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LA GRANDE REINITIALISATION DE TONTON KLAUS (Partie 2)

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

C’est pour cela que le WEF a décidé de consacrer sa 51e réunion, prévue en janvier 2021, au thème du « Great Reset », une réinitialisation complète du système actuel mondial. Le WEF le fait en concertation avec les grandes entreprises, les chefs d’États, les banques centrales et le FMI, afin de construire les bases de leur dystopie : notre monde de demain. C’est précisément dans ce cadre et dans ce but qu’en zone euro, sera lancé un euro numérique géré par des blockchains. Il permettra un contrôle sans précédent de la vie privée des individus.

A partir du moment où l’épargne et les flux financiers personnels (revenus, salaires, remboursement de mensualités etc.) seront «fondus » dans le système numérique global, et non plus atomisés entre de multiples établissements financiers, il suffira à la banque centrale d’appuyer sur la touche « Enter » pour créer de l’argent à volonté ou d’appuyer sur « Suppr. » pour figer les comptes, bloquer tous les virements et toutes sortes d’opérations financières.

C’est le saint Graal dont les autorités monétaires rêvent depuis 1929. N’oubliez pas Christine Lagarde à qui j’ai consacré un article. Ce dont je parle c’est en effet la généralisation du scénario chypriote dont elle expliquait qu’il constituait « une source d’inspiration », un exemple pour l’avenir. Eh bien, nous y sommes ! voici venir l’impossibilité, que dire, l’éradication du risque de retrait massif de l’épargne bancaire ou de son exportation vers d’autres cieux.

Le 3 juin 2020, en avant-première, une visioconférence du WEF a réuni du « beau linge » : rien que des "philanthropes" tous préoccupés du sort des gueux. Y ont participé : le prince Charles, Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, Gina Gopinath, économiste en chef au Fonds monétaire international, et António Guterres, secrétaire général des Nations unies.

Mais également les PDG et présidents de grandes entreprises internationales, British Petroleum (un des plus grands acteurs dans le domaine des énergies renouvelables), Microsoft, etc. Ils ont tous rejoint Klaus Schwab au WEF. Des militants de groupes tels que Greenpeace International et divers universitaires assistaient également à l’événement ou ont exprimé leur soutien au projet de Great Reset.

Pour Klaus Schwab, « le sommet (de janvier 2021) à Davos, qui se tiendra à la fois physiquement et virtuellement, mettra en relation les principaux dirigeants gouvernementaux et chefs d’entreprises avec un réseau mondial de participants présents dans 400 villes du monde entier, pour un dialogue tourné vers l’avenir et animé par la jeune génération. »

Schwab qui avait accueilli « sainte » Greta Thunberg à Davos en janvier 2020, fait ici allusion à la « Global Shapers Community », un énorme réseau de jeunes activistes climatiques opérant dans 400 villes, tous impliqués dans les «grèves climatiques » de 2019 et allégrement financés par les ONG de Georges Soros.

Il également allusion aux 1300 individus déjà formées par le « Climate Reality Project », une organisation très influente pour le climat et bien financée, dirigée par l’ancien vice-président Al Gore, qui siège au conseil d’administration du WEF.

Pour Schwab, « (…) le changement climatique (après la Covid) pourrait être la prochaine catastrophe mondiale ayant des conséquences encore plus dramatiques pour l’humanité. » Il faut donc décarboner l’économie de toute urgence.  Pour y arriver, «tous les aspects de nos sociétés et de nos économies (doivent être (revus, de l’éducation aux contrats sociaux et aux conditions de travail », a-t-il conclu.

Et nous pouvons compter sur la nébuleuse des Fondation européennes et autres ONG toutes « œuvres de bienfaisance » par laquelle les fonds des milliardaires verts anglo-américains transitent pour nous pilonner leur « Eden vert ». Et qui pouvait mieux annoncer cette grande réinitialisation que le Prince de Galles dont l’obsession climatique est bien connue. Ségolène Royal l’avait d’ailleurs fait venir chez nous, en décembre 2015, pour trôner aux côtés de Michael Bloomberg (un des mécènes de Joe Biden), Al Gore et Arnold Schwarzenegger, au sommet de la COP21 aboutissant aux fameux « Accords de Paris ».

