Anne, ma sœur Anne ne vois-tu rien venir ? (Partie 4)
Retour à la première partie : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2024/01/anne-ma-soeur-anne-ne-vois-tu-rien-venir-partie-1.html
La diminution des quantités de pétrole disponibles va entraîner des bouleversements importants qu’il est nécessaire d’anticiper. Or ce n’est pas réellement le cas actuellement. D’où l’intérêt primordial de tels articles, en vue notamment d’imaginer d’autres sources alternatives. Tous les experts et les scientifiques du monde tirent les mêmes conclusions. Ils estiment que la demande mondiale en pétrole va croître de 50% d’ici à 2025.
Pour satisfaire cette demande, de nouveaux champs doivent continuellement être découverts et le pétrole produit pour compenser l’épuisement des anciens champs et pour satisfaire la demande mondiale sans cesse elle aussi croissante. Sinon la production mondiale de pétrole ne satisfera plus la demande. Durant le siècle dernier, le développement économique mondial a fondamentalement été façonné par la disponibilité et l’abondance du pétrole bon marché.
Les transitions énergétiques précédentes (du bois au charbon, du charbon au pétrole, du pétrole au nucléaire, du gaz naturel aux schistes et quoi encore… !) ne furent même pas progressives et évolutives. Elles n’existent tout simplement pas. Sur ce sujet épineux, je vous invite à lire ma série :
https://vecteur-douceur.over-blog.com/2023/10/rien-de-nouveau-sous-le-soleil-de-satan-partie-1.html
Lorsque vous l’aurez lu, vous comprendrez que les transitions énergétiques ne sont que de la daube en gelée.
Ainsi, le fameux pic pétrolier sera abrupt et surprenant puisque voulu par l’élite luciférienne dans leur option Ordo Ab Chaos. Le monde n’a jamais fait face à un problème comme celui-ci, le pic pétrolier prendra de vitesse la transition du fossile au renouvelable, car la déesse de la richesse et de la bonne fortune, Vishnu au mille bras, va disparaitre et avec elle ses services.
Sans une préparation massive au moins de 20 ans avant les faits, le monde occidental vivra dans toutes les prochaines années au ralenti et dans l’obscurité.
Le raisonnement est simple, logique et sans équivoque : la société telle que nous la connaissons ne peut subsister sans pétrole. Il est le pilier de l’économie du monde industrialisé, car notre système fonctionne grâce aux hydrocarbures : transports, chauffage, l’eau chaude, l’électricité, les matières plastiques, les produits de beauté, les vêtements, mais aussi et surtout l’agriculture devenue intensive « grâce » aux engrais chimiques, aux traitements herbicides, fongicides et insecticides.
C’est cette superposition de facteurs concomitants qui a permis durant le 20e siècle de multiplier la population mondiale par trois. Tout dans nos vies est conditionné et intégralement subordonné au pétrole.
Sa disparition équivaudrait par conséquent à une décroissance économique dramatique, à l’explosion du chômage massif (des Etats entiers vivant du pétrole) et à la réduction sensible du niveau de vie dans les pays industrialisés. Ce sont donc, selon le souhait de tonton Schwab, famine, désolation urbaine, exodes et mort qui nous attendent si nous ne dénonçons pas rapidement et en masse la falsification des chiffres. Les inexactitudes et les calculs sur l’avenir du pétrole sont l’objet d’une monstrueuse escroquerie intellectuelle.
Les hommes politiques ne veulent pas parler de catastrophe, car cela supposerait qu’ils apportent des remèdes, ce qu’ils savent impossible. Les pays producteurs exagèrent leurs ressources car elles reflètent le patrimoine financier que les Etats valorisent ou déprécient selon leur intérêt du moment. Pour les compagnies pétrolières, l’enjeu est évident. Leur valorisation boursière dépend en effet des réserves dont elles peuvent se prévaloir.
