des échanges commerciaux internationaux et l'apparition du secteur secondaire.
Turgot (1727-1781), est un homme politique et économiste français. Partisan des théories libérales de Quesnay et de Gournay, il est nommé Secrétaire d’État à la Marine, puis contrôleur général des finances du roi Louis XVI. Sous l’incitation des physiocrates, il va alors déréguler les marchés. En quelques jours, les prix vont flamber provoquant la famine du peuple et la guerre civile. L’état d’esprit propre à l’individu est représenté dans cette anecdote. Dès qu’il sera mis au courant du résultat de ses décisions par le biais de ses émissaires, on lui annoncera que la situation est devenue telle, que tout homme en âge de travailler n’est alors plus capable de nourrir sa famille. Sa réponse sera la suivante : « bien entendu qu’un homme qui travaille seul ne peut nourrir femme et enfant(s), il faut que tous se mettent au travail ».
Ainsi, environ 40 ans avant la Révolution « dite » française, Turgot correspond déjà dans cet état d’esprit propre à un libéralisme exacerbé à ce que nous subissons toujours : la mise en esclavage de toute la société au profit d’une élite souvent apatride. Résultat, le roi et le clergé seront renversés et ceux qui prirent alors la place représentaient à peine 1% du Tiers état, la grande bourgeoisie. Qu’ont-ils alors fait ?
Une première constituante sera rédigée dans laquelle, la procédure sera bien entendu l’élection leur permettant de s’introniser eux-mêmes. Heureusement, dans cette première constitution, Robespierre, présent, réussit à convaincre les constituants qu’ils ne peuvent pas êtres à la foi juge et parti, les hommes au pouvoir ne pouvant pas légitimement écrire les règles de ce même pouvoir. Ils vont donc voter leur inéligibilité dans la prochaine législative ce qui aura pour effet de clairsemer les rangs des penseurs intéressés. Beaucoup sont en effet plus intéressés par l’exercice du pouvoir plutôt que d’écrire des lois devant profiter au bien commun. Ceux pensant au bien du peuple se retrouvant trop peu nombreux afin de constituer une bonne législative, ceux du pouvoir s’en serviront d’argument pour dire : « vous voyez ! C’est idiot de se rendre inéligible ».
Le résultat de la législation révolutionnaire de 1789 sera que les marchands, déjà détenteurs de la richesse économique mobilière, se retrouveront au pouvoir, avec en plus la puissance politique d’écrire des lois qui leur soient amplement profitables. Par ce mécanisme de l’élection, les grands électeurs riches évinceront facilement les gueux du pouvoir. Ce sont les notables qui se partageront allégrement l’argent du peuple et les avantages qui en découlent. Ainsi, depuis 200 ans, les élections conduisent irrémédiablement les riches au pouvoir.
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Dans l’ancien régime, il y avait bien entendu des riches, ils ont toujours été là ! Mais ils n’étaient pas les plus riches, leur fortune était immobilière. Alors que là, nous avons affaire à une richesse mobilière facilement apatride. De fait, le véritable capitalisme va débuter avec les riches se libérant du frein que représentait la loi qu’ils se mettent alors à écrire non pour le bien commun mais pour celui d’une toute petite caste âpre au gain. Leur richesse va vite devenir exponentielle au détriment de celle des peuples qui va subir l’effet inverse. Leur succès sera grandement aidé, information aidant, par la latitude que leur donne l’argent afin d’endoctriner le peuple.
La cause première à ce phénomène qui, tel un cancer, aura tôt fait de métastaser toute notre société, est le fait que les accapareurs ont pris le pouvoir d’écrire des lois que nous subissons de génération en génération. Elles en viennent à s’accumuler telles des strates qui bientôt nous emprisonnent sous une gangue d’argile. Même Karl Mark, dans ses écrits, n’est jamais remonté à la cause première de l’agonie des peuples : leur constitution au service d’une élite ordo ab chaos.
C’est donc parce que les banquiers sont au pouvoir que nous n’arrivons pas à créer une monnaie favorable au bien commun. Le même constat s’effectue au niveau de la pollution, de la santé, de l’alimentation, de l’information. L’empoisonnement alimentaire réalisé par un « Monsanto » pris parmi tant d’autres firmes, n’est rendu possible que grâce au pouvoir pris sur le contrôle législatif de chaque pays puisque pour nous, Français, tout se déroule à Bruxelles où les lobbys internationaux ont toutes latitudes à corrompre des énarques même pas élus par le peuple.
