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Les « intouchables » (partie 4).

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Dans le cadre de cette monstrueuse régression économique Maurice Strong sera un acteur majeur qui trouverait sa place dans ma série d’articles : LES SOMBRES ARTISANS DE NOTRE MALHEUR.

Strong sera une recrue de Rockefeller dans les années 1950, en tant que baron du pétrole, conseiller privé et fondateur de la politique néocoloniale d’aide extérieure du Canada envers l’Afrique. Dès 1968, il sera l’artisan du malheur pour le potentiel de développement du Canada et du monde en général.

C’est grâce à ce rôle qu’il deviendra le parrain du mouvement environnemental moderne. Il va créer l’Agence des Nations unies pour la protection de l’environnement (PNUE) et travailler en étroite collaboration avec un autre « génie du crime » : Mark Malloch Brown, son conseiller spécial, et plus tard avec Georges Soros, à la création d’un NOM.

1971 sera aussi l’année où, alors à la tête de l’Agence canadienne de développement international, Strong deviendra membre fondateur du 1001 Nature Trust, une organisation élitiste créée par le prince Bernhard des Pays-Bas et le prince Philip Mountbatten. Ce club, pur ramassis de frères la truelle, va alors travailler main dans la main avec le « Bilderberg Group », fondé en 1954 et qui était destiné à financer le nouveau mouvement écologique émergent le Fonds mondial pour la nature et d’autres organisations écologiques.

En fait, j’ai longuement évoqué Klaus Schwab, concernant la grande remise à zéro, mais l’affaire se préparait déjà en coulisses depuis longtemps. En 1992, Strong sera chargé de diriger le deuxième Sommet de la Terre (le premier ayant été la Conférence de Stockholm sur l’environnement humain de 1972, également présidée par lui).

Ce sommet de Rio, c'est-à-dire la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et le Développement rassemblera plus de cent dirigeants mondiaux et plus de 17 000 activistes et militants écologistes, en 1992. Tenu sous l’égide de l’ONU (le ONE), ce sommet est considéré comme ayant permis une grande avancée en matière écologique. À la suite de cette conférence qui demeure aujourd’hui le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux, les priorités mondiales vont changer en dix ans. Il a permis une nouvelle ère dans la consolidation des ONG et des entreprises sous l’égide d’un programme vert génocidaire de famine contrôlée se dissimulant derrière le dogme de la « durabilité ».

Cette doctrine a été officialisée par l’Agenda 21 et la Charte de la Terre, cosignés par Mikhaïl Gorbatchev, Jim MacNeill et Strong dans les années 1990. À l’ouverture du sommet de Rio, Strong annonçait que les pays industrialisés avaient « développé et bénéficié des modes de production et de consommation non durables qui sont à l’origine de notre dilemme actuel. Il est clair que les modes de vie et de consommation actuels de la classe moyenne aisée, impliquant une consommation élevée de viande, la consommation de grandes quantités de produits surgelés et d’aliments prêts à l’emploi, l’utilisation de combustibles fossiles, d’appareils électroménagers, de la climatisation à la maison et au travail et de logements de banlieue, ne sont pas durables. Un changement est nécessaire vers des modes de vie moins axés sur des modèles de consommation nuisibles à l’environnement ».

Dans son essai intitulé « De Stockholm à Rio : Un voyage à travers une génération », publié en 1992 par la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement, Strong a écrit : « Le concept de souveraineté nationale a été un principe immuable, voire sacré, des relations internationales. C’est un principe qui ne cédera que lentement et avec réticence aux nouveaux impératifs de la coopération mondiale en matière d’environnement. Ce qu’il faut, c’est reconnaître la réalité que dans de nombreux domaines, et cela est particulièrement vrai pour les questions environnementales, il est tout simplement impossible que la souveraineté soit exercée unilatéralement par des États-nations individuels, aussi puissants soient-ils. La communauté mondiale doit être assurée de la sécurité environnementale. »

En 1994, Strong va accorder une interview, il y décrira un « livre de fiction » qu’il rêvait d’écrire et voyait de la manière suivante : « Et si un petit groupe de dirigeants mondiaux devait conclure que le principal risque pour la Terre provient des actions des pays riches ? Et si le monde doit survivre, ces pays riches devraient signer un accord réduisant leur impact sur l’environnement. Le feront-ils ? La conclusion du groupe serait « non ». Les pays riches ne le feront pas. Ils ne changeront pas. Donc, pour sauver la planète, le groupe décide : Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-ce pas notre responsabilité d’y parvenir ? »

Comprenez bien que là sont les racines profondes du Great Reset de Klaus Schwab !