Nous consommons plus de 86 millions de barils par jour dans le monde, la théorie de la substitution, à terme, du pétrole, laisse perplexe les experts indépendants. En effet, ils prédisent également une déplétion pour le gaz naturel (2030) et le charbon (2050), ressources tout aussi épuisables que le pétrole. Le pétrole et le gaz représentent aujourd’hui 60% de la consommation énergétique.
Leur déplétion va nécessiter soit de réduire la consommation, soit de se tourner vers d’autres sources d’énergie, il n’existe pas de remplaçant unique au pétrole qui attendrait son tour en coulisse, mais plusieurs énergies de substitution en retard de maturation. Le futur énergétique sera pluriel.
L’information, la vraie (pétrole abiotique), est détenue par les Etats et les compagnies pétrolières assujettis à « l’élite qui nous veut du bien » et le secret est de règle. Alors, lorsqu’on nous parle de transition énergétique, relisez donc mes articles consacrés à une transition qui n’a jamais eu lieu. Au mieux pouvons-nous parler de superpositions énergétiques.
Quant au "méchant CO2", me concernant, je ne cesserais jamais de l’aimer car il est source de vie. D’ailleurs sur ce sujet voici ce que déclarait feu Freeman Dyson (1923-2020), un physicien théoricien et mathématicien britannique-américain. Pour lui, la Terre entière est plus verte grâce à l'augmentation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Selon lui, comme je l’indique dans Tonton Malthus, les modèles informatiques aident à comprendre le climat, mais ils sont très mauvais pour le prédire.
« Comme mesurée depuis l'espace, la Terre entière devient plus verte à cause du dioxyde de carbone, donc cela augmente les rendements agricoles, les forêts et augmente la croissance du monde biologique, et c'est plus important et plus certain que les effets sur le climat. », avait déclaré Dyson lors d'une interview avec Conversations that Matter en 2015.
Freeman Dyson, était un physicien théoricien et mathématicien américain d'origine britannique, connu pour ses travaux sur la théorie quantique et la physique de la matière. Il était l'une des figures les plus célèbres de la physique du 20e siècle. En 2006, Dyson a publié « The Scientist as Rebel », dans lequel il remettait en question le rôle de l'activité humaine dans le générateur climatique.
Dans une interview accordée à Physics World en 2008, il a déclaré que l'argent dépensé pour lutter contre le changement climatique devrait plutôt être ciblé sur « d'autres problèmes plus urgents et plus importants, tels que la pauvreté, les maladies infectieuses, l’éducation publique et santé. Il a également déclaré que réfléchir aux avantages potentiels du changement climatique « ne nous fera aucun mal ».
En 2015, il rejoint Stuart McNish, animateur de Conversations that Matter . « Il y a un changement climatique provoqué par l'homme », a-t-il déclaré. « La question est de savoir combien et si c'est bon ou mauvais. Tout d'abord, nous ne comprenons pas les détails. C'est probablement beaucoup moins qu'on le prétend généralement et le plus important est que le dioxyde de carbone a d'énormes effets non climatiques qui sont extrêmement favorables [et] qui ne sont pas pris en compte », a-t-il déclaré.
Comme mesurée par les satellites, « la Terre entière devient plus verte à cause du dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère ». Dyson a commencé à étudier les effets du dioxyde de carbone (CO2) présents dans l'atmosphère sur la végétation « il y a 37 ans », c'est-à-dire vers 1978. Il a expliqué que l'augmentation du CO2 entraîne une augmentation des rendements agricoles, des forêts et de toutes sortes de croissance dans le monde biologique. « Et c'est plus important et plus certain que les effets sur le climat », a-t-il déclaré.
Lorsqu'il a commencé à étudier les effets du CO2 sur les plantes, il a pensé que cet effet pourrait être d'environ 10 %. Mais 35 ans plus tard, il a découvert que ce chiffre était d'environ 25 %. Le CO2 a augmenté d'environ 40 % et «environ la moitié de cette somme a été consacrée à la végétation », a-t-il déclaré. « C'est extrêmement bénéfique à la fois pour la production alimentaire, mais aussi pour la biodiversité, la préservation des espèces et tout ce qui est bon. » Cela vient de preuves observables, a-t-il ajouté.
