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Le dessous Descartes (Première partie)

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Laisse-moi te parler de boucles et boucle-là !

Tout comme on est en train de saccager la forêt primordiale afin de la remplacer par des palmiers, on est en train de nous imposer une pensée unique au détriment de la biodiversité des pensées et des langages. Battons-nous bec et ongles pour la sauvegarde de ces biodiversités.

https://www.thebookedition.com/fr/tonton-malthus-est-revenu--p-371412.html

Le doute systématique de Descartes devrait se trouver au centre de nos vies à tous. Doutons donc de tout, surtout concernant le système complexe de la réalité qui nous entoure. Ce monde est en train de s’organiser partout autour de nous afin de nous appauvrir en nous menant à la servitude. Ce qui est grave, c’est que cela se fait souvent avec notre complicité, à notre insu mais aussi à notre demande. Nous manque donc cette vision d’ensemble prompte à embrasser la totalité de ce complot.

C’est alors que certains « conspirationistes » tentent, tant bien que mal, d’apporter des chemins de traverses, une voie du juste milieu à ceux, moins endormis, qui cherchent le plein éveil. Ces « fous dangereux », dont j’ai la prétention de faire partie, sont le cauchemar de nos dirigeants, des empêcheurs de tourner en rond en ce monde/démon. Il convient donc de les placarder ! Mais peu importe, les fous d’hier deviendront les sages de demain, car c’est toujours compliqué d’avoir raison avant la masse. Ceux qui rient aujourd’hui pleureront hélas demain lorsqu’ils se diront : « merde, ils avaient raison ! ».

Le sociologue Edgar Morin, né en 1921, a voulu répondre à celui qui prétendait douter de tout, René Descartes (1596-1650), en écrivant La Méthode (5 volumes) en réponse au Discours de la méthode de Descartes.  Ce qui en ressort, c’est que tous les champs de savoir devraient pouvoir dialoguer entre eux au lieu de se trouver étriquer. Morin est en quelque sorte le chantre de la pensée complexe, ce que les Américains nomment pensée systémique.

En résumant ultra simplement : une cause égal un effet. Ce que la pensée scientifique s’évertue à faire depuis des siècles, c’est de trouver des liens de cause à effet. La plupart du temps, on va se contenter d’agir sur une cause pour faire en sorte qu’elle ne produise plus l’effet. Il existe cependant des phénomènes où l’effet qui a été engendré par la cause va lui-même rétroagir sur la cause qui l’a créé. Il peut alors se produire deux effets : l’un positif, l’autre négatif ; c'est-à-dire une diminution ou suppression ou encore une augmentation, c'est-à-dire une rétroaction positive amplifiant alors cette cause, chose que nous retrouvons hélas trop souvent dans notre pharmacopée moderne. Merci Madame Buzyn pour tes 11 vaccins !!

Suite au prochain épisode.

Olivier

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