Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

SION : LA VERITE (Partie 6)

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Retour à la première partie : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2024/01/sion-la-verite-partie-1.html

Cette morale protestante, élimine toute base doctrinale, et finit par dégénérer en ce qu'on appelle la « morale laïque ». La religion étant proprement une forme de la tradition, l'esprit anti-traditionnel ne peut être qu'antireligieux ; il commence par dénaturer la religion, et, quand il le peut, il finit par la supprimer entièrement, en s'efforçant d'«humaniser » la religion.

Le Protestantisme est illogique en ce qu’il laisse encore subsister malgré tout, au moins en théorie, la Révélation ; il n'ose pas pousser la négation jusqu'au bout, mais, en livrant cette Révélation à toutes les discussions qui sont la conséquence d'interprétations purement humaines, il la réduit en fait à n'être bientôt plus rien.

À l’instar des juifs et on comprend pourquoi, on en arrive alors à des individus qui, tout en persistant à se dire « chrétiens », n'admettent même plus la divinité du Christ. Ce Protestantisme, avec l'esprit de négation qui l'anime, est donc devenu, entre les mains de SION, une arme contre toutes les religions, et ainsi, tout en prétendant ne reconnaître d'autre autorité que celle des Livres sacrés, il a contribué pour une large part à la destruction de cette même autorité.

Ces fanatiques « chrétiens » ont fait du livre de l’Apocalypse (Révélation), un manuel pour les nuls, décidant que le moyen de déclencher mécaniquement la Seconde venue du Christ était de rassembler tous les juifs en Palestine et de déclencher l’Armageddon. Cela prouve que les sionistes ne sont pas le seul groupe politique schizoïde sur la planète et, apparemment, les esprits schizoïdes pensent la même chose.

Et, si Armageddon il y a, mon p’tit doigt me dit qu’il risque de débuter, loin, bien loin, du lieu où ces Millénaristes à la noix s’imaginent le voir fleurir. L’oncle Sam gratte lamentablement son vieux cul en se demandant comment maintenir sa tête de pont méditerranéenne en Israël.

De tête de pont, il pourrait devenir la tête de con. Outre ce fait, il y a l’Ukraine, et toute la machine à fabriquer du faux argent qui est lamentablement en panne, d’où l’intérêt pour l’élite à se refaire une santé avec de l’argent vert.

Le gros bras de la cours de récréation, celui qui terrorisait tout le monde, se voit confronté à l’arrivée d’autres gros durs, plus jeunes, plus forts. Parmi eux, un énorme grizzli capable d’envoyer par le fond n’importe quel porte-avion du vieil oncle sénile autant que pédophile. Pendant ce temps, autour du grizzli, « d’autres animaux » observent : Iran, Corée du Nord, le panda Chinois, etc.

Bref ! le gros bras n’est plus là pour défendre le sale morpion espiègle. Israël est seul, seul face à ses crimes. Gaza et Cisjordanie sont devenus ses cauchemars. En essayant de contrer l'incursion du Hamas dans le sud, près de Gaza, les Israéliens ont réussi à tuer environ 1 400 personnes par des « tirs amis ». Il est difficile d’imaginer une performance plus lamentable. Tsahal a tué beaucoup de ses propres soldats et autant de civils. Un faux prétexte monstrueux afin de commettre ses exactions en tout genre.

La majorité des morts israéliens du 7 octobre étaient des soldats. Parmi les autres, beaucoup, sinon la plupart, ont été tués par Tsahal dans des tirs croisés, et tout simplement dans la panique avec de nombreux cas d’erreurs d'identifications. Le gouvernement israélien ne bénéficie d’aucun soutien public. Si, comme prévu, l’escapade à Gaza se termine dans la honte et que l’argent se tarit, ils feront ce que font les oiseaux lorsque la mangeoire est vide : ils s’envoleront et, pour le plus grand dam des Millénaristes, Israël fera prout !

Tout ça pour vous dire que les diplomates israéliens ne le sont que de nom. Un simple exemple avec « notre Bibi intergalactique ». En 2015, il avait fait preuve d’un culot sans nom, lorsqu’il avait arraché aux législateurs de Washington une invitation à s’y rendre, contournant ainsi Obama. Il avait alors pu s’adresser à une session conjointe du Congrès avec 26 standing ovation pendant son discours.