Esclavagisme par le biais de la menace du chômage, affairisme d’état, paradis fiscaux pour les uns, et contrôles fiscaux pour les autres, sont tous le résultat d’un mal commun : ce pouvoir tentaculaire qu’exerce une élite sur le législatif. Ce pouvoir corrompu nous fait plier l’échine parce que nous laissons faire : subjugués, endoctrinés que nous sommes par la doxa journalière subit dès la naissance dans nos écoles républicaines au rythme d’une Liberté, Egalité, Fraternité. Nous sommes tous, pour la plupart, une fraternité de sodomisés ayant la liberté d’élire ses maîtres qui deviendront bientôt nos bourreaux pour les bienfaits d’une économie non égalitaire et apatride.
Voilà comment nous en arrivons à réélire régulièrement ceux qui, depuis des années, font tout le contraire de ce qu’ils promettent. Lorsque vous allez prendre des leçons de natation en piscine, c’est pour que le maître nageur en qui vous faite confiance vous maintienne hors de l’eau, et non pas pour qu’il vous entraine au fond. Et pourtant ! tout laisse croire que mes « CON »citoyens aiment boire la tasse. Nous vivons dans une prison sans porte ni fenêtre et pourtant nous restons là, assis, à attendre une sauveur qui ne viendra jamais. 200 ans de conditionnement idéologique aidant, nous empêchent d’agir en notre âme et conscience. Je ne crois pas au diable mangeur d’âme ; je crois aux satanistes voleurs d’âmes. Nous avons tous, pour la plupart, signé un pacte faustien avec la révolution française et sa république maçonnique.
Bien entendu, il n’est écrit nulle part dans cette constitution garante de « nos libertés », que le peuple n’a aucun pouvoir, tout est écrit de main de maître maçon en une formulation intelligente, faisant dire aux mots le contraire de leur étymologie première. Un simple exemple vous permettra de comprendre la gouaille de ces salauds lettrés : l’article 3 de la constitution. Dans cet article simple on peut lire : « la souveraineté appartient au peuple », jusque là, vous me direz : « plutôt sympa la constitution ! » Oui, en effet ! Mais attendez la suite : « qui l’exerce par le biais de ses représentants ». Tout est dit, nous avons là l’archétype du contrôle absolu, par le biais des mots, écrits par des salauds. Une escroquerie bien écrite par des professionnels patentés vous permettant d’élire sans sourciller le moins du monde un MACRO du système capitalisme. Avec beaucoup de patience et beaucoup de vaseline, un éléphant finira par enculer une mouche, et là, qui est la mouche ??? Buzz, buzz, buzz, elle fait la mouche !!!
Dieu se rit des hommes qui déplorent les conséquences dont ils chérissent les causes, or, les français chérissent depuis longtemps la cause dont nous déplorons ensuite durant 5 ans les graves conséquences : ce fameux processus « démon » cratique, le fameux suffrage universel qui, au préalable, fut censitaire. C'est-à-dire un mode de suffrage dans lequel seuls les citoyens dont le total des impôts directs dépasse un seuil, appelé cens, sont électeurs. Ce qui permet de faire dire aux imbéciles qu’elle est bien là, l’avancée démocratique et républicaine, tous pouvant voter, hourra !!!
En 1789, les pairs fondateurs n’ont pas mis en place une démocratie ou dêmos (le peuple) exerce le kratos (le pouvoir). Ils ont mis en place une anti démocratie qui désigne les futurs maîtres car aucun d’entre nous ne participe, et n’a jamais participé au processus dit : démocratique. Aucun d’entre nous n’a jamais participé à l’élaboration d’une loi. Jusque là, le mode de consultation des citoyens s’effectué par le biais des corporations et des corps constitués que les conjurés s’empressèrent d’abolir dès leur prise du pouvoir en 1789. Une presse dite « d’information » ne va pas tarder à émerger, elle est sensée prendre le relais des corps constitués et remonter les problèmes à des parlementaires sans connaissances des problèmes de terrain. Le citoyen devient l’esclave d’un système qui détourne son vote. Un effroyable sophisme que celui d’un Montesquieu disant que le peuple souverain délègue son pouvoir à des souverains. On ne peut demander l’avis de quelqu’un que concernant quelque chose qu’il connait. Avant la dite révolution les responsables de la corporation des boulangers, par exemple, savaient réclamer au roi une qualité de farine qu’aucun enfariné de la révolution ne saurait plus, dès lors, défendre avec la conscience du professionnel amoureux de son métier.
