SANS LUI, NOUS MOURRONS DE FAIM. AVEC EUX, CE SERA LA FIN.
Sans lui, nous n'aurons rien à bouffer. Alors permettons-lui de vivre dignement de sont travail. Quant à ceux de la deuxième rangée, ils ne désirent que notre perte. Qui va dégainer le premier: eux ou nous ?
La révolte qui touche la France est une révolte européenne, contre les ploutocrates non élus de Bruxelles. En 2022, j’y avais consacré des articles, les paysans hollandais étaient alors touchés avec un gouvernement totalement sous coupe de Davos et qui voulait réquisitionner les fermes hollandaises. Puis, depuis plusieurs semaines, les paysans en Allemagne et en Roumanie, se sont réveillés avant que d’autres pays ne soient concernés, probablement l’Italie et l’Espagne.
Comme dans tous les secteurs y compris industriels, la compétitivité française dans l’agriculture ne cesse de s’étioler, les marges se réduisent. Or, un pays qui n’est pas capable de nourrir son peuple n’est rien. Début 18e siècle, un paysan nourrissait 1,7 personne. En 1800, il en nourrissait 2,1. En 1980, il nourrissait 30, chacune obtenant plus de calories qu’un siècle auparavant.
Mondialisation aidant, le monde rural a connu une transformation massive en moins d’une génération et qui l’a fait passer d’un monde à l’autre de façon rapide et souvent brutale. D’où les monstrueuses difficultés rencontrées par les agriculteurs et le monde rural. Depuis longtemps on alerte, dans une indifférence quasi totale, sur les suicides répétés des agriculteurs. Rien n’y a fait. Le monde agricole n’est souvent connu qu’à travers ses vaches qui pètent et sont censées « réchauffer l’atmosphère ».
Mais beaucoup trop de bobos ignorent les nouveautés techniques dans les méthodes culturales, les nouveaux usages mécaniques, les enjeux mondiaux. Ainsi, pour aller à contre-courant de nos salauds de ploutocrates bruxellois, est-il grand temps de sauver l’agriculture française.
La Nouvelle-Zélande a réussi, dans les années 1980-1990, une transformation réussie qui en fait désormais un poids lourd dangereux en matière de prix de la viande et du lait. Le projet européen Farm to fork (de la ferme à l'assiette) qui planifie une décroissance de la production agricole doit nécessairement aboutir à des drames agricoles, comme ceux que nous connaissons aujourd’hui. Orchestré par l’oligarchie et ses ploutocrates aux ordres, afin de nous ramener au Moyen âge.
L’inflation des normes est résumée par l’évolution du code rural, passé de 755 pages en 1965 à 3 068 pages aujourd’hui. Il y a des normes pour tout : taille des haies, curage des fossés, etc. La France et ses fonctionnaires en surnombre voulant souvent aller plus loin que Bruxelles en ajoutant d’autres normes au millefeuille déjà épais.
Du glyphosate de nouveau autorisé en Europe mais pas en France, en passant par l’invasion des poulets produits en Ukraine, où les normes sont beaucoup moindres que pour les volaillers français, seul le bobo sera encore surpris par la colère qui secoue le monde agricole.
Elle n’est qu’une nouvelle illustration des méfaits engendrés par les multiplications de normes et moult contraintes administratives, toutes destinées à étouffer ceux qui sont censés nous nourrir. Comme à chaque fois, les catastrophes générées par ces normes sont prévues et annoncées, mais rien n’est fait pour éviter les drames avant que ceux-ci n’arrivent.
Bien entendu, comme d’habitude, les verts hystériques autant que pilotés par Davos sont grandement responsables de la situation. On interdit aux agriculteurs la mise en place de bassine pour récupérer l’eau de pluie, l’usage de produits phytosanitaires, même quand ils n’ont pas été reconnus dangereux par les études scientifiques, on soviétise le fonctionnement agricole, transformant les paysans en kolkhoziens. Et à force de scier la branche sur laquelle on est assis, on finit par se retrouver au sol.
Si j’ai écrit mon livre Tonton Malthus est revenu, il y a 5 ans, c’était en prévision de ce fascisme vert qui nous étrangle et des problèmes que rencontrent de plus en plus nos agriculteurs. Tout ce que nous vivons actuellement est machiavéliquement orchestré par les psychopathes de Davos. En effet, la décroissance qu’il souhaite nous imposer se marie à merveille avec les « changements climatiques ».
J’ai suffisamment écrit sur le sujet pour que vous l’ayez toutes et tous intégré.
