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Un sale coup à la bombe sale ? (Suite et fin)

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Le 11 septembre 2001, le nouveau plan était prêt avec deux avions pour trois tours (cherchez l’erreur). Ce fut le coup de la « bombe sale », l’occasion rêvée aux États-Unis pour y suspendre les libertés civiles et pour aller casser la gueule à n’importe qui, n’importe où à l’étranger, dans le cadre de leur guerre globale contre le « terrorisme », comble de la mauvaise foi habituelle chez les Yankees.

Ni une ni deux, tonton Sam s’est dirigé en Asie centrale en envahissant l’Afghanistan en 2001. Deux tentatives de coup d’État ont échoué, l’une au Turkménistan en 2002 et l’autre au Kirghizstan en 2005, toutes deux déjouées par les Russes.

Et si les Américains se sont attardés durant vingt ans en Afghanistan, c’est parce que la CIA y trouvait son compte à travers le commerce de l’héroïne. C’est qu’il en faut du fric pour arranger un coup d’état par ci, une révolution orange par là et distribuer des pots de vin à qui mieux mieux !!

Mais comme on n’arrête pas le progrès, le fentanyl est une drogue à propriété analgésique opioïde. Son potentiel analgésique vaut environ 100 fois celui de la morphine et 50 fois celui de l'héroïne. Il est surtout moins cher.

Alors lorsque les toxicos américains ont commencé à se tourner vers cette "perle rare" fabriquée en Chine, l’héroïne afghane est tombée en désuétude. Comme les Américains sont des gentlemen, leur cadeau d’adieu a été la tentative de coup d’État au Kazakhstan en janvier 2022. Elle a été réprimée par les troupes russes invitées par le président du Kazakhstan.

Ainsi s’est refermée la porte de l’Asie centrale sur le gros pif sclérosé de l’Oncle Sam.

Passons au Caucase. Le gouvernement de Géorgie a été renversé en 2003 et les États-Unis, avec l’aide d’Israël, ont commencé à y former l’armée. Un soupçon de séparatistes tchétchènes y sera ajouté, avec une infusion de fondamentalistes islamiques via la vallée de Pankisi en Géorgie.

Le 8 août 2008, le président géorgien Saakashvili a commencé à bombarder les soldats de la paix russes en Ossétie du Sud. La Russie a réagi en expulsant l’armée géorgienne de la région et en la désorganisant en grande partie Depuis, la Géorgie est restée sans défense, et la porte du sud s’est aussi refermée sur le pif US.

Passons maintenant chez l’actuel joueur de piano avec sa bite, j’ai nommé Zelenski. Là, on peut le dire, les Américains ont réussi à foutre la merde.

Ils ont mis en branle le vieux plan d’un démon, Zbigniew Brezinski.  Moyennant beaucoup d’argent sale de la CIA, la révolution orange de Kiev en 2004 a été suivie de diverses autres révolutions et coups d’État, pour culminer avec la violente révolution du Maidan au printemps 2014.

Ils n’ont pas eu à y ajouter un soupçon de nazisme, il y était déjà présent et à forte dose anti-Russe. Mais là également, l’Oncle Sam et son OTAN en emporte le vent, sont en train de se prendre la porte dans la gueule.

La Russie y a gagné cinq nouvelles régions (Crimée, Donetsk, Lugansk, Zaporozhye et Kherson), tout en transformant l’Ukraine en un vampire moribond toujours en quête du sang (argent) des Européens. Tout en inondant l’Europe de huit millions de goules elles aussi en quête du sang européen. 

Dans cette histoire, seuls les oligarques Ukrainiens et Bruxellois y trouvent leur compte. L’argent ne va certainement aux pauvre mais dans des paradis fiscaux, quant aux armes non détruites, elles sont utilisées pour inonder le marché noir international. L’Ukraine est un État zombi en faillite, avec de loin le gouvernement le plus corrompu de la planète.

