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Il faut sauver le soldat Oncle Sam en sacrifiant l’Europe (Partie 5)

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

J’ai déjà expliqué comment le Tonton Sam était devenu obèse : grâce à l’assouplissement quantitatif. Traduction : en imprimant des milliards de kilomètres de dollars torche cul et en les imposant en transaction au monde entier « libre ».

Cela n’était possible, je le répète, que grâce à des exportations bon marché en provenance de Russie et de Chine.

Naturellement, les États-Unis ne veulent pas que le régime de « faible inflation » prenne fin. Ils veulent continuer à jouer les «Américains ». Et je ne pense rien vous apprendre en vous disant comment les Etats Unis se sont toujours sortis de la merde : par la guerre. La Dernière guerre mondiale avait permis de les remettre à flot (Bretton Woods).

Ainsi devons-nous comprendre pourquoi la Russie et la Chine éprouvent une inquiétude existentielle face à un vieil imbécile acariâtre dont les guerres sans fin et éternelles, toutes entreprises pour justifier son expansionnisme politique et financier, ont fait de lui THE prédateur obsessionnel.

Comment ne pas comprendre Poutine qui, face à des accords pourtant entérinés par les USA, voit alors s’étendre indéfiniment vers son pays la couverture de l’OTAN déjà partout présente sur la planète. Si l’OTAN, bras armé américain, continue ses manœuvres de provocation, cela se terminera, inévitablement, un jour par une guerre, une guerre qui deviendra nucléaire et risquera d’entraîner la fin de notre planète.

Mais il convient de comprendre ici que les fous démocrates américains et ceux du Deep State (ce sont pratiquement les mêmes) veulent cette guerre de tout leur cœur (Ordo Ab Chaos).

Ils l’appellent de tous leurs souhaits comme le coût de balaie décisif et salvateur qui viendra mettre sous le tapis toutes leurs malversations (spéculations outrancières, DETTE, vaccinations et pédo criminalité qui le sont tout autant, etc.) Sans oublier cette « urgence climatique » primordiale dans laquelle ils trouvent tous une porte de sortie lucrative.

Et croyez-moi, les temps sont graves ! Il nous faut vraiment de bons, d’excellents joueurs d’échec, face à tous ces adeptes du Poker menteur, ces bluffeurs professionnels qu’incarnent à souhait Biden et sa bande de psychopathes.

Poutine est fort heureusement un excellent joueur d’échec et il nous le prouve chaque jour depuis le 24 février 2022. Et même depuis bien avant. Il convient d’être de sa trempe pour se mesurer à des salopards qui poussent les mûrs depuis des siècles partout où ils passent et au détriment des autres, le tout sans entrer en guerre totale. Cette dernière précision est particulièrement pertinente, car un animal blessé comme le sont les USA est d’autant plus enclin à se déchaîner sous le coup de la colère et de la frustration.

Pour mener à bien cette « opération », comme un moyen de frapper les perceptions et quoi qu’en dise notre crétin de ministre de l’Economie, Bruno Lemaire, quoi de mieux que la douleur économique ?

La Russie s’est donc d’abord emparée du talon d’Achille d’une économie occidentale surendettée, qui consomme bien plus qu’elle ne produit. Mais mieux encore, Poutine a retiré aux Américains leur dernier gros nonos à ronger : j’ai nommé « l’urgence climatique ».

Comme expliqué dans d’autres articles, les tenants du culte réchauffiste de Gaïa pensaient tous bénéficier d’une approbation mondiale imaginaire. Que nenni ! Poutine vient de retirer à l’Occident son jouet qui faisait pouic-pouic, afin d’ébranler la perception qu’il a de lui-même.

Il y eu des précédents en 1998 et Poutine savait que les sanctions à la « Le Maire » auraient un effet boomerang sur l’Europe, imposant une misère économique d’une ampleur telle qu’elle mettrait ses dirigeants face à un public en colère.

D’autre part, la Russie entretient depuis longtemps de bons rapports avec de grands pays qui se fichent de cette foutaise de «Réchauffement climatique ».