Mais surtout ce qui est à retenir ce sont ses propos concernant les « modèles » et l'idée selon laquelle ils sont de bons prédicteurs, il a rappelé ce que l'expert climatique japonais Suki Manabe, qui a développé le premier modèle liant le réchauffement du climat de la Terre à l'augmentation du CO, dans les années 1960, a toujours dit : "Ces modèles climatiques sont d'excellents outils pour comprendre le climat, mais ce sont de très mauvais outils pour prédire le climat."
En effet, comme je l’explique dans Tonton Malthus, ce sont des modèles qui ne contiennent que quelques facteurs, alors que notre monde réel est bien plus compliqué que les modèles. Le changement climatique est trop complexe et implique trop de facteurs.
Depuis des années, je vous parle de notre soleil comme chef d’orchestre climatique. Or, certains climatologues affirment à tort qu’il n'a aucun effet parce que sa température ne change pas. Mais c’est son activité qui change.
Par activité, Dyson fait référence aux taches solaires et aux orages magnétiques. « Ils fluctuent très fortement avec le cycle de 11 ans et nous constatons un effet sur le climat », a-t-il déclaré. J’ai déjà, à de nombreuses reprises mentionné le Petit Âge Glaciaire, qui s'est produit au 17e siècle, et qui a également coïncidé avec le moment où le Soleil s'est endormi pendant environ 70 ans.
Tout comme je l’ai fait, Dyson déclare à ce sujet : « Il existait une chose appelée le Minimum de Maunder, lorsque les taches solaires n'apparaissaient tout simplement pas et qu'en même temps il y avait un climat très froid en Europe. C'est donc une preuve assez solide de corrélation.
Mais il existe désormais des preuves et des enjeux directs des observations modernes. L'autre truc des alarmistes du climat est de retirer la vapeur d'eau ‘de l'équation’.
La vapeur d'eau représente environ 90% de l'atmosphère. Donc, vous ne pouvez pas retirer la vapeur d'eau de l'équation. C'est bien [de négliger la vapeur d'eau] si vous voulez parler de Mars, car il n'y a pas de vapeur d'eau sur Mars. Le CO2 est tellement bénéfique à d'autres égards qu'il serait insensé d'essayer de le réduire. Le fait est que le dioxyde de carbone va augmenter, nous continuerons à brûler du pétrole et du charbon et cela nous fera probablement du bien, la Terre deviendra ainsi plus verte. »
Néanmoins, de monstrueux enjeux financiers font que nous devons décroitre et combattre le « méchant » dioxyde de carbone. Certains idiots proclament même que cette transition est source de nouvelles richesses, puisque de nouvelles filières technologiques viennent remplacer les polluantes Ah bon ! C’es compter sans le « péril jaune » et sa « nouvelle invasion chinoise » du solaire, des éoliennes et des voitures électriques en Europe.
L’Europe « verte » du solaire, de l’éolien et des voitures électriques, est de plus en plus influencée par la Chine.
Après avoir détruit une grande partie de l’industrie européenne dans ce secteur par des années de concurrence déloyale, la Chine est désormais le principal bénéficiaire de la décarbonation européenne, telles que : voitures électriques, batteries, panneaux solaires, éoliennes et bien entendu tous les composants de tous ces produits. « China Standards 2035 », la suite du plan « Made in China 2025», montrent que le Parti communiste chinois veut dominer les projets industriels dans le monde entier.
Avec « Standards 2035 », Pékin va encore plus loin. Elle veut ainsi dominer les nouvelles technologies comme l’IA et le Big Data en développant elle-même les normes technologiques et en les exportant sur le marché international. Et tous les autres devront ensuite se conformer à ses normes.
Olivier
Suite ici : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2024/02/anne-ma-soeur-anne-ne-vois-tu-rien-venir-partie-5.html