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SION : LA VERITE (Partie 11)

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Retour à la première partie : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2024/01/sion-la-verite-partie-1.html

La résolution 45-130 de 1990 de l’Assemblée générale des Nations unies a accordé aux Palestiniens le droit de résister à l’occupation israélienne « y compris par la force armée ».   Ceci n’autorise pas tout, mais autorise les Palestiniens à se battre. Le problème vient du fait que les Israéliens ne considèrent pas leurs frappes pour éliminer un cadre du Hamas, par exemple, comme acte de guerre, même s’ils utilisent une bombe monstrueuse pour le faire et qu’ils détruisent des familles entières.

C’est tout simplement du deux poids deux mesures. De plus en plus de commentateurs parlent explicitement de vengeance de l’État israélien … sans proportionnalité dans la réponse, sans distinction entre civils et combattants et sans les précautions qui s’imposent face à des innocents.

C’est ce sentiment d’injustice qui alimente la radicalisation islamiste et antisémite. Le recours au droit international est devenu une illusion, car l’Occident n’a aucun intérêt à le faire respecter. Je rappelle, que depuis 1948, l’ONU a émis quelque 400 résolutions concernant ce conflit et qu’Israël ne respecte pas celles qui lui enjoignent de respecter le droit.

Si l’on se met dans leur situation, on constatera qu’il ne reste que la force brutale pour arriver à quelque chose. L’un des principaux facteurs de radicalisation est le sentiment d’injustice. C’est ce que les Occidentaux et les Israéliens n’ont jamais réussi à comprendre et à intégrer dans leurs stratégies de contre-terrorisme.

Ce ne sont pas des valeurs que nous défendons, mais des politiques. En 2014, le gouvernement de François Hollande a encouragé le gouvernement israélien à « prendre toutes les mesures pour protéger sa population ». On peut concevoir de soutenir le gouvernement israélien à protéger sa population, mais de là à soutenir les mesures qu’il prend, c’est la preuve d’une sottise et d’un cynisme rare !

Cela a conduit aux tristes crimes de Mohammed Merah et explique pourquoi, comme vu plus haut, la France a été plus visée par le terrorisme que d’autres pays européens. Tout cela était évitable, si François Hollande et Manuel Valls avaient soutenu Israël avec un peu plus de sensibilité, de compassion et d’intelligence. Trois ingrédients qui semblent manquer à l’ensemble de nos politiciens véreux.

Les Palestiniens sont dans la même situation que les Irakiens après l’invasion occidentale ou les Français en 1940 : ils résistent à une occupation. Mais assez curieusement, alors que nous savons que nos interventions sont illégitimes et illégales, nous nous étonnons que les populations visées résistent ?

Dans les pays francophones, on tend à réagir comme en France : de manière passionnelle. Qu’on le veuille ou non, que l’on accepte ou non nos politiques d’immigrations irresponsables, le fait est qu’une partie de nos populations est de sensibilité musulmane et a de la compassion pour les Palestiniens.

On avait déjà vu le même phénomène à l’égard des Russes, mais le gouvernement Macron n’a à aucun moment dénoncé la violence contre leurs propres citoyens d’origine russe, dans le Donbass. La guerre est déjà une chose terrible. Mais la détermination de nos politiques à nous y entrainer génère des violences secondaires qui sont totalement inutiles et qui seraient parfaitement évitables.

Multiplier les polémiques ne fait pas beaucoup avancer vers un processus de paix ! La violence sur notre sol découle directement de ce manque de volonté d’agir avec intelligence et sensibilité. La bande de Gaza est un territoire tout petit (36x17 km). Lorsque les Israéliens l’on rendue aux Palestiniens (comme le droit international les y obligeait), ils ont systématiquement détruit toutes les infrastructures qui auraient permis une activité économique normale. Aujourd’hui, un rapport d’Amnesty International indique que 95% de l’eau à Gaza est insalubre.

En plus de l’eau non potable, rarement un massacre de civils et d’enfants n’a été aussi intense et massif qu’à Gaza, l’un des endroits les plus densément peuplés au monde. Selon l'Organisation mondiale de la santé, un enfant y est tué toutes les dix minutes. Plus de la moitié de la ville de Gaza a été détruite, y compris les écoles et les mosquées.

