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Retour sur le climat : le vrai (Partie 19)

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Retour à la première partie : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2023/01/retour-sur-le-climat-le-vrai-partie-1.html

COPCOPCOP CODE, rock and roll des enculés !

Si on les écoute tous ces cons, on sera bientôt beaucoup à finir comme ça, et seuls les popcorns sauront remonter en surface !

(COP), ce n’est pas pop, c’est l’acronyme dont on nous casse régulièrement les oreilles pour « Conferences Of the Parties ». Ce sont ces fameuses réunions annuelles arrosées au champagne et au caviar où nos « braves guerriers » de l’apocalypse s’autorisent à penser « sauvetage » de la terre.

Ce sont tous les signataires de l’accord international sur le climat initié par le « Sommet de la Terre » de Rio en 1992. Parmi toutes les COP, la plus célèbre, au niveau burlesque, au point d’en dépasser Les Bronzés font du ski, aura été la COP15, une des toute « dernière chance de sauver la planète », à Copenhague, il y a quatorze ans.

Effectuons donc un p’tit retour en arrière, en 2009 pour être exact. L’instant était grave car la mise en scène avait pour objet principal de dénoncer la croissance des émissions de CO2, qui allait entraîner un réchauffement brutal de la planète, lui-même causant la fonte des glaces polaires, d’où une inexorable montée des eaux qui allait, non moins inexorablement, noyer les Maldives et bien d’autres pays « pauvres ».

Il convenait donc d’obtenir des institutions internationales les milliards qui allaient permettre de sauver ces pauvres gens de l’engloutissement aux Maldives et dans d’autres États insulaires.

Il y avait eu un immense élan international d’opinion, orchestré par les mouvements écologistes, avec l’appui des médias. Les dirigeants de la « planète en danger » avaient enfin été convaincus de l’imminence de la « catastrophe climatique ».

Ils s’étaient ainsi « tous » déplacés pour célébrer l’événement. Cuiller de caviar à la bouche et coupe de champagne à la main, ils allaient tous pouvoir figurer sur la photo de famille et dire à leurs p’tits enfants : « J’étais là, j’y étais le jour où, ensemble, nous avons terrassé l’hydre et célébré la fin du gaz diabolique et le début d’une nouvelle ère de PAIE et d’amour de l’argent vert. »

Devenu superstar après son show aquatique, le Président des Maldives, lui, premier arrivé à Copenhague, avait galvanisé les foules en formulant, dans un meeting son engagement à faire des Maldives, en dix ans, le premier pays à atteindre l’objectif « zéro carbone ».

Afin de lui faire plaisir, lui, Président d’un pays qui coulait et coule encore (mais des jours heureux), on avait invité la star de Titanic, Leonardo Di Caprio. Tout un symbole ! Et pour fêter cela, il y aurait du caviar à la pelleteuse et du champagne dans les jacuzzis.

Quatorze années après, les Maldives sont toujours là, et bien là, un fleuron du tourisme international. Pour y aller, nul besoin de bottes en caoutchouc ou de scaphandre autonome, non rien de tout cela, un simple string et beaucoup de pognon suffisent !

Dans cette course au « sous-développement durable » qui lui permettrait de faire plus que les meilleurs, les Maldives partaient mieux placés que la France, alors au 149e rang des dégueulasses producteurs de carbone : « salauds de Gaulois ! » Malgré cet avantage certain, le gain de 110 places pour parvenir au premier rang restait une gageure car la compétition était rude tant certains avaient pris de l’avance.

Parmi les plus difficiles à déloger figuraient les 5, premiers ex-æquo, qui se livraient et se livrent encore une lutte acharnée pour le podium et dont les émissions étaient déjà réduites à 0,01 tonnes (d’équivalent carbone) par an et par habitant (159 fois mieux que la France, et 90 fois mieux que les Maldives), j’ai nommé : le Burundi, le Tchad, le Mali, le Congo ex-Zaïre et la République Centre Africaine.

Ils s’étaient donc « tous » déplacés non pas pour voir mourir la Mama, mais pour COP15, la « dernière chance de sauver la planète », pour y décider des voies et moyens de réduire « l’empreinte carbone » des terriens.

Ce fut beaucoup mieux que le Festival de Cannes, le sommet de la démesure avec 98 chefs d’État, des dizaines de milliers de délégués, et presque autant d’activistes environnementaux. Tous les merdias étaient présents, des milliers de journaleux, moult limousines et avions privés.

Bref tous ces bien-pensants allaient générer en une quinzaine de jours, plus que la quantité totale de CO2 émise par les 10 pays du monde les plus frugaux en cette matière abjecte autant que satanique, voire luciférienne : le CO2.

À chacun des COP, qui depuis Copenhague se sont déroulés dans un silence médiatique sépulcral, on assiste, pour simplifier, en marge des ripailles et célébrations festives, à une discussion courtoise entre plusieurs camps.

