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RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL DE SATAN (Partie 4 )

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Au 20e siècle, le pétrole sert à faire rouler les voitures et le charbon à les produire (sidérurgie, verre, électricité). Et ce n’est certainement pas Ford qui me contredirait ! On n’a jamais réalisé de transition énergétique et, hormis d’énormes mensonges, ce n’est certainement pas le vieux Schwab qui changera la donne.

Et question mensonges, j’en reviens au principal outil des réchauffistes : le GIEC.

Il est composé de trois groupes : le premier s’occupe du constat physique sur le climat, le deuxième s’occupe des impacts et le troisième s’occupe des scénarios de transition. Or, le GIEC fait reposer ses thèses sur l’idée que, de par le passé, on a effectué des transitions. Dans le chapitre deux de son dernier rapport paru en avril 2022, il est affirmé que les transitions pourraient avoir lieu beaucoup plus vite que par le passé.

Alors que ce fameux passé n’en a connu aucune.

Toutes les courbes de CO2 prouvent que les guerres, les crises et même couillonavirus n’ont aucune incidence sur la production de CO2 dans l’atmosphère. Or, on nous parle de décarboner l’économie avant 2050 ! Pour le GIEC, il faut donc avoir diminué nos émissions de 40% d’ici 2030. De quoi déjà nous renvoyer à l’âge de pierre. Pourquoi ?

Parce qu’à part les pays ayant connu des crises profondes style Corée du Nord et Cuba qui, même au prix d’embargos drastiques, n’ont même jamais atteint des niveaux aussi bas. Pire, eux devaient se restreindre faute d’approvisionnement alors que nous, nous devrions nous serrer la ceinture alors que ces mêmes ressources existent encore et toujours.

Toutes leurs histoires de pic de production pétroliers ne sont que mensonges orchestrés.

Ce qu’on invente maintenant, a un énorme temps de diffusion, et n’a donc aucun impact sur les objectifs fous de décarbonation d’ici 2050. En effet, ce qui fait notre quotidien a souvent été inventé il y a longtemps. L’automobile remonte à 1880, et en France ; sa vraie diffusion en masse n’a commencé que durant les années 60. Mon père a eu sa première voiture, une 2cv, en 1969.

Exception peut-être des USA ou la chose a pris moins de temps, environ 40 ans.

Néanmoins, c’est cette notion de « transition énergétique » qui semble avoir joué un rôle clé dans nos esprits, depuis les années 90, où l’on parle vraiment du climat dans le public, impliquant l’idée pernicieuse qu’il faut effectuer une transition qui sera gérable technologiquement.

C’est un déni du changement climatique qui passait alors par l’idée diffuse d’une transition énergétique. Le discours était un peu : « Pas la peine de s’affoler puisqu’il y a une transition en cours ! »

En réalité, durant les années 50, le discours sur la transition énergétique viendra surtout d’un petit noyau : celui des savants atomistes de l’AEC. La Commission de l'énergie atomique des États-Unis (United States Atomic Energy Commission, ou AEC) est un organisme fédéral établi dans le but de promouvoir et de contrôler le développement pacifique des applications atomiques et nucléaires tant au niveau scientifique que technique.

Tous ces individus sont des néomalthusiens obsédés par les limites productives de Gaïa. Ils sont persuadés que le nucléaire constitue le suppléant idéal aux défis environnementaux.

Marion King Hubbert (1903-1989), un géophysicien américain, travaillait notamment dans les laboratoires de recherche de Shell à Houston, il travaillait aussi pour l’AEC qui désirait se débarrasser des déchets nucléaires dans des puits de pétrole abandonnés.

Bien que peu réceptif à l’idée, Hubbert, en tant que grand théoricien du pic pétrolier, va néanmoins faire les choux gras de l’AEC dans le sens où il est l’instigateur comme quoi, il n’y a pas tant de pétrole que ça (courbe de Hubbert).

Pour eux qui pensent avoir découvert la clé du futur de l’humanité avec une énergie propre et inépuisable, Hubbert, c’est du pain béni. Ils pensent l’énergie à des horizons lointains, et commence donc à parler transition. Dès la fin des années 60, bien avant le choc pétrolier organisé de 1973, ce sont eux qui commencent à populariser la crise énergétique.

Vous connaissez mes « tendances complotistes » ! C’est à se demander si des blackouts du style de la panne de courant nord-américaine de 1965 ne furent pas orchestrés dans ce sens?  L’importante perturbation électrique du 9 novembre 1965 affecta même une partie de l'Ontario au Canada, ainsi que les États du Connecticut, Massachusetts, New Hampshire, New Jersey, New York, Rhode Island, Pennsylvanie, et le Vermont.

Plus de 30 millions de personnes réparties sur 207 000 km2 furent privées d'électricité durant 13 heures et 800 000 usagers furent bloqués dans le métro new yorkais.

Aubaine pour l’AEC qui en profitera pour dire que le pays va connaitre une crise énergétique, s’il ne finance pas rapidement l’installation de réacteurs. Cerise sur le gâteau ! 1973 sera pour eux la surprise positive. C’est à partir de ce choc pétrolier que l’idée de choc énergétique va devenir commune et entrer dans les mœurs. À travers cela, c’est l’idée de transition qui fait son p’tit bonhomme de chemin.

