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SION : LA VERITE (Partie 4)

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Retour à la première partie : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2024/01/sion-la-verite-partie-1.html

Certains prétendent que ses rédacteurs auraient puisé dans un mythe de la création, originairement mésopotamien, édité et augmenté par des scribes hébreux.

En outre, le terme « sémitique » fait référence à un groupe de langues. Au nord-ouest, ceux qui utilisaient cette langue étaient les Cananéens (y compris les Phéniciens, les Puniques, les Amoréens, les Édomites, les Moabites et les Hébreux) et les Ougarites. Les peuples sémitiques du sud comprennent les pratiquants des langues sud-arabes modernes et des langues sémitiques éthiopiennes.

Le fait que certains juifs (les Israéliens) aient ensuite ressuscité artificiellement et appris l'hébreu, ne veut pas dire grand-chose : ils auraient pu se contenter du yiddish, ce dialecte allemand autrefois parlé par la plupart des juifs européens dont certains sont devenus sionistes. Est-ce pour autant une langue sémitique ? Non, elle est germanique. Par conséquent, linguistiquement, les juifs ne sont pas sémites.

Les juifs sont-ils une désignation génétique ? Non, selon la loi juive, tout ce qu’il faut pour être juif, c’est avoir une mère juive. En conséquence, les tests génétiques montrent que les juifs sont pour la plupart européens, avec des éléments aléatoires de ceci et de cela. Mais certains étaient également socialement isolationnistes et souvent ostracisés, ce qui les a amenés à devenir consanguins et à accumuler une charge excessive d'anomalies génétiques.

Ainsi, génétiquement, les juifs sont des Européens aléatoires, mais les groupes les plus isolationnistes se distinguent par un étrange regroupement de pathologies et d’anomalies génétiques.

Les juifs sont-ils une tribu ? Peut-être qu'ils étaient tribaux dans un passé lointain, mais à ce stade, la grande majorité d'entre eux n'adhèrent à aucune sorte de structure de gouvernance ou d'allégeance tribale. La grande majorité d’entre eux sont citoyens d’un État moderne.

Les juifs sont-ils une religion ? Il s’agit d’une caractéristique particulièrement étrange : la majorité sont soit athées, soit agnostiques, soit simplement désintéressés des questions de foi. Cependant, afin de conserver leur identité juive, ils ne doivent appartenir à aucune autre religion. Ainsi, pour les juifs, l’identification religieuse est avant tout une question de rejet et non d’inclusion.

Ils peuvent ou non épouser le judaïsme, mais ils ne doivent épouser aucune autre foi. Un juif peut épouser un gentil (goy), ne jamais mettre les pieds dans une synagogue, manger non casher, travailler toute la journée de chaque sabbat, ne pas s'embêter avec la circoncision ou la Bar Mitzvah pour ses enfants, être un athée militant, et être toujours juif, mais… il ne peut pas être baptisé !

Étant donné que la grande majorité des juifs sont venus habiter des terres chrétiennes ou musulmanes et qu’ils sont en grande majorité athées ou agnostiques, leur religion peut se réduire à un seul et unique crédo : le rejet de Jésus-Christ (que les musulmans acceptent eux, mais comme prophète).

Compte tenu de tout ce qui précède, les juifs ne sont pas génétiquement distincts, ni linguistiquement distincts, ni culturellement distincts et ils ont une identité religieuse principalement négative (non à Jésus). Qu’on ne vienne surtout pas alors parler de « judéo-christianisme » : ça ne veut rien dire ! Et pourtant, la grande majorité des Israéliens croient qu’Israël leur appartient parce que Dieu le leur a dit.

De nombreux juifs croient que Dieu leur a dit que la terre d’Israël leur appartenait. En outre, ils utilisent cette logique du « Dieu nous l’a dit » comme justification pour forcer les Palestiniens sémites à quitter leurs terres et les diviser sur des parcelles de terre de plus en plus petites, en Cisjordanie ou dans le plus grand camp de concentration du monde appelé Gaza.

Tout se résume aux textes hébreux fondateurs (Torah), principalement contenus dans divers livres de l’Ancien Testament. « L'Éternel apparut à Abram et dit : « Je donnerai ce pays à ta postérité. » (Genèse 12 : 7) La Bible est un livre, et pour être compris, il faut d’abord l’interpréter. Qu’on y croie ou pas, que ces textes vieux de milliers d’années soient vrais ou faux importe peu.

L’imaginaire pave nos rues chaque jour davantage (NASA, covid-19, « méchant CO2 », Ukraine, « méchant Poutine », etc.). Même s’il est faux pour Israël de croire que la terre d’Israël mentionnée dans un livre vieux de 3.000 ans constitue la propriété actuelle de ceux se disant juifs ; le fait que des millions d’entre-eux y croient rend hélas la chose matérialisable et vraie.

Même si tenter de juger de son statut politique sur la base du contenu biblique est manifestement insensé, le fait que des millions y croient en fait PLUS QUE JAMAIS une réalité dangereuse pour le monde entier.

Cependant, certains juifs ultra-orthodoxes adhèrent étroitement à la Torah en tant que document spirituel, sans lui imposer d’interprétation politique. Pour eux, l'État politique d'Israël est une abomination, un sacrilège et un acte de blasphème. En faveur de cette position, ils brandissent des citations bibliques.

Pour celui qui s’intéresse à l’histoire, qu’elle soit biblique ou non, il est juste de dire que les royaumes, gouvernements et États juifs n’ont pas été très stables. La tentative la plus récente des juifs de créer un État s'est très mal terminée, il y a près de 2000 ans : Rome a gouverné la Palestine de 63 avant JC à 66 après JC (130 ans), mais les juifs ont fait des sujets romains gênants et querelleurs et tout s'est mal terminé avec la destruction de leur temple à Jérusalem et la population a été soi-disant « dispersée ».