Il y a quelques siècles, il fallait 1.5 à 2 hectares pour nourrir une personne. La France de l’époque ne disposant au mieux que d’environ 40 millions d’hectares cultivés, le calcul était vite fait. Le pays pouvait nourrir entre 20 à 26 millions de personnes. Et c’est là qu’intervient tel Zorro, Tonton Malthus. Si la démographie augmentait trop, on se heurtait logiquement au plafond agricole, ce qui engendrerait des disettes. À l’époque, Malthus avait donc raison de s’inquiéter et de dire qu’il fallait limiter les naissances au risque sinon de ne pas pouvoir nourrir les bouches à venir.
Mais l’économiste anglais Thomas Malthus (1776-1834) est un homme du passé : il n’a pas vu venir la révolution de la productivité, qui permet de nourrir plus de monde avec moins d’hectares cultivés. Il n’a pas vu arriver la déesse Vishnu qui, avec ses mille bras animés par de nouvelles formes d’énergie, allait permettre de décupler la productivité humaine.
C’est le pétrole qui a permis de décupler cette productivité, ainsi que le nombre d’humains vivant sur la Gaïa d’Al Gore, le prophète réchauffiste. C’est donc ce pétrole qu’on doit faire disparaitre si, comme Davos et ses diables le souhaitent, nous devons tous mourir par milliards, de faim et de moult autres calamités auxquelles ils réfléchissent à longueur d’année et surtout durant leur Forum diabolique.
Du coup, si la déesse Vishnu se met à travailler pour l’homme, c’est moins de temps de travail pour lui. Il peut alors transiter de sa position de rat des champs à celle de rat des villes et pratiquer d’autres activités, plus rémunératrices, telle l’industrie naissante et les emplois urbains. La famine a été vaincue, ce qui est un immense progrès pour l’humanité.
Il est désormais possible de travailler moins et d’effectuer des travaux moins pénibles. De manger plus et mieux. Les conséquences sont majeures : l’espérance de vie augmente, on vit plus vieux et en meilleure santé (sans Big pharma et ses vaccins bien sûr).
Voilà pourquoi, avant de rejeter les effets négatifs de l’industrialisation de l’agriculture, il est essentiel de mettre les Verts au pied du mur et leur montrer ainsi le chemin de parcouru. Tous nous devons prendre conscience que cette société d’abondance et de vie facile est une nouveauté dans l’histoire de l’humanité. Elle représente quelques secondes sur l’horloge de l’histoire prétendue de Sapiens- sapiens, celui qui croit savoir mais ne sait rien.
Mais voilà, le monde étant ce qu’il est : un monde/démon, où des davosiens féroces prétendent changer le cour de nos vies aux profits de leurs existences insipides de larves sans âmes. Klaus Schwab et ses prophètes de la mort vantent partout la décroissance et le retour à l’agriculture d’il y a trois siècles, mythifiée et idéalisée. N’oublions jamais l’exemple du « laboratoire » Sri Lanka : un avertissement ! Les produits phytosanitaires y ont été interdits, au profit d’une conversion forcée et totale au bio.
En quelques mois l’île a connu une famine sans précédent, contraignant de nombreux habitants à choisir entre mourir de faim ou s’enfuir.
En France, MOULT REFUS ont provoqué le ravage de la production betteravière, pourtant l’un des piliers de l’agriculture française, conduisant à un déclassement français par rapport aux concurrents d’Amérique latine.
Les agriculteurs, comme de nombreuses autres professions en France et en Europe, sont victimes de l’effacement du logos au profit du pathos. On ne réfléchit plus, on ne mesure plus les conséquences des actes, on n’accepte plus les risques et les dangers.
L’économie est la science des choix : elle étudie les choix possibles et les conséquences des choix effectués, des choix qui peuvent être libres ou contraints. Le choix suppose le goût du risque et de l’aventure, la projection vers un avenir qui n’existe pas, mais que l’on s’efforce de bâtir.
Le passé est rassurant parce qu’on croit le connaitre : on n’en garde souvent que les bons côtés, les détresses et les drames étant oubliés. Ce que vivent les agriculteurs, c’est aussi ce que vivent les milliers de chefs d’entreprise, les professeurs dans l’éducation nationale, les personnes qui travaillent dans les administrations : un empilement de normes qui étouffent et tuent la vie. Tout cela est à éliminer avant qu’elles ne tuent définitivement notre pays et notre civilisation.
Fin
Olivier