ZION OU L’AVENEMENT DE ZORGLUB (partie 7)
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À l’Est, l’objectif premier de la guerre entretenu par l’Empire russe était l’annexion de Constantinople, la capitale et la plus grande métropole de l’allié allemand que constituait l’Empire ottoman, chose qui aurait accordé à la Russie le contrôle stratégique sur le Détroit du Bosphore.
Les Balkans, où se côtoyaient plusieurs États querelleurs, s’étaient combattus les uns les autres en 1912, puis en 1913, et au vu des événements déclencheurs de 1914 à Sarajevo, la Grande Guerre qui suivit pourrait presque n’être considérée que comme un troisième round de combats qui fit entrer sans le vouloir le reste de l’Europe.
La Serbie avait déjà été vaincue et occupée à cette période, des éléments du gouvernement serbe avaient au départ provoqué la guerre en organisant l’assassinat de Franz Ferdinand, le dirigeant potentiel austro-hongrois, et leur objectif plus large était la destruction totale de cet État multi-ethnique, dont plusieurs morceaux trouveraient alors leur place dans une Grande Serbie.
Avant la conquête puis la longue occupation par les Ottomans, chacun des différents peuples des Balkans avait à un moment ou à un autre dirigé un empire régional plus étendu que son propre territoire, chose qu’ils essayèrent évidemment de ressusciter après le recul du pouvoir ottoman.
Mais tous ces empires passés des Balkans s’étaient recouverts les uns les autres territorialement, ce qui avait amené à des revendications amères et opposées, et à de nouveaux combats entre la Bulgarie, la Roumanie, la Serbie et la Grèce, dont chacun de ces pays convoitait également des parties des empires voisins austro-hongrois et ottoman, ce qui contribuait à l’importante instabilité de la situation.
Le rôle extrêmement important joué par les facteurs inattendus et fortuits, est considérable dans de tels imbroglios géopolitiques. Exemple, juste avant l’assassinat de Sarajevo, la Grande-Bretagne semblait vraiment au bord d’une violente guerre civile au sujet de l’Irish Home Rule.
Albion focalisait tellement sur ce problème qu’il lui fallut des semaines avant qu’elle n’examinât simplement la situation en développement dans les Balkans, et si ces événements s’étaient déroulés ne serait-ce que deux mois plus tard, l’implication militaire britannique aurait été impossible.
Dans tous les pays européens, on trouvait des factions puissantes qui avaient passé des années à pousser à la guerre, mais il existait d’autres factions puissantes qui voyaient les choses autrement, et les circonstances de l’éclatement de la guerre ont dépendu en grande partie des décisions particulières qui furent prises.
Après le conflit, le débat universitaire au sujet de qui porterait la culpabilité de la guerre s’est poursuivi tout au long du siècle qui a suivi, et aucun ouvrage n’a su apporter de réponse définitive à cette question.
Deux alliances lourdement armées et hostiles s’étaient plongées dans une guerre colossale sans qu’aucune des deux ne se fût vraiment attendue à ce qui se produisit en fin de compte.
Un élément essentiel reste à considérer. Bien qu’il soit resté totalement ignoré par les médias dominants, c’est le récit extrêmement conspirationniste des actions menées par une frange de l’ombre jusqu’à l’éclatement de la guerre.
Et à cet égard, un livre publié il y a tout juste un siècle, et qui pourrait aujourd’hui être considéré comme conspirationniste, m’a appris beaucoup de chose. Son auteur, l’un des intellectuels les plus en vue des États-Unis sera David Starr Jordan, le président fondateur de l’université de Stanford, un scientifique qui aura publié au moins quatre-vingt-dix ouvrages, dont le fameux Unseen Empire (empire de l’ombre), paru en 1912.
Bien que les États-Unis et les puissance européennes majeures soient en théorie, comme à notre époque, des pays souverains, leurs lourdes dépenses militaires improductives les avaient peu à peu englués dans la DETTE, ce qui allait amener la plupart d’entre eux à se faire les vassaux d’un réseau de puissants financiers, l’« empire invisible » qui constitue le titre de ce livre.
Aussi, les véritables dirigeants de l’Europe étaient déjà un jeu de dynasties bancaires interconnectées et mariées entre elles, pour la plupart juives, et au-dessus desquelles, les Rothschild de Londres et de Paris régnaient déjà en maîtres.
Une grande partie de l’élite juive britannique, disposait souvent de racines allemandes comme les Rothschild. Néanmoins et afin d’être honnête, une frange des intérêts juifs européens était contre la guerre ; non productive à leurs yeux.
La principale erreur commise par Jordan fut sans doute de surestimer le pouvoir politique détenu par les intérêts financiers dominants en Europe au détriment de ceux acquis par la Nouvelle Babylone :
Ainsi, en 1916, dans une vaste mesure, l’Allemagne et ses alliés étaient de fait les « puissances du statu quo », satisfaites de l’arrangement en place au niveau des frontières, une situation très différente de celle de leurs opposants, les Alliés, tous déterminés à démembrer l’Allemagne.
Difficile alors de trouver la paix.
Qui plus est, l’alliance allemande était confrontée à une coalition qui lui était largement supérieure en nombre d’hommes, en force économique, et en ressources militaires potentielles, si bien qu’elle menait ce qu’elle considérait raisonnablement comme une guerre purement défensive.
Seulement voilà, comme nombre de faits que je tente d’évoquer ici, cette situation, claire à l’époque, est exactement contraire à ce qui a été dit de manière implicite ou même explicite dans l’histoire judéo-maçonnique racontée par nos manuels scolaires au cours du dernier siècle.