Il a celui qui réclame des milliards par centaines en compensation des dommages qui seraient occasionnés par les conséquences du réchauffement climatique découlant du malfaisant CO2. Le mieux étant de leur donner l’argent, tout de suite, dans des valises en carton recyclable, afin qu’ils puissent se préparer convenablement au désastre.

Les plus actifs de ceux-là ne sont pas ceux de l’oasis, mais les membres de l’AOSISAlliance of Small Island States »), un groupe de pression onusien important, puisque représentant 44 États et 28% des pays en voie de développement.

Parmi eux, ces malheureux menacés d’engloutissement, on sera surpris de découvrir Trinité-et-Tobago, membre de l’OPEP, deuxième rang mondial des émissions de CO2 par habitant (les Yankees n’étant que 12e).

Mais, mieux encore, prenons de la hauteur, car on sera aussi surpris de découvrir Sainte-Lucie parmi les membres de l’AOSIS cette charmante destination de vacances des caraïbes, culminant à près de 1000 mètres.

De l’autre côté, nous avons les méchants, tous ces salauds de pollueurs des pays développés, les responsables désignés de la « future catastrophe certaine ». Ils sont tristes, ils regrettent, et pourraient éventuellement être d’accord sur le principe, à condition qu’on remette à plus tard les modalités pratiques d’évaluation et de paiement de la rançon.

Puis, nous avons également l’arbitrage avec lequel il faut compter, ou plutôt qui savent COMPTER. J’ai nommé l’ONU et ses porte flingues, les ONG écologistes, qui soufflent le feu sous la marmite, car ils ont un intérêt commun à ce que la barre soit placée le plus haut possible.

En effet, l’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il assoie le pouvoir. Et là, le gros cul, pardon, leur pouvoir est directement fonction de la densité de la pluie de milliards de dollars, car ce sont eux qui ont la charge de répartir la rançon ou plutôt le peu qui en restera lorsqu’ils auront prélevé chacun leur part respective.

Hormis les combattants et l’arbitre, vous avez également les spectateurs qui observent. Parmi eux, certains se marrent vraiment en se frottant les mains. En effet, la Chine et l’Inde ne peuvent ignorer le débat, car cela leur rapporte beaucoup, bien que le développement économique et tout le CO2 qui va avec soit l’absolue priorité.

Ils veulent bien accepter les transferts (de votre poche dans la leur) destinés à leur permettre d’améliorer leur efficacité énergétique, mais ils refusent absolument d’accueillir les ONG qui auraient la charge de les contrôler.

Le monopole absolu dont dispose la Chine sur le secteur stratégique des terres rares (95% de la demande mondiale, il y a peu) lui donne un intérêt particulier à ce que les pays riches se ruinent à son profit en coûteux jouets, notamment les éoliennes et autres panneaux solaires qu’on ne peut fabriquer sans « terres rares ».

La Chine joue donc « gagnant-gagnant » ce qui veut dire ici qu’elle gagne deux fois : l’argent qu’on lui donne pour « améliorer son efficacité énergétique » et l’argent qu’on lui donne pour acheter ces jouets qui font tant plaisir aux écologistes (cette merde verte) sans pour autant réduire d’un iota nos émissions de CO2.

À chacun des COP, on frôle la catastrophe et la machine menace d’imploser, mais, en final, le fric l’emporte et on arrive toujours à un accord qui sauve l’essentiel : ne pas interrompre les rendez-vous annuels entre copains si propices au tourisme et les bons gueuletons climatiques. L’impératif est que les COPS demeurent VERTES et VERTUEUSES.  On doit rester dans du durable et du renouvelable, bordel !

Une belle feuille de route se doit d’être assortie d’un gentil compte rendu final : « Mes chers amis, la conférence internationale sur le réchauffement climatique s’est terminée aujourd’hui avec un bel accord. Il en résulte que nous devons envisager les futures discussions destinées à décider des futures réunions préparatoires à la prochaine réunion plénière concernant une réduction du méchant CO2 dans l’avenir. L’ONU se félicite de nos accords, étape décisive dans la prévention d’un futur réchauffement climatique. »

À SUIVRE SI ON ME LAISSE ENCORE ECRIRE.

« Victime de mon succès », je fais l’objet d’un déréférencement Sauvage de la part des GAFAM, si vous désirez m’aider, le minimum que vous puissiez faire, c’est de cliquer sur les liens si dessous afin de faire remonter mon référencement. D’avance merci.

Quant à celles et ceux qui veulent en savoir plus, j’ai ceci :

https://www.thebookedition.com/fr/tonton-malthus-est-revenu--p-381845.html             

Olivier

Suite ici :   https://vecteur-douceur.over-blog.com/2023/03/retour-sur-le-climat-le-vrai-partie-20.html

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