Pour s’en convaincre, il suffit d’observer ce qui s’est passé en Tunisie (printemps arabe de 2011), ce sont toujours les mêmes causes qui provoquent les mêmes effets. Ce sont les riches qui aident à l’accession au pouvoir de certains d’entre eux. De celui ou celle qui défendra au mieux les intérêts toujours plus exponentiels d’une minorité sûre de son bon droit. Ils sont ainsi élus grâce à une masse de moyens inaccessibles aux pauvres. Si le favori du système passe beaucoup à la TV, la courbe d’audience sera parfaitement en syntonie avec la courbe du pourcentage de votes à son intention. Après 200 ans, les riches ont mis en place un système de conditionnement leur permettant de mettre en place n’importe quel guignol par le biais des : merdias divers en passant par les journaux, la TV, internet, etc., et c’est le leurre total pour les gueux.
Cette ploutocratie nous en sommes les pourvoyeurs serviles par défaut de connaissance.
L’idéologie des lumières à l’origine de la révolution dite française se réclame d’un esprit athénien quant à ses choix démocratiques. Or la petite démocratie athénienne se voulait très attachée au droit du sang comparativement au droit du sol. Seuls pouvaient êtres élus des citoyens de pure lignée athénienne. Lorsque j’écris la révolution « dite » française c’est simplement parce qu’elle fut de part ses principaux instigateurs tout sauf française. J’en veux pour exemple parmi tant d’autres le cas d’un juif prussien qui, à la fin de 1789, s’installe en France et pousse les différents gouvernements à répandre les idées révolutionnaires en Europe.
Le baron Jean-Baptiste de Cloots, dit Anacharsis Cloots (1755-1794), est un penseur et militant politique prussien, qui sera fait citoyen d'honneur de la France le 26 juin 1792. Il était très favorable à la Révolution française et tenant fervent de l'athéisme. Né dans une famille noble prussienne d'origine hollandaise, il est l'héritier d’une grande fortune. En février 1792, il publie son livre République universelle. Cependant, en 1791, il avait défendu contre les jacobins le maintien du système esclavagiste dans les colonies, estimant prématuré d'engager une réforme aussi radicale.
Il sera élu député de l'Oise à la Convention en septembre 1792 où il fait l'apologie des massacres. En janvier 1793, lors du procès du roi, il se rapproche des Montagnards en votant la mort sans appel au peuple et sans sursis. En avril, il vote contre la mise en accusation de Marat. Il est président du club des Jacobins à la fin de 1793, juste avant sa chute. À l’instigation de Robespierre, qui lui reproche son rêve d'une république universelle, et son athéisme militant, encouragé par les remarques acerbes de Camille Desmoulins formulées dans le numéro 2 du Vieux Cordelier, la Convention vote son exclusion (ainsi que celle de l'Américain Thomas Paine), en tant qu’étrangers le 26 décembre 1793. Il est arrêté deux jours plus tard, et, traduit devant le Tribunal révolutionnaire dans le cadre du procès des hébertistes, il est condamné à mort et exécuté le 24 mars 1794.
Cloots préfigurait avec son livre « La république universelle » ce qui, dans la bouche d’un Jacques Attali, signifie de nos jours : une gouvernance mondiale avec Jérusalem pour capitale. Avec la période de la Restauration on reviendra pour un temps au droit du sang.
La Restauration est la période comprise de la première abdication de Napoléon Bonaparte le 6 avril 1814, jusqu'à son retour en mars 1815, et entre la chute du Premier Empire jusqu'à la révolution des Trois Glorieuses du 29 juillet 1830. Elle consiste en un retour à la souveraineté monarchique de la Maison de Bourbon, exercée dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle limitée par la Charte de 1814, sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, frères cadets de Louis XVI, déchu en 1792 puis exécuté en 1793.
Cette période est entrecoupée par les Cent-Jours du 20 mars au 8 juillet 1815 pendant lesquels l'empereur déchu Napoléon Ier reprit le pouvoir. Cet intermède permet de distinguer la Première Restauration de la Seconde Restauration. Elle est suivie par la monarchie de Juillet de 1830 à 1848, également limitée par la nouvelle Charte de 1830, sous le règne de Louis-Philippe Ier, issu d'une branche cadette, les Orléans (dont descendent les prétendants orléanistes au trône de France depuis 1848 jusqu'à nos jours, et l'actuel « comte de Paris »).