« Nous avons une occasion en or de tirer quelque chose de bon de cette crise – ses ondes de choc sans précédent pourraient bien rendre les gens plus réceptifs aux grandes visions de changement », a déclaré le prince Charles, ajoutant que « c’est une occasion que nous n’avons jamais eue auparavant et que nous n’aurons peut-être plus jamais (...) La menace du changement climatique a été plus progressive que la COVID-19, mais sa réalité dévastatrice pour de nombreuses personnes dans le monde entier et leurs moyens de subsistance, et son potentiel de perturbation toujours plus grand, dépassent même ceux de la COVID-19 ».

Enfin, du 9 au 11 novembre 2020, s’est tenue une rencontre baptisée « Green Horizon summit ». Elle réunissait une centaine de décideurs financiers et économiques, tous avides d’examiner comment passer de la théorie climatique à la spéculation verte, c’est-à-dire : le Great Reset de leur portefeuille au détriment de la planète. La rencontre était organisée par le « Green Finance Institute », un bidule financé par le gouvernement britannique, la City et la « Quadrature Climate Foundation », une fondation « charitable » et le WEF. Elle s’est donc ouverte le jour où aurait dû débuter à Glasgow la conférence internationale sur le climat COP26, reportée à 2021 en raison de l’épidémie de couillonavirus.

Dans tous ces endroit on n’y parle que fric puisque, selon les organisateurs, ce sommet avait pour but d’accélérer « l’innovation financière » dans le climat, en promouvant des initiatives semblables à celles des « obligations vertes », véritable scandale auquel j’ai également consacré un article. Atteindre les objectifs de « zéro émission nette » de CO2 « nécessitera une transition économique complète, impliquant chaque entreprise, banque, assureur et investisseur », a renchéri dans un communiqué l’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, qui y voit « la plus grande opportunité commerciale de notre temps ».

J’ai précisé « ancien » puisque désormais Mark Carney est envoyé spécial de l’ONU pour le climat et conseiller du Premier ministre Boris Johnson. Parmi les autres intervenants, on a pu entendre le patron de l’ONU Antonio Guterres, Christine Lagarde, présidente de la BCE ou encore le prince Charles.

Du côté des investisseurs, on pouvait y trouver le co-fondateur de Microsoft Bill Gates, le milliardaire Mike Bloomberg, le partenaire en affaires d’Al Gore, David Blood, ou encore Larry Fink, responsable de BlackRock, celui qui s’est empressé de désosser nos retraites.

Son colossal fonds de gestion d’actifs donne ainsi la priorité au changement climatique en réduisant sa participation aux projets exploitant le charbon, le pétrole ou le gaz. Le dernier jour, 11 novembre, tout ce beau monde a pu savourer la bande-annonce du film de Greenpeace « Our Planet, Too Big too fail », dont le titre est merveilleusement en phase avec l’oligarchie financière qui finance cette ONG, « trop grosse pour faire faillite ».

Commencez-vous enfin à comprendre que tout ce « joli » mécanisme est sur le point d’enserrer la planète dans ses pinces de cancer ?! En septembre dernier, Justin Trudeau, 1er ministre canadien, déclarait lui aussi que la pandémie était une opportunité afin de tout remettre à zéro. L ’idée étant dans l’air depuis longtemps pour qui sait entendre, nous allons donc l’approfondir.

Derrière ce terme anodin se cache en réalité l’idée d’un putsch tyrannique. À elle seule l’expression « great reset » fait référence à un agenda regroupant toutes les aspirations de ceux que l’on nomme « progressistes » dans toute son acception la plus inhumaine et totalitaire : une société de contrôle absolu. Une société ou l’échange, l’identité, la santé, la finance, l’intimité-sexualité, etc., sont contrôlés.

Le tout afin de rencontrer des objectifs planétaires orchestrés de longue date par le WEF. C’est un agenda d’ingénierie sociale longtemps fomenté, et au grand jour, et n’ayant pas suscité l’intérêt de la gueusaille. Pourquoi ? A cause des médias et du conditionnement social.

Suite ici : http://vecteur-douceur.over-blog.com/2020/12/la-grande-reinitialisation-de-tonton-klaus-partie-3.html

Olivier

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