Les hôpitaux ne peuvent plus fonctionner. Les boulangeries sont fermées. C’est de la destruction et UN massacre à l'échelle industrielle.

Les gens ne savent plus où aller. Ils ont d'abord été chassés du nord. Mais maintenant c’est le sud qui est attaqué par de lourds bombardements et une offensive terrestre. Selon un haut responsable de l'agence d'aide humanitaire des Nations Unies, les conditions y sont désormais apocalyptiques.

Soins, nourriture, eau, tout manque. Comme les égouts ne fonctionnent plus, des épidémies massives vont se produire. Et pendant ce temps-là, nous tous avons fêté Noel !

En Cisjordanie, en 1976, il y avait environ 3 200 Israéliens. Ils sont aujourd’hui près de 600 000. Aucun pays occidental n’a réagi. Si les Palestiniens pouvaient mener une vie normale, ils ne chercheraient sans doute pas à se battre.  C’est l’approche occidentale du problème qui est pourrie.

Depuis le 7 octobre, en deux semaines seulement, les Israéliens ont tué près de 5 fois plus d’enfants que l’armée russe en 20 mois de guerre Ukraine !  Alors ! quant aux crimes dont on accuse les combattants du Hamas, il y en a certainement. Mais au lieu de se lancer dans des accusations sans fondements et qui justifient le refus de négocier avec les Palestiniens, il faut déterminer avec précision et justice les responsabilités.

Car les témoignages des otages libérés et des rescapés des combats, notamment du kibboutz Be’eri, tendent à montrer que les combattants du Hamas se sont bien comportés avec leurs prisonniers et qu’une grande partie des Israéliens tués l’ont été lors de tirs croisés et souvent par l’armée israélienne elle-même !

Une des valeurs que l’Occident se vante de défendre est le respect du droit. Or, le droit implique que nos médias ne s’arrogent pas celui de déterminer les culpabilités. Celles-ci doivent être déterminées par des enquêtes internationales, impartiales et neutres.

Nous avons déjà vu, dans le cas de l’Ukraine, que nos médias n’ont contribué qu’à aggraver la situation de l’Ukraine et des Ukrainiens, devenus chair à canon pour les intérêts du Deep State américain, à toujours vouloir détruire la Russie. Ils ne cherchent pas à informer, mais à influencer.

Les services israéliens ont souvent été surpris par leur adversaire. Ils n’ont pas su apprécier la situation en 1973, en 1982, et en 2006 ; ils ont ainsi chaque fois été surpris par leur adversaire. Mais cela n’explique pas tout, l’année 2023 a été une année de tensions. Le Qatar a réduit ses contributions aux Palestiniens de la bande de Gaza (y compris le Hamas) conduisant à des troubles sociaux.

En Cisjordanie, les évictions de Palestiniens par les colons se sont multipliées avec la bénédiction du gouvernement Netanyahou et celle de nos gouvernements occidentaux oxydés. Les conditions de détention des prisonniers palestiniens ont été durcies. Et surtout, les violents affrontements sur l’Esplanade des Mosquées avaient déjà déclenché des signaux d’alarme en Israël.

Il est donc difficilement concevable que l’on ait pu ignorer le scénario d’un événement grave. Les Israéliens style BIBI n’ont donc probablement pas été surpris que « cela explose ». Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils le voulaient. C’est l’Ordo Ab chaos à tout prix qui motive le staff Bibi. Et nous, les « Gaulois », si nous ne voulons pas faire le jeu de Sion en étendant le conflit israélien dans notre hexagone, il convient de ne pas sombrer dans leur piège immonde de la confrontation à l’Islam.

Quant à l’aspect communautariste longuement évoqué plus haut, ce ne sont pas les musulmans qui tiennent le pouvoir médiatique en France, ceux qui nous imposent cette immigration forcenée sont facilement identifiables.

Les causes du cosmopolitisme, ceux qui tiennent les banques et qui ouvrent les bras aux migrants ne sont pas les musulmans.