Les partenariats asiatiques et africains qu’entretient la Russie sont ainsi basés sur le contrôle de l’approvisionnement mondial en combustibles fossiles et d’une grande partie de la nourriture et des matières premières du monde.

Voilà pourquoi je prétends que Poutine a retiré le nonos aux Occidentaux.

Alors que nous emmerdons le « reste du monde » pour qu’il adopte les objectifs débiles d’un zéro carbone inutile, il propose de le libérer de l’idéologie radicale de l’Occident en matière de changement climatique.

L’argument russe est le suivant : « L’Occident prévoit d’éliminer complètement les combustibles fossiles d’ici une dizaine d’années. Et il veut que vous fassiez de même alors que vos populations veulent de l’électricité, de l’eau potable et une industrialisation. Vous pouvez avoir du pétrole et du gaz naturel, dit-il, et à un prix inférieur à celui que l’Europe va payer à cause de son comportement fou. Ainsi, grâce à nos accords, vos exportations vont vite devenir plus compétitives ».

L’Occident pensait ainsi rester au sommet de la montagne économique faite d’énergie invisible tout en bloquant aux autres tous les accès au sommet. Mais pour les alliés et futurs alliées des BRICS, ces « objectifs » occidentaux ne sont que de la poudre aux yeux.

L'Union européenne continue de fournir des réglementations ESG pour atteindre les objectifs climatiques de 2030 et 2050. Leur but est d'atteindre la neutralité carbone dans toute l'Europe d'ici 2050. Or, lorsqu’on prétend imposer ses ideos à tous, ce n’est là qu’une autre forme d’impérialisme économique.

De plus, ce qui n’est pas sans une certaine utopie, c’est que même sans aller dans le sens de la folie occidentale, les producteurs de matières premières polluent moins.

Pourquoi ?

Parce qu’ils produisent moins d’énergie tout en empochant des revenus plus élevés, et qu’ils profitent du fait que la hausse des prix des matières premières augmente la valeur des devises nationales, tandis que les consommateurs obtiennent de l’énergie et paient en devises nationales.

De quoi exacerber l’explosion de russophobie viscérale émanant de l’Europe à la suite du conflit ukrainien et provoquer des cacas nerveux chez notre Bruneau Le Maire.

Vous voyez-donc que c’est tout l’ancien monde et son horlogerie qui s’effondre pendant que la pression monte inexorablement dans la cocotte-minute mondiale.

Et en ce monde-démon le p’tit bitonio voulu par la judéo-maçonnerie et qui est censé faire pschitt pour empêcher que ça fasse boum, c’est l’ONU, un repère, que dire, un nid de francs-maçons. Je l’appelle le « bitonio » là où De Gaulle le surnommait le « machin » tout en veillant à ce que la France soit membre permanent de son Conseil de Sécurité.

Soyons clairs, elle ploie depuis longtemps sous le poids des diktats américains. Je vais vous donner le fond de ma pensée. L’Oncle Sam vacille et je ne vois pas pourquoi tous les artifices du vieux monde qu’il avait contribué à créer afin d’assoir son hégémonie sur la planète, devraient lui survivre. Récemment, quelle a été son efficacité en Ukraine ?

Son ancêtre basée en Suisse, la Société des Nations (SDN), n’avait déjà pas pu empêcher le déclenchement de la Deuxième guerre mondiale, de sorte qu’on l’avait abandonnée au profit d’une nouvelle Organisation des Nations Unies. Elle sera fondée le 24 octobre 1945 à San Francisco, en territoire américain ; puis, après un bref séjour à Londres, le siège avait été fixé à New York, encore en territoire américain.

Les cinq puissances fondatrices : Etats-Unis, URSS, Royaume-Uni, France et Chine, vont, dès sa création fausser la donne. Elles vont en effet s’octroyer un droit de veto sur les décisions prises par l’assemblée, ce qui portera d’emblée un premier coup à la crédibilité de cette instance dans laquelle ces cinq pays jouissent d’une rente de situation.