Alors qu’en fait, comme expliqué plus haut, il n’y a jamais eu de transition énergétique. Le bois fait son chemin grâce au pétrole. Située en Albion, la centrale électrique de Drax est une centrale thermique à bois, anciennement à charbon située au Royaume-Uni dans le Yorkshire du Nord. Elle consomme 80% des granulés de bois importés des États-Unis.

Avec le charbon, elle était la plus grande centrale thermique d'Europe. Elle consomme chaque année entre 6 à 12 millions de m3 de bois.

Ce qui est beaucoup plus que ne consommait l’Angleterre au 19e siècle. Ce bois est coupé par des engins fonctionnant au pétrole. Transformé en copeaux dans des machines qui fonctionnent au diesel et transporté à travers l’Atlantique dans de gros navires hyper polluants. Ou se trouve alors le rapport de substitution dans cet enchevêtrement énergétique ? En effet, plus on a de pétrole et plus on produit de bois. Un bois fortement utilisé dans les pays riches pour la construction des maisons individuelles.

Alors que le bois semble séparé du pétrole par le charbon, dans nos grandes fresques énergétiques, on voit bien que le bois se modernise grâce au pétrole. Quant au charbon, il est toujours extrêmement utilisé, avec la Chine qui, début des années 2000 (2008), explose le quota américain de consommation.

Un charbon qui s’est extrêmement modernisé avec de grandes machines souterraines qui l’extraient, ou dans des mines à ciel ouvert. Sans oublier toutes les matières produites à partir du charbon : béton armé, voitures, acier (70% de l’acier mondial se fait à partir du charbon).

Le total d’utilisation des énergies fossiles utilisées prouve que depuis les années 70, 80% de l’énergie utilisée est fossile. Au cours des 30 dernières années, l’humanité a émis autant de CO2 que durant les 130 années précédentes. De 280 ppm avant la révolution industrielle, on est passé à 410 ppm. Soit 130 ppm en plus et très concentrées dans les pays les plus riches : +32 pour les USA, +41 pour l’Europe, +18 pour la Chine et +39 pour les autres pays.

A côté, le renouvelable qui comprend par ailleurs l’hydroélectricité (barrages depuis le début du 20e siècle) ancienne est en minorité. Ainsi, malgré les innovations, on ne fait nullement disparaitre l’ancien. Le béton n’a pas fait disparaitre la brique, par exemple.

Néanmoins, Drax qui produisait 7 % de l'électricité de l’Angleterre en 2010. S’est progressivement reconvertie à la biomasse à partir de cette date et sa part dans la production atteignait 75 % en 2016. En 2018, quatre des six unités étaient converties à la biomasse.

Les deux unités restantes devraient être remplacées par des turbines à gaz à cycle combiné afin de remplir l'engagement du gouvernement de sortir du charbon d'ici 2025. À partir de mars 2021, la centrale n'utilisait plus de charbon.

Alors que les fossiles sont fondamentalement liés, l’Occident oxydé cherche à nier cette évidence. « L’autonomie recherchée » engage la fin de cette symbiose entre fossiles : c'est-à-dire pour extraire du charbon il faut du pétrole et inversement. C’est du jamais vu, impossible à réaliser à échelle humaine.  

Et pourtant … cela n’empêche pas le groupe trois du GIEC, dans son rapport de 2022 (2900 pages) de prononcer 2400 fois le mot transition et 23 fois le mot décroissance.

En fait, comme l’affirment de très nombreuses institutions dont l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le GIEC, le World Economic Forum, etc., sans capture du CO2, les objectifs de décarbonation des trois prochaines décennies n’ont aucune chance d’être atteints. On en arrive alors à la géo-ingénierie à la tonton Gates. Alors qu’on a passé des siècles à l’extraire du sol à coup de trilliards, on voudrait recapter le CO2 dans l’atmosphère pour le remettre dans le sol.

Relisez donc mon article sur ce sujet : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2023/09/lorsque-la-connerie-atteint-des-sommets.html

Sachez le bien, le premier rapport fait sur le changement climatique remonte à 1965 à destination du président américain Johnson. Nulle part il n’y est question de décarbonation. Néanmoins, outre les particules soufrées envoyées dans l’atmosphère, nos apprentis sorciers ont deux projets.

Financés par le gouvernement américain pour plus d’un milliard de dollars, ils devraient permettre en Louisiane et au Texas de capter dans l’atmosphère et stocker ensuite deux millions de tonnes de CO2 par an.

Cette technologie expérimentale baptisée DAC est à la fois énergivore et coûteuse car le CO2 dans l’atmosphère est par nature très diffus, 420 parties par million, environ 0,04%. Mais pour qu’elle ait un impact sur le réchauffement climatique comme le préconisent les institutions citées dont l’Agence internationale de l’énergie, il est essentiel qu’elle passe rapidement à un stade industriel.

Il existe deux procédés différents de cette technologie. La capture et le stockage du CO2 (CCUS) lors de processus industriels et le captage direct dans l’atmosphère (DAC).

Ce dernier en est encore à un stade presque purement expérimental. Le DAC extrait le CO2 déjà présent dans l’air, via de grands ventilateurs et des procédés chimiques.  Preuve que sous prétexte de changement climatique anthropique on peut tout faire, tout dire, et même vouloir réaliser les pires aberrations au nom de leur NOM ; car les cons ça ose tout !

Olivier

Suite ici : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2023/10/rien-de-nouveau-sous-le-soleil-de-satan-partie-5-et-fin.html

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