Cette période de restauration de la monarchie fut un temps d'expérimentation des débuts du parlementarisme, en préservant quelques acquis de la Révolution française. La période voit donc l'expérience d'une monarchie constitutionnelle, avec une période relative de paix dans un contexte international troublé. La Révolution industrielle provoque des bouleversements économiques et sociaux profonds. La politique ministérielle s'en ressent. En politique intérieure, c'est un retour monarchique mais sous l'influence d'une vraie vie parlementaire, qui est marquée d'une oscillation entre ultra-royalistes et libéraux.
La Troisième République sera instaurée par l’argent des Rothschild, ce qui va fortement contribuer à un retour au droit du sol, ce, par le biais du décret Crémieux. Alors que les Musulmans d’Algérie venaient de se battre pour le second empire contre la Prusse. Le décret Crémieux octroi des droits du sol aux seuls juifs au détriment des combattants algériens.
Cette Troisième République sera le régime républicain en vigueur en France de 1870 à 1940. C'est le premier régime français à s'imposer dans la durée depuis 1789. En effet, après la chute de la royauté, la France va expérimenter, en quatre-vingts ans, sept régimes politiques : trois monarchies constitutionnelles, deux républiques éphémères (pendant douze et quatre ans) et deux empires. Ces difficultés contribuent à expliquer les hésitations de l'Assemblée nationale, qui met neuf ans, de 1870 à 1879, pour renoncer à la royauté et proposer une troisième constitution républicaine.
Formant une constitution de compromis, les lois constitutionnelles de 1875 établissent une république parlementaire de type bicaméral, de « bi » (deux) et de « camera » (chambre en latin), un système d'organisation politique qui divise le Parlement en deux chambres distinctes, une chambre haute et une chambre basse.
Ce système a pour but de modérer l'action de la Chambre basse, élue au suffrage direct et représentant donc directement le peuple, en soumettant toutes ses décisions à l'examen de la Chambre haute, élue généralement au suffrage indirect et représentant souvent des départements, des régions ou des États. Marqués par le renversement en 1851 de la République par son premier président élu, les républicains vont n'accorder dans la pratique au chef de l'État qu'un rôle représentatif. Cette 3e République va constituer une période marquée par une forte identité démocratique, que les grandes lois sur l'Instruction, la laïcité, les droits de grève, d'association et de réunion illustrent.
La 3e République est aussi une période marquée par toute une série de réformes sociales auxquelles la société aspirait, notamment par l'adoption d'une législation plus favorable pour les salariés. C’est le régime qui a permis à la république de s'installer durablement dans l'histoire politique de la France après l'échec des Première (1792-1804) et Deuxième Républiques (1848-1852), qui n'avaient duré respectivement que douze et quatre ans.
Née dans la défaite, la Troisième République évolue de sa proclamation à sa chute dans un contexte de confrontation avec l'Allemagne. Le 10 juillet 1940, face à la progression allemande, l'Assemblée nationale, délègue les pleins pouvoirs à Pétain. Le lendemain, le 11, Pétain se nomme lui-même « chef de l'État français » (Régime de Vichy), mettant de facto un terme à la Troisième République.
Mais revenons en 1870, les Juifs de France métropolitaine sont citoyens. La citoyenneté leur a été reconnue, au début de la Révolution française, par la loi connue comme le décret d'émancipation des Juifs. Décrétée par la Constituante le 27 septembre 1791 et sanctionnée par Louis XVI le 13 novembre, elle étend aux Juifs dits allemands ou Ashkénazes la citoyenneté reconnue le 28 janvier 1790 aux Juifs dits portugais ou espagnols, d'une part, et avignonnais ou comtadins, d'autre part.
Il en va autrement des Juifs d'Algérie auxquels la jurisprudence n'a reconnu qu'une nationalité sans citoyenneté. Le décret Crémieux (du nom d'Adolphe Crémieux) est le décret n° 136 qui attribue d'office en 1870 la citoyenneté française aux « Israélites indigènes » d'Algérie, c'est-à-dire aux 35 000 « Juifs » du territoire. Il est complété par le décret n° 137 portant « sur la naturalisation des indigènes musulmans et des étrangers résidant en Algérie » : pour ce qui les concerne, la qualité de citoyen français n’est pas automatique puisqu’elle « ne peut être obtenue qu’à l’âge de vingt et un ans accomplis » et sur leur demande. En pratique, la naturalisation n’est que rarement attribuée aux indigènes musulmans qui restent sous le régime de l'indigénat. Une loi similaire de naturalisation massive et automatique, portant cette fois sur les étrangers résidant en Algérie, est promulguée le 26 juin 1889. (fin de la première partie)
Olivier