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Pour l’élite : « ça fait du bien pour les retraites ! »

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Au début ils avaient pensé à des points ces enfoirés là, puis couillonavirus est arrivé. Désormais plus de points, c’est plus nécessaire, une petite piquouze semble suffire !

Le Rivotril, est le nom commercial du clonazépam, un anxiolytique très puissant utilisé pour soulager les douleurs d’un patient en fin de vie. Ce traitement ne vise pas à guérir, bien au contraire, il peut même « précipiter » l’inéluctable, puisqu’il est contre-indiquée en cas d’insuffisance respiratoire.

Ainsi, le nombre de cas positifs de Covid-19 dans les Ehpad « explosant », notre gouvernement s’est encore fendu d’un décret du 16 octobre mettant en place le couvre-feu.  Il a réintroduit l’élargissement de l’usage du Rivotril dans les Ehpad, cette belle saloperie que je viens d’exposer en préambule et que je dénonce dans mon dernier livre De Mammon à Corona.

L'utilisation du Rivotril (clonazépam) a donc été autorisé pour les personnes âgées malades dont il a été décidé qu'elles ne seraient pas soignées à l'hôpital en raison de la pénurie de notre système de soin. Ce médicament, bien que réduisant la sensation d’étouffement par sédation, est un dépresseur respiratoire. Il est en effet particulièrement illogique de donner un traitement dépresseur respiratoire à un patient présentant une insuffisance respiratoire aiguë, puisqu’il peut ainsi accélérer la mort du patient.

Euthanasie active, peut-être ?

Durant le premier confinement, face à l’engorgement des services hospitaliers, un décret élargissant la prescription du Rivotril aux médecins de ville et pharmacies des Ehpad avait été pris fin mars par Édouard Philippe et Olivier Véran. Les patients pouvaient être mis sous Rivotril dès lors qu’on les soupçonnait d’être malades du Covid-19, car à l’époque on ne faisait pas suffisamment de tests.

C’était un « dispositif d’exception » fallait-il croire. Il  a pourtant réapparu dans le décret du 16 octobre instaurant le couvre-feu ? Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique.

Bien qu’en six mois, les tests se soient démocratisés, ce décret correspond presque mot pour mot à celui de la fin mars qui permettait au personnel des Ehpad de recourir à un traitement normalement réservé aux soins palliatifs. En l’occurrence, dès lors qu’un habitant de ces « résidences de services » était suspecté par le personnel d’être atteint du coronavirus.

À l’époque, c’est bien connu, on manquait de tout ! La France ne disposait alors pas de suffisamment de tests de dépistage et ceux-ci étaient notamment réservés aux malades admis à l’hôpital. Or, les services de soins intensifs des hôpitaux étant eux-mêmes saturés, les patients âgés n’étaient pas prioritaires pour y être admis.

Refusant de parler de « tri » des malades, le discours tant des officiels que des médecins hospitaliers était que la fragilité due au grand âge de certains patients ne leur permettrait pas de survivre au traumatisme de l’intubation et donc que s’il y avait eu « tri », celui-ci avait toujours été effectué aux portes de la réa.

En somme, lors de la première vague, plutôt que de le faire à l’hôpital, les patients malades du Covid-19 ont été triés amont.

Ce sujet me touchant de près, je viens en effet de perdre ma tante hospitalisée durant plus d’un mois et même pas âgée de 80 ans. Bien entendu, toute la famille a été tenue à l’écart. Voila pourquoi j’avais envie d’effectuer cette « petite » mise au point.

Sachez qu’à l’échelle de l’Univers nous ne sommes peut-être pas grand-chose, mais pour eux, tout la haut chez les sans-âme, au sommet de la pyramide, nous représentons bien moins encore !

À suivre.

Olivier

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