Beaucoup plus proche de nous, les juifs occupaient une place très importante dans l’administration bolchevique, après la Révolution russe. Ils ont causé beaucoup de dégâts avec leur fanatisme marxiste et ont ensuite été relégués et partiellement éliminés par Staline, avec leur leader fanatique Trotski.

Désormais, expliquant beaucoup de choses, les juifs néoconservateurs sont remarquablement nombreux chez l’oncle Sam, dans le cabinet Biden. Là-bas, qui que tu sois, tu n’accèdes pas au pouvoir sans être sioniste, même Trump, celui qui a ébranlé le Deep State, n’y fait pas exception.

L’effort sioniste actuel en Palestine, qui s’étend de 1948 jusqu’à aujourd’hui (bientôt 76 ans), peut être décrit comme une domination américaine. Les deux principaux centres de population juive se trouvent en Palestine et aux États-Unis, divisés plus ou moins également, et les juifs américains ont utilisé avec succès leur influence politique pour soutirer des dizaines de milliards de dollars par an de largesses américaines pour maintenir leur population juive à l'avant-poste palestinien.

Parlons-en de ces juifs américains ! Ils ont joué un rôle de premier plan dans la vie intellectuelle et politique américaine tout au long du 20e siècle et jusqu’à aujourd’hui, dominant de plus en plus la littérature, l’université, la médecine, le droit, les médias et le show-biz. Chose qu’entre parenthèse vient de dénoncer Dominique de Villepin, pour la France ; se faisant pour cela vilipender et toujours par les mêmes, Attali en tête. Il est évident que le fait d’avoir pratiqué l’usure avant tout le monde fait de vous quelqu’un de riche, et la richesse c’est le pouvoir de PERSUASION.

Cette domination s’étend bien entendu au monde des affaires et les gouvernements aussi. Comment ?  Aux USA, cette domination s’est faite grâce à une assimilation culturelle presque totale. C’est-à-dire en se souciant davantage de leur pays d’accueil que de leurs origines ancestrales.

Les juifs américains ont également été des acteurs majeurs de la gauche politique au cours des cent dernières années, en particulier au sein du parti Démocrate. On leur doit en particulier ce fameux wokisme, centré sur « les questions d'égalité », de justice et de défense des minorités. Ça fait beau dans le paysage, tout en permettant de toujours mieux diviser afin de régner sur la plèbe.

La manifestation première des juifs de l’Ancien Monde, dispersés soi-disant en diaspora parmi des nations étrangères, a été le désir ardent de retourner à Jérusalem, la « patrie ancestrale ». La manifestation militante moderne de ce désir, qui a débuté au 19e siècle en Europe, a été le sionisme, le mouvement politique visant à réintégrer la terre biblique du Moyen-Orient.

Sachez-le, nous le verrons plus loin en détail, le mouvement sioniste a démarré, il y a bien longtemps.

Néanmoins, pour beaucoup de ces juifs arrivés en Amérique à la fin du 19e siècle et au début du 20e, y ayant réussi au-delà de leurs rêves les plus fous, l’Amérique est devenue une terre promise encore plus importante que cette parcelle de terre biblique sur la Méditerranée. Une révision du judaïsme américain s’imposait donc : « réparer le monde ».

Entre-temps, le génocide des années 1940 a donné un nouvel élan au sionisme pour ce qui restait des juifs européens, et c’est ainsi qu’ils ont obtenus la création d’Israël en 1948, sans tenir compte de l’artifice géopolitique qui en a été la cause.

Les juifs américains, bien qu’ayant une certaine sympathie pour la création d’Israël et qu’ils se soient profondément investis émotionnellement dans son succès, avaient un programme différent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Ils se sont efforcés de réparer l’Amérique, mais selon leurs idéaux. Le mouvement des droits civiques et la fin des discriminations à l’égard de quiconque, étaient considérés comme une bonne chose pour les juifs et pour l’humanité en général. Cet effort a culminé au milieu des années 1960. Mais, tout d’abord, l’Amérique noire n’a pas nécessairement considéré le mouvement des droits civiques comme la grande victoire morale qu’il était censé être.

D’un point de vue pratique, il est peu à peu devenu évident que les nouvelles lois sur les droits civiques n’ont pas permis aux classes défavorisées noires de sortir de la pauvreté et de la misère. Le fiasco s’est amplifié pour les libéraux juifs américains qui, dans les années 1980, se sont efforcés d’imposer une autre série de réparations à la société américaine : le multiculturalisme : cette volonté d'accorder aux minorités culturelles la reconnaissance de droits particuliers, toujours afin de diviser.

Toutes les cultures pouvaient se comporter selon leurs propres règles. Cette entreprise n’a fait que produire des conséquences inattendues, telles que la nouvelle épidémie d’incompétence institutionnelle et le ressentiment d’au moins la moitié de la population à l’égard des nouvelles formes de contre-discrimination (le marxisme culturel, en somme).

Sombrant désormais dans l’absurde, cette gauche libérale américaine s’est confondue dans son échec apparent du mouvement des droits civiques pour lequel elle s’est tant battue, et aux efforts infructueux déployés par la suite pour le modifier et le sauver.  

Son principal véhicule politique, le parti Démocrate, est devenu si fou qu’en un joli Ordo ab Chaos malthusien, il se consacre maintenant fanatiquement à la destruction totale de ce qu’il reste du pays (DETTE, écologie punitive, wokisme, etc.), de sorte qu’il devient de plus en plus impossible de savoir qui vote et si les bulletins de vote sont légitimes.

Olivier

Suite ici : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2024/01/sion-la-verite-partie-5.html

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