Le Canada étant, à une époque, la deuxième nation au monde à avoir développé l’énergie nucléaire civile et une culture scientifique de pointe en physique, en aérospatiale et en chimie, la nécessité de détruire ce potentiel dans l’esprit de l’État profond britannique du Canada était vraiment grande. C’est donc Strong qui bloquera ce développement nucléaire pourtant déjà arrivé à son apogée. Pourquoi ? Parce que de nouveaux principes universels associés à cette entreprise, ont toujours représenté l’une des plus grandes menaces stratégiques pour l’oligarchie, qui dépend d’un système fermé de ressources fixes afin de gérer les populations actuelles et de justifier la gouvernance mondiale.

Le cas du génie Nicolas Tesla s’opposant au banxster J.P. Morgan est, en ce sens, un cas d’école sur lequel je reviendrais.

Les processus de fission et de fusion sont des FAITS sur lesquels il y a beaucoup à dire. Le problème, c’est qu’ils sont en parfaite opposition avec les buts envisagés par l’oligarchie actuelle centrée à Londres. Avec de l’énergie gratuite, aucun empire ne pourrait exister longtemps.

C’est l’une des principales raisons pour lesquelles Strong avait été recruté pour diriger le Bureau de l’aide extérieure en 1966. Ils devaient saboter les efforts internationaux scientifiques du Canada.

Ce pays était déjà un exportateur de ses premiers réacteurs CANDU. Depuis 1955, l’exportation de la technologie nucléaire avancée était mise à la disposition des pays en développement tels que l’Inde et le Pakistan. Le Canada considérait alors l’énergie atomique comme une clé de la paix mondiale. Ce développement international ou plutôt cette aide extérieure, n'était pas conditionné par l’argent du FMI, mais plutôt comme le transfert des sciences et des technologies les plus avancées vers les pays pauvres dans l’intention explicite que toutes les nations atteignent une véritable souveraineté. Et c’est justement là où le bât blessait pour l’oligarchie. C’est le modèle que la Chine a adopté aujourd’hui dans le cadre de son initiative « Nouvelles Routes de la soie ». Modèle que le Deep State s’efforce de combattre.

« Grace » à Strong, la relation du Canada avec les pays moins avancés va vite se réduire à la promotion de « technologies appropriées » contre monnaie sonnante et trébuchante et une forme perverse d’analyse des systèmes.  Tout cela au nom de la «durabilité » et la « croissance zéro ». Le FMI va ainsi jouer les oiseaux de proie en octroyant des prêts impossibles à rembourser contre les richesses des pays en voie de développement.

Et puisque tout n’est que connivence chez ces gens-là, c’est sous la direction de Strong, que le Canadian Club of Rome sera fondé en 1970 sous la direction de technocrates du Privyvati Council, dont Pierre Trudeau, père de Justin Trudeau, l’actuel premier ministre du Canada depuis 2015. Pierre Elliott Trudeau exercera la fonction de premier ministre du Canada à deux reprises : du 20 avril 1968 au 3 juin 1979, puis du 3 mars 1980 au 30 juin 1984, sous la bannière du Parti libéral. Il deviendra donc le premier fondateur d'une dynastie de dirigeants canadiens et également celui qui a financé, par l’intermédiaire des contribuables, la tristement célèbre étude du MIT, rendue publique en 1972 sous le titre « Limites de la croissance ».

Notez bien au passage les accointances plus qu’évidentes entre son fils, Justin, et Emmanuel Macron, tous deux impliqués dans le même programme que je tente ici de dénoncer.

À suivre.

Olivier

Suite ici : http://vecteur-douceur.over-blog.com/2021/01/les-intouchables-partie-5.html

 

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