D’évidence, un autre fait restait à considérer. Bien que le très puissant bloc politique social-démocrate au parlement allemand fût fortement antimilitariste, ses membres étaient également intensément hostiles au régime tsariste, que leurs éléments juifs influents diabolisaient comme âprement antisémite, si bien que la menace russe constituait un facteur important derrière l’unité politique intérieure quasiment totale une fois la guerre éclatée.
En outre, des éléments importants au sein de l’establishment militaire allemand avaient depuis longtemps soutenu l’idée d’une guerre préventive visant à briser la puissance russe avant que celle-ci devînt trop écrasante.
Les grandes victoires allemandes remportées durant les deux premières années de combats avaient amené à l’occupation de territoires russes considérablement étendus, et une armée de 20000 Polonais combattait aux côtés des Allemands.
En conséquence, les Allemands décidèrent de ressusciter une Pologne indépendante comme État-client de l’Allemagne, plus d’un siècle après la disparition de ce pays de la carte, un changement géographique qui devait fortement affaiblir la Russie tout en constituant un tampon face à l’expansion vers l’Ouest de la part de ce pays.
Ainsi, les conséquences de la poursuite de la guerre ont été totalement désastreuses pour toute l’Europe et pour une grande partie du monde.
Des millions de morts supplémentaires furent comptés, et les conditions difficiles contribuèrent sans doute à la diffusion de "l’épidémie" de Grippe Espagnole en 1918, qui s’abattit sur le monde entier, et balaya pas moins de 50 millions de vie.
Les défaites terribles subies par la Russie en 1917 portèrent les Bolcheviques au pouvoir, débouchèrent sur une longue guerre civile qui tua des millions de personnes en plus, suivie par un conflit global qui s’étala sur trois générations contre le communisme soviétique, auquel on peut sans se tromper imputer des dizaines de millions de morts civiles en plus.
Les conditions extrêmement punitives imposées en 1919 par le Traité de Versailles à l’Allemagne impériale amenèrent en fin de compte à l’effondrement de la République de Weimar et à un second tour de guerre mondiale, bien pire encore que la première, impliquant l’Allemagne nazie et la Russie soviétique, une catastrophe qui ravagea une grande partie de l’Europe et multiplia considérablement le nombre de victimes de la seule Grande guerre.
En 14-18, l’Allemagne finit par perdre la guerre, et le récit officiel qui s’ensuivit fit porter la catastrophe pour l’Europe par le militarisme incessant de l’Allemagne, si bien que les propositions de paix allemandes devinrent un élément historique discordant. Par conséquent, on a, durant le siècle qui a suivi, simplement éludé ces faits. Fin de l’aparté.
Passons maintenant au second conflit mondial grandement orchestré par son champion du monde FDR. 1939, c’est loin ! Par pour tout le monde. Nous allons voir avec le second conflit mondial, comment les choses ont une sale tendance à se répéter et oh combien la doxa qu’on nous impose dès le plus jeune âge dans le cadre judéo-maçonnique de l’école ripoublicaine est loin, bien loin de la Vérité.
Ainsi, la concernant, la manière dont le président américain, Franklin Roosevelt, a façonné la guerre en Europe est très pertinente. À moins de vouloir toutes et tous retournés à l’Âge de glace avec ce que nous vivons en Ukraine, les leçons du passé n’ont jamais été aussi importante que dans l’âge nucléaire actuel.
À moins qu’une minorité ne comprennent comment et pourquoi les guerres ont été menées, nous resterons impuissants à contrer les bellicistes de notre propre époque.
Nous allons voir que Roosevelt a eu une responsabilité majeure, aussi bien directe qu’indirecte, pour l’éclatement de la guerre en Europe. Et surtout où il a su et pu se trouver de sombres alliés bellicistes.
Comment il a exercé des pressions sur la France pour qu’elle se lève contre Hitler, dès la réoccupation de la Rhénanie par l’Allemagne, au mois de mars 1936. Comment ces pressions exercées sur la France, mais aussi sur l’Angleterre, se sont poursuivies jusqu’à la guerre au mois de septembre 1939.
Elles ont gagné en volume et en dynamisme après le discours de la quarantaine du mois d’octobre 1937. Alors que la crise s’approchait, entre Munich et l’éclatement de la guerre, Roosevelt fit pression sur les Polonais pour résister fermement à toute demande formulée par l’Allemagne, et exhorta les Anglais et les Français à soutenir indéfectiblement les Polonais.
Il y a grandement matière à douter que l’Angleterre serait entrée en guerre au mois de septembre 1939 sans les encouragements formulés par Roosevelt et ses assurances selon lesquelles, en cas de guerre, les États-Unis allaient entrer en guerre du côté de la Grande-Bretagne aussitôt qu’il serait parvenu à faire basculer l’opinion du public étasunien pour soutenir cette intervention.
Et toujours pour ceux qui désirent en savoir plus :
https://www.thebookedition.com/fr/37027_olivier-cape
Olivier
Suite ici :https://vecteur-douceur.over-blog.com/2023/06/zion-ou-l-avenement-de-zorglub-partie-8.html
CHRONIQUE D'UN OCCIDENT OXYDE - Olivier Cape
Une revue au vitriol de notre époque techno-fasciste et de sa caste de petits kapos aux ordres du Deep State. Une énoncée sans retenue de leurs frasques électorales, covidiennes, réchauffistes...
https://www.thebookedition.com/fr/chronique-d-un-occident-oxyde-p-394854.html