Dès 1947, le nouveau venu va rater son examen d’entrée quand la Résolution 181, recommandant la création de deux Etats en Palestine, ne sera pas appliquée. À partir de là, les couac vont s’enchainer : la Serbie en 1999, 2003 avec l’invasion de l’Irak, puis le Yémen ou les Saoudiens s’en donnent à cœur joie avec même une petite bombe à neutron qui y aurait fait boum, il y a quelques années, dans l’indifférence la plus totale.

C’est vrai qu’il n’y a qu’un méchant sur la planète et il est Russe. J’en passe et des meilleurs car, à chaque fois, l’ONU va regarder ailleurs en sifflotant laissant le grand con d’Oncle Sam se livrer à tous les excès sans être le moins du monde incriminé.

Aujourd’hui, l’Organisation semble incapable d’éteindre le feu qui a commencé à s’allumer en Europe. Quant au comportement de l’actuel Secrétaire général, le Portugais Guterrez, il est au même titre que celui de son homologue de l’OMS, à gerber ! Le 27 avril dernier, il rencontre Poutine, qui lui rappelle au passage l’affaire du Kossovo, arraché à la Serbie en 1999 par la volonté de l’OTAN.

Notre Guterrez très gêné serre les fesses car dans cette histoire, une fois de plus, l’Oncle Sam est venu déféquer loin, très loin de chez lui.

C’est-à-dire que l’Amérique et ses alliés, sans aucun mandat de l’ONU, et sans protestation aucune, se sont mêlés de ce qui ne les regardaient pas, au SEUL motif que cette province, ayant accueilli une immigration de l’Albanie voisine si abondante qu’elle avait fini par atteindre 90% de sa population, souffrait du pouvoir serbe.

En bon joueur d’échec, Poutine va alors dire à notre Guterrez international que, cette modification des frontières par les yankees constitue un précédent autorisant aujourd’hui la Russie à se porter au secours des provinces du Donbass maltraitées par l’Ukraine.

Guterrez ne va pas discuter l’argument pourtant de poids. Il va se contenter, tenu qu’il est par les couilles, de condamner l’intervention russe quel que puisse en être le motif.

Poutine va pourtant lui proposer d’envoyer une mission d’observation de la situation à Marioupol, pour faciliter, avec le concours de la Croix-Rouge internationale, l’exfiltration des civils pris en otage dans l’usine Azovstal ; mais le secrétaire général de l’ONU va refuser.

« Quel est donc cette organisme qui refuse une offre de mission humanitaire englobant ses propres observateurs et la Croix-Rouge? », se dira alors la communauté internationale.

Le lendemain 28 avril, à Kiev, Guterrez va rencontrer le président ukrainien, le nazi Zelensky. Guterres va alors avoir la surprise de constater que sa position éminente de secrétaire général de l’ONU n’empêche pas les Russes de lui balancer des obus, histoire de lui rappeler son comportement de la veille.

Symboliquement, c’est un coup porté à l’organisation elle-même qui, peu à peu, se voit concurrencée par d’autres organisations internationales, en particulier l’Organisation de Coopération de Shangaï (OCS) dont l’initiative revient à la Chine, qui réunit la Russie et quatre anciennes républiques de l’Empire russe : Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan et Tadjikistan.

L’Inde et le Pakistan s’y sont joints en 2016, puis l’Iran en 2021. Cette organisation a originellement une destination économique, faisant contrepoids au G7 inventé par Giscard d’Estaing pour répondre au choc pétrolier de 1973.

A la mi-septembre 2022, tandis que les Etats-Unis s’efforçaient de gagner l’ONU à leur cause antirusse, l’OCS s’est réunie en Ouzbékistan. La moitié de la population mondiale y était représentée, mais, une semaine plus tard, à l’ONU où se succédaient les allocutions antirusses, ni Poutine, ni Xi Jinping, ni le Premier ministre indien, Narendra Modi, ne se sont déplacés. 

C’est le ministre russe des affaires étrangères, Lavrov, qui a pris la parole à la place du président Poutine mis en cause.

Mais le meilleur restait à venir : le camouflet inédit à l’égard de Macron, prenant la parole devant une salle presque vide. C’est que la France ne représente plus rien, elle est même la risée du monde affublée qu’elle est d’un tel couple présidentiel et d’une équipe de bras cassés au pouvoir. N’est-ce pas Jean Mimi !?