En 2010, la hausse des prix des céréales dans les pays d’Afrique et du Moyen-Orient, qui subsistaient en grande partie grâce aux importations de céréales russes, y a provoqué une grande misère. En effet, une mauvaise récolte en Russie a fourni à tonton Sam ce qui aurait pu être une manne dans ce qui est devenu le Printemps arabe.

En conséquence, des bouleversements sociaux, aboutissant parfois au renversement du gouvernement et à la guerre civile, se sont produits au Yémen, en Libye, en Syrie, en Tunisie, en Égypte, à Bahreïn, à Alger, en Irak, en Jordanie, au Maroc, à Oman, au Koweït, en Mauritanie, en Arabie saoudite, au Soudan, à Djibouti et au Sahara occidental.

Cette manne a permis à l’Oncle sénile d’élaborer un tout nouveau plan pour attaquer la Russie par le sud en jouant une fois de plus la carte du radicalisme islamique. Une fois encore, l’argent sale de la CIA y sera grandement utile.

Les jeunes islamistes radicalisés de ces divers pays en détresse ont été organisés en ISIS, alias le Califat ou État islamique, qui a ensuite été implanté en Irak, en Syrie et en Libye, avec des armes, un entraînement et un soutien médiatique généreux, et des vidéos de propagande hollywoodienne.

Mais à un moment donné, le Pentagone et le Département d’État sont entrés en guerre l’un contre l’autre, par le biais d’un ISIS interposé. Et toutes les attentions ont convergé vers la Syrie.

Le plan consistait à établir l’État islamique en Syrie, puis à l’étendre à la Turquie en orchestrant un renversement de gouvernement dans ce pays.

D’ailleurs, Erdogan a failli y passer et doit un grand merci à Poutine. Cette gangrène du radicalisme islamique devait s’étendre plus au nord dans les régions musulmanes turcophones de Russie. Poutine a donc neutralisé ce plan en deux étapes.

Premièrement, en 2015, la Russie a introduit ses forces en Syrie et a procédé au bombardement d’ISIS, permettant ainsi au gouvernement syrien de rétablir son autorité sur une grande partie du pays.

Deuxièmement, en 2016, elle a empêché un renversement du gouvernement turc organisé par les États-Unis et l’assassinat d’Erdogan en le prévenant. C’est là que la Turquie s’est décidée à prendre un laxatif lui permettant d’éliminer l’influence américaine, tout en renforçant ses liens avec Poutine. La Turquie a même acheté à la Russie son système de défense aérienne russe S-400.

Erdogan vient récemment de renvoyer l’ascenseur à Poutine. En effet, les Américains ne reculant devant aucune bévue, l’OTAN a voulu absorber la Suède et la Finlande, juste pour prouver qu’elle peut s’étendre où bon lui semble.

Ce faisant, elle violait les termes du traité de Paris de 1947, en vertu duquel la Finlande doit rester militairement neutre. Du coup, cela remettait automatiquement la Finlande en état de guerre contre la Russie. Cependant, ce plan a rencontré un obstacle lorsque la Turquie a refusé de ratifier cette expansion car, la Suède donne asile aux terroristes kurdes, et la Finlande ne se joindra pas à elle si la Suède ne le peut pas.

Erdogan commande la deuxième plus grande armée de l’OTAN. Quant au président Assad de Syrie, il a été visé par un renversement et une mort violente par toutes les administrations américaines depuis Clinton. Alors, en touche finale, les deux ont décidé de passer du statut d’ennemis à celui de coopérateurs avec les Russes.

Les autres efforts de l’Amérique pour déstabiliser et affaiblir la Russie en semant le trouble dans le Caucase ont également échoué en Arménie. Une révolution de couleur a permis d’installer à la tête du pays Nikol Pashinyan, formé par Soros. Mais, le garant de la souveraineté arménienne est la Russie ; sans son soutien, ce petit pays serait avalé par la Turquie et l’Azerbaïdjan.

Un Azerbaïdjan qui, en 2020, a englouti le Haut-Karabakh, une province disputée par l’Arménie et l’Azerbaïdjan mais occupée par l’Arménie depuis peu après la dissolution de l’URSS.