Son but : une ingérence flagrante dans le système politique américain ; saper les négociations en cours d’Obama avec Téhéran sur l’accord nucléaire, à propos duquel Israël est d’une hypocrisie crasse.

Non seulement Netanyahou avait rabaissé Obama et avait montré que son influence auprès des représentants du pouvoir à Washington était supérieure à celle du président, mais il avait également dicté à la Maison Blanche la politique des États-Unis à l’égard de l’Iran. Il s’en est tiré parce qu’il estimait, à juste titre, que les élites politiques américaines étaient à la solde du lobby israélien.

Actuellement, Israël récidive par l’intermédiaire de son ambassadeur à New Delhi, Naor Gilon. Celui-ci a publiquement demandé un changement dans la politique indienne à l’égard de la Palestine en voulant faire interdire le Hamas en tant qu’organisation « terroriste ».

Tout porte à croire que Gilon s’est adressé au lobby israélien qui, comme partout en ce monde, est bien implanté dans les médias indiens.

De l’avis général, Israël est sur le point de lancer la phase suivante de son opération militaire une fois que la « pause humanitaire » aura pris fin. Puisque la pression occidentale fait défaut, une confrontation prolongée avec le Hamas se profile à l’horizon.

De toute façon, la dernière déclaration du G7 n’appelle pas à un cessez-le-feu permanent et, d’autre part, elle réaffirme l’engagement du G7 en faveur du « droit d’Israël à se défendre et à défendre son peuple, conformément au droit international, alors qu’il s’efforce d’empêcher que les attaques du 7 octobre ne se reproduisent ». Israël est en train de rallier des « nations amies » pour qu’elles se tiennent prêtes à participer à la prochaine phase de la guerre contre le Hamas ; l’Inde en fait partie.

Mais, je pense avoir été suffisamment clair, la Vérité et la justice ne sont certainement pas du côté d’Israël. Son passé, sous la direction de Netanyahou, est très controversé en ce qui concerne le Hamas. Deux anciens premiers ministres, Ehud Olmert et Ehud Barak, ont récemment accordé des interviews à des médias occidentaux de premier plan, affirmant que Netanyahou était responsable de la montée en puissance du Hamas, ayant financé le mouvement avec des fonds qataris. Un ancien général israélien chargé de l’occupation de Gaza a même admis avoir versé des fonds au Hamas.

Mais cela n’a pas empêché l’ambassadeur Gilon de demander à Delhi de déclarer que le Hamas est une organisation terroriste. Curieusement, un quotidien de langue hébraïque publié en Israël (Ma’ariv Hashavu’a) vient de publier une bombe selon laquelle, entre 2011 et 2023, Netanyahou aurait rejeté au moins six plans présentés par l’agence de renseignement israélienne Shin Bet.

Il l’a fait au cours des mandats respectifs de Yoram Cohen, Nadav Argaman, et l’actuel chef, Ronen Bar, pour éliminer le chef des combattants du Hamas à Gaza, Yahya al-Sinwar (qui aurait mené l’assaut du 7 octobre) et d’autres hauts responsables du mouvement palestinien.

L’ancien ministre israélien de la défense, Avigdor Liberman, vient même de confirmer la véracité de ce rapport. Selon Liberman, c’est Netanyahou qui a accordé « l'immunité » à Sinwar et à d’autres dirigeants du Hamas, s’opposant ainsi à toute tentative de les neutraliser. « Je ne présente pas cela comme une simple spéculation, mais comme quelqu’un qui a une connaissance personnelle de l’affaire », a-t-il déclaré.

Netanyahou possède ainsi la réputation douteuse d’avoir systématiquement renforcé le Hamas comme un outil afin d’aggraver les divisions entre les factions palestiniennes et dans le but d’affaiblir l’Autorité palestinienne et son président, Mahmoud Abbas. Son objectif ultime est de bloquer tout processus de paix, afin de gagner du temps pour mener à bien le projet du Grand Israël.