La troisième puissance nucléaire, et cinquième puissance économique mondiale, n’intéresse plus personne, elle a fait pschitt !

Pourquoi ?

Parce qu’avec un Young Global leader de Macron à sa tête, chacun des Etats membres de l’ONU sait qu’elle n’a plus de politique extérieure : ce sont les Etats-Unis qui en décident pour elle ; ni même de politique intérieure : c’est l’Union européenne qui décide pour elle ; une Union européenne d’ailleurs inféodée elle-même aux Etats-Unis qui lui indiquent la marche à suivre.

Il est désormais loin le temps où, le 14 février 2003, le discours de Dominique de Villepin aux Nations unies, alors ministre des Affaires étrangères de la République française, exprimait l'opposition de son pays face à une éventuelle intervention militaire alliée contre l'Irak.

Chose rare, M. de Villepin se fera applaudir après ce discours contrariant la volonté américaine d’obtenir un blanc-seing onusien pour pouvoir envahir légalement l’Irak. Afin que de telles choses ne se reproduisent plus dans un proche avenir, on nous imposera un pur produit made in CIA : Sarkozy, le nain à talonnettes qui, dès lors, n’en sera pas à une vilénie près vis-à-vis du peuple français.

Au moment même où le dissentiment se répand dans l’Organisation, la Russie réclame une réunion d’urgence du Conseil de sécurité que préside en ce moment la France, à propos de l’attaque américaine perpétrée contre le gazoduc sous-marin Nord Stream.

C’est un Fait, et le zombi qui sert actuellement de Président aux USA, Joe Biden, l’avait annoncée à demi-mot lors d’une conférence de presse tenue le 7 février dernier à Washington, pour le cas où la Russie interviendrait dans la guerre en Ukraine : « Il n’y aura plus de Nordstream2, nous y mettrons fin ».

On avait alors assisté à cet échange de science-fiction entre une journaliste et Biden, tandis que le chancelier allemand, présent à ses côtés, semblait serrer les fesses : « Mais comment allez-vous faire exactement, puisque le projet est sous le contrôle de l’Allemagne ? – Je vous le promets, nous avons les capacités de le faire ». Si ce n’est l’Amérique elle-même, c’est au moins un pays de l’OTAN, ou une opération combinée.

De quoi relever d’un cran le niveau de la tension internationale avec au beau milieu l’ONU dont les actions semblent aussi efficaces qu’un pet de lapin chétif dans la blogosphère.

Alors oui, je pense que l’ONU va, tout comme ce vieux monde, s’atomiser en moult soubresauts et borborygmes au beau milieu des crises politiques à l’intérieur des Etats qu’elle aura intrinsèquement contribuée à élaborer. Elle va libérer des conflits un peu partout dans le monde, que plus aucune autorité ne pourra endiguer ou tempérer.

Ainsi ce n’est plus seulement l’ordre unipolaire américain de 1991 qui est remis en cause, mais aussi celui édifié par les vainqueurs de la Seconde guerre mondiale.

Certains dirons alors, « comment s’en sortir par le haut ? ». Seuls les peuples pourraient le faire dans le cadre d’un Grand réveil, en éradiquant définitivement tous ces parasites lucifériens qui ne nous veulent que du mal.

Hélas! J’en suis certain, ce réveil n’aura pas lieu ou alors trop tard. Mes contemporains sont, pour la plupart, anesthésiés sauce BFM merde.

Je ne suis nullement négatif. Je suis un pragmatique, j’observe et j’attends. Et le Chrétien qui sommeille en moi n’entend qu’une voix, celle de son Berger. En Lui seul je mets toute ma confiance.

Faite-en autant, et que Dieu vous garde.

À SUIVRE SI ON ME LAISSE ENCORE ECRIRE.

« Victime de mon succès », je fais l’objet d’un déréférencement Sauvage de la part des GAFAM, si vous désirez m’aider, le minimum que vous puissiez faire, c’est de cliquer sur les liens si dessous afin de faire remonter mon référencement. D’avance merci.

Olivier

Fin

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