Dans le monde juif actuel se côtoient deux groupes : ceux qui, comme le rabbin Touitou, ne souhaitent qu’une chose, c’est que la France chrétienne soit envahie ; le second groupe, style Éric Zemmour, est plus subtil, il comprend que cet envahissement instigué par leur communauté est en train de leur retomber dessus.

Ceux-là voudraient associer les catholiques, ou ce qu'il en reste, à la lutte contre l’islam qu’ils ont fait venir. Ils désirent désormais s’en protéger, eux.

Du fait du comportement d’Israël envers la Palestine, beaucoup d’entre eux sont devenus non pas des antisémites, mais des anti-juifs qui menacent désormais leur intégrité.

L’intellectuel juif de gauche, mode Attali, monte le musulman contre le catholique blanc, là où l’intellectuel juif de droite, dont l’archétype le plus puissant se retrouve chez Éric Zemmour, monte le blanc contre le musulman.

Zemmour est en quête de conquête, et le fruit de sa requête, ce sont les restants du catholicisme gaulois à opposer aux « vilains » arabes.

Ce que nos dirigeants refusent de comprendre ou font semblant de faire, à contrario des nombreux Français, c’est qu’il existe chez nous des gens qu’on a fait venir pour des motifs économiques, il y a une ou deux générations, et qui ont eu des enfants. N’en déplaise au CRIF, il convient donc d’apprendre à bien vivre avec eux ; en inventant une manière de le faire qui ne soit pas ce multiculturalisme sioniste vecteur de trop nombreux mots sociétaux : ce fameux « vivre ensemble » voulu par une élite judaïque, au même titre que le mouvement woke ou l’exacerbation de toutes les minorités LGBT dont ils n’ont strictement rien à faire, mais qui intensifient bien le clivage.

Ce mal être partout relevé et entretenu par qui vous savez dans leur option Ordo Ab Chaos, ne démontre qu’une seule chose : La démission de l’Etat, de l’Education nationale. Il convient donc de redécouvrir l’assimilation, mais sur une base d’égalité et de respect mutuel entre les individus.

Or, pour les motifs déjà évoqués ici, personne dans la classe politique n’est prêt à entamer ce débat puisque, derrière, le sionisme ordonne de jeter des braises sur des sujets déjà brulants. Tous restent sur le discours de Le Pen des années 80. Et là, quarante plus tard, nos dirigeants se chamaillent pour une énième loi Darmanin, concernant l’immigration. Ce qui ne changera strictement rien sur le fond.

Il faut changer les lois internationales : l’accès Schengen, le contrôle aux frontières, et surtout nos conditions internes ; à commencer par notre système éducatif qui donne tout sauf l’envie d’aimer la France, à une certaine frange de nôtre population et qui rend une autre frange de notre population allergique à souhait, faisant le jeu du sionisme dont le rêve est d’opposer musulmans contre chrétiens.

Mais ça à qui la faute !?

Ce colonialisme anglo-saxon a connu plusieurs itérations, chacune impliquant un type différent de piraterie. Dans sa forme initiale, il s'agissait de rapines pures et simples et de pillage de navires en mer (les galions espagnols en particulier) et de pillage de communautés côtières, souvent par le biais de corsaires : un euphémisme pour désigner des pirates officiellement sanctionnés.

Dans sa forme intermédiaire, cela impliquait l'occupation, principalement des communautés côtières, la nomination d'un gouverneur et le stationnement de troupes, le but pirate global de l'entreprise restant intact : l'extraction de richesses, mais avec l'avantage supplémentaire de maintenir des monopoles de marché pour les industries nationales au niveau impérial.

Divers mouvements de libération nationale au cours du 20e siècle ont mis fin à ce type de piraterie et les industries nationales, pour rester rentables, ont été contraintes de délocaliser leur production, renonçant à la plupart des types d'exportations physiques (sauf armes, matières premières, produits chimiques et déchets) en faveur de services, principalement financiers ; c’est -à-dire l’usure et l’extorsion mode Babylone.

Olivier

Suite ici :

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