Ben Caspit, le journaliste israélien qui a rédigé l’article du Ma’ariv, estime que Netanyahou considère le Hamas comme un « trésor » qui l’aidera à saborder la solution des deux États. Il rappelle que la première faveur offerte par Netanyahou au Hamas a été l’accord d’échange de prisonniers en 2011, qui a vu la libération du soldat israélien Gilad Shalit en échange de 1 027 détenus palestiniens, dont Sinwar. Netanyahou, avec le soutien tacite des États-Unis et la participation secrète de l’Égypte et de la Jordanie, a saboté la tenue des élections législatives en Cisjordanie en mai 2021, de peur que le mouvement Fatah ne subisse une défaite certaine face au Hamas. Les sondages d’opinion avaient indiqué une victoire écrasante du Hamas.

Le Hamas est un mouvement palestinien autochtone qui se concentre exclusivement sur la lutte contre l’occupation israélienne. Il promeut le nationalisme palestinien dans un contexte islamique. Il affirme que le rôle de l’Autorité palestinienne devrait être de servir les Palestinien et sauvegarder sa sécurité, ses droits et son projet national. Le Hamas insiste sur la nécessité de maintenir l’indépendance du processus décisionnel national palestinien et l’autonomisation du peuple palestinien.

Nous sommes censés admettre un peuple juif se disant peuple race alors que la majorités de ceux se déclarant juifs ne sont même pas sémites, mais Ashkénazes : c'est-à-dire d’origine khazar (des convertis au judaïsme). Il existe par ailleurs des Arabes convertis au judaïsme.

Zemmour, par exemple, est un juif du Maghreb. Il n’est pas sémite mais berbère. Il fait partie des tribus berbères qui furent judaïsées. Par contre, les juifs sémites qui vivent actuellement au Maghreb, c’est-à-dire ceux qui étaient déjà là sous domination ottomane, et qui étaient des juifs locaux qui se sont opposés aux colons dans les années 1920, le yichouv, sont des juifs-arabes arrivés là avec les arabo-musulmans, au 7e siècle. Ils ne sont donc pas des Hébreux non plus, mais des Arabes convertis au judaïsme.

Donc, je le répète, car c’est vital, comme le dit l’historien juif-israélien Shlomo Sand, s’il existe bien quelque part des descendants d’Hébreux, ce sont les Palestiniens. On peut donc laisser de côté la dimension raciale des juifs d’Israël.

Bien qu’ils pensent le contraire, le judaïsme n’a rien à voir avec la race. Il existe bien des communautés juives, mais ce qu’elles ont en commun, ce n’est pas la langue, c’est la Thora. C’est-à-dire, selon la tradition judaïque, l'enseignement divin transmis par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï et retransmis au travers de ses cinq livres que constitue la Thora.

Chez eux, on peut parler de difficulté téléologique-raciale, ce qui permet difficilement de les intégrer dans une case. En effet, qu’ils soient croyants ou pas, comme nous l’avons vu, ils se réclament tous de cette idéologie faisant d’eux des propriétaires de cette terre palestinienne au nom de préceptes de la Thora. Quant au sionisme, ses origines de rapatriement en terre sainte remontent bien loin avant Theodor Herzl (1860-1904). Trop long à étendre ici, le détail se trouve dans les deux tomes du Centième Gueux.

Qu’il vous suffise de savoir que le Talmud, cette fameuse loi juive, leur interdit le retour en terre sainte.  Ils ne doivent pas, en outre, hâter la venue du Messie. C'est-à-dire accélérer la fin des temps. Néanmoins, au sein de ce judaïsme existe un courant parallèle et mystique : la kabbale. Elle sera très mal vu par les descendants des Pharisiens, dès son apparition au 1er siècle de notre ère.

Cependant, à la fin du Moyen âge, cette tradition kabbalistique, pure émanation de Babylone, va alors titiller l’esprit d’individus style Calvin, et va finir par effectuer son chemin au milieu du judaïsme et faire partie intégrante de leur orthodoxie. Certains voudront alors hâter la venue de leur Messie par le biais d’actes de piété, ou l’inverse en orchestrant partout le chaos.

Olivier

Suite ici : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2024/01/sion-la-verite-partie-7.html

Commenter cet article