Pour protéger la population arménienne de cette région, la Russie a dû y introduire ses casques bleus. En plus d’y imposer la paix, le Haut-Karabakh offre un corridor terrestre de la Russie à l’Iran, via l’Azerbaïdjan, ajoutant une autre route, plus courte, de Moscou à l’Iran, et de là à la mer d’Oman et à l’océan Indien.

Ce corridor nord-sud offre à la Russie un accès au commerce mondial. Et notre Bruno Le Maire national peut s’étrangler parce que cet accès contourne tous les principaux points d’étranglement contrôlés par l’Occident : le Kattegat à l’embouchure de la mer Baltique, le Bosphore et les Dardanelles entre la mer Noire et la Méditerranée, le détroit de Gibraltar à l’embouchure de la Méditerranée et le canal de Suez.

Mais la connerie américaine ne s’arrête pas en si bon chemin. Un autre point majeur d’étranglement contrôlés par l’Occident est le détroit de Malacca. Il relie l’océan Indien, via la mer d’Andaman, à la mer de Chine.

Y passe une grande partie du commerce de la Chine avec le monde et une grande partie du pétrole qui alimente l’économie chinoise. Alors, non contents d’emmerder la Russie, les États-Unis ont également déployé divers efforts pour créer des problèmes à la Chine en créant des tensions entre celle-ci et ses voisins du sud, près des îles Spratley, que la Chine a revendiquées et transformées en formidables forteresses. Mais tous ces efforts ont été réduits à néant par une victoire stratégique conjointe russo-chinoise en Birmanie (Myanmar) en 2021.

Aung San Suu Kyi, pur produit occidental, a été chassée du pouvoir et remplacée par Min Aung Hlaing, commandant des forces armées. Grâce à cette action conjointe russo-chinoise, un autre corridor de transport nord-sud a été débloqué.

Celui-ci passe par le Myanmar et relie directement la Chine à l’océan Indien, en contournant le point d’étranglement que constitue le détroit de Malacca.

Alors, que reste-t-il à notre Viel oncle obèse ? Une dernière croisade ? La Russie a réussi à démilitariser l’OTAN et l’Ukraine en détruisant son armée. Elle a dénazifié l’Ukraine. Les Russes savent maintenant aussi comment mettre hors d’état de nuire les systèmes de défense aérienne de l’OTAN. Une fois que l’Ukraine sera débarrassée de tous ses systèmes de défense aérienne, la Russie aura le champ libre pour utiliser son armée de l’air et bombarder avec précision l’armée ukrainienne, comme elle l’a fait avec ISIS en Syrie.

https://www.thebookedition.com/fr/chronique-d-un-occident-oxyde-p-394854.html

Mais, comme je l’écris dans Chronique d’un Occident Oxydé, les Russes ne sont pas trop pressés. Je le précise en début d’article, l’Oncle Sam ne peut pas perdre. Et comme il n’est pas à une connerie près, nous pouvons être sûrs qu’il travaille dur sur un autre plan ou deux. 

Voilà peut-être pourquoi la Pologne vient d’annoncer son intention de doubler la taille de ses forces armées pour atteindre 250 000 hommes ?  Seulement voilà ! De jeunes polonais fortement antirusses, mais pas si cons que cela, et surtout pas malheureux, sont-ils assez fous pour aller se jeter dans la gueule de l’ours.

Surtout que plus les Occidentaux essaieront d’embêter la Russie, plus ils RETOURNERONT au Moyen âge, ils auront froids et seront affamés.

À SUIVRE SI ON ME LAISSE ENCORE ECRIRE.

« Victime de mon succès », je fais l’objet d’un déréférencement Sauvage de la part des GAFAM, si vous désirez m’aider, le minimum que vous puissiez faire, c’est de cliquer sur les liens si dessous afin de faire remonter mon référencement. D’avance merci.

Fin

Olivier

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