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RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL DE SATAN (Partie 3)

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Ainsi voyons-nous ici l’idée insidieuse que, depuis longtemps, l’homme influe sur le climat.

De là vont naitre des études donnant vie à des savoirs perfectionnés : cette climatologie historique qui apparait au cours des années 1770. Mais uniquement à usage politique.

À cette époque, la forêt amalgame à elle-seule énergie et matériaux de construction : équivalents de nos bétons et plastiques actuels. Retenez bien que les seuls vrais précurseurs de « l’environnementalisme » se trouvent là, et uniquement là, mais à des fins de politique pure.

Ainsi, depuis, nous parle-t-on de pléthore de théories environnementales à destination du pauvre. Il est vrai qu’existe une symbiose environnementale entre les espèces.

Nos anciens le savaient pertinemment. Mais l’idée qu’un bruissement d’aile de papillon, qu’on attribue malicieusement au gueux, puisse déséquilibrer la nature, est un biais culturel qu’utilisent à souhait les vrais pollueurs de Gaïa. C’est d’ailleurs cette industrie polluante (soude) qui commence à naître au début du 19e siècle.

La soude caustique, aussi connue sous le nom d'hydroxyde de sodium, est une base très puissante et très polyvalente. Entre 1771 et 1791, le chimiste Nicolas Leblanc invente un procédé permettant d'obtenir du carbonate de sodium à partir d'eau de mer, procédé coûteux en combustible qui sera supplanté par le procédé Solvay plus économique entre 1861 et 1864 (mis au point par l'entrepreneur et chimiste belge Ernest Solvay). Ces procédés, surtout le second, permettent de réduire les coûts de revient de la soude et font disparaître les anciennes techniques.

En 1810, grâce aux conquêtes napoléoniennes, la France se trouve à l’apogée de son territoire. Cette année-là, et déjà sous couvert d’écologisme, parait un décret qui va influencer pas mal de nos voisins européens.

Même s’il laisse présager le contraire, il ne constitue certainement pas un acte fondateur du droit de l’environnement. Dorénavant, on doit demander une autorisation aux préfets concernant les actes polluants. Concernant les plus polluants (soude), on doit même demander l’autorisation au ministre de l’intérieur.

C’est loin de constituer une avancée car avant cela, l’individu lambda pouvait avoir recours à la police qui, par la même, portait bien son nom dans le sens où elle était chargée de "polisser" les relations entre voisins, concernant les nuisances de tous ordres. Elle s’occupe alors pleinement de l’urbain (urbanisme, bruits, odeurs, sécurité, etc.). L’industriel qui va investir beaucoup d’argent ne peut donc supporter ce polissage qu’il a tout intérêt à museler.

Ce sera le rôle de ce décret de 1810.

Des indemnisations qui, au préalable, se voyaient octroyées à toute malheureuse victime de nuisance, vont disparaître comme neige au soleil.

Un bon pot de vin au ministre de l’intérieur et l’affaire est réglée pour l’industriel qui se voit alors octroyé un droit inaliénable de polluer, par le biais de ce Décret impérial du 15.10.1810 relatif aux Manufactures et Ateliers qui répandent une odeur insalubre.

Outre le fait que les descendants de cette industrie polluante nous accusent désormais d’en être les responsables, ils trainent derrière eux une multitude de travailleurs esclaves, tous victimes premières de ces pollutions, et dont le tour de force constituait à ce qu’on ait en prime réussi à leur faire intérioriser l’entière responsabilité des horribles maux causés par ces pollutions.

Nous assistons de nos jours au même comportement avec ces couples qui, en accord avec la doxa, refusent d’avoir des enfants ou de manger de la viande ou encore ; de ne plus voyager.

L’industrie va donc prospérer en dépit de pollutions énormes autant que manifestes. La cours de cassation en arrivera même à dire que l’on ne peut plus indemniser pour toutes ces nuisances causées aux voisins.

Ce Décret fait que le seul recours devient les tribunaux civils, qui ne peuvent absolument pas casser une décision administrative.

Ils administrent donc des dommages, en compensant pour la baisse de valeur de la propriété en conséquence au préjudice. Ce qui peut chiffrer très vite.

C’est cette baisse de la valeur vénale des biens qui constitue le risque pour les industriels qui ne peuvent pas vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes d’escrocs.

En 1828, un arrêt de la cour de cassation mettra un terme à cela pour le plus grand bonheur des industriels de l’époque. Désormais, l’indemnisation s’effectuera au prorata des dommages déjà réalisés. Ainsi, tant qu’un bien n’est pas vendu, et pour le plus grand bonheur des industriels, on est en plein flou artistique.

Ce qui est ubuesque dans toute cette affaire, c’est qu’un rapport de l’OCDE datant du début des années 1970, met en avant l’idée du pollueur-payeur comme constituant une grande avancée sociale. Il a été adopté par l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique) en 1972, en tant que principe économique visant l'imputation des coûts associés à la lutte contre la pollution.

C'est un des principes essentiels qui fondent les politiques environnementales dans les pays développés.

À l’époque, cela fut présenté comme une grande avancée des économistes, alors que cela était déjà depuis longtemps dans la logique du Décret de 1810. C’est pollueur-payeur, mais toujours pollueur !

En 1815, l'éruption du Tambora  s'est produite sur l'île de Sumbawa, en Indonésie. Elle sera à l'origine de l'année sans été, l'éruption causant directement ou indirectement la mort d'environ 92 000 personnes, dont 10 000 personnes lors de l'éruption même. Cette catastrophe fut à l'origine d'un refroidissement climatique. L'année 1816 en particulier est restée connue comme « l'année sans été ». Tous les records de baisse de température ont été battus en 1815 et 1816.

L'éruption perturbe les récoltes comme rarement vu dans l'histoire de la culture des céréales et cause les grandes crises alimentaires de 1816-1817 en Europe avec leurs émeutes de la faim.

En 1820, dans le sud de la France, la gelée sera excessive : le thermomètre descend jusqu’à -15 degrés. Les orangers, les citronniers, les oliviers, les grenadiers et les figuiers périssent presque entièrement.

Il fait donc froid en ce début de 19e siècle, et en 1821, le ministre français de l’intérieur demande une grande enquête à tous les préfets au sujet du changement climatique. Le but est de faire le lien entre déforestation et changements climatiques, depuis 1789.

Preuve que le climat est un outil puissant permettant de blâmer l’autre, là, c’est clairement la Restauration qui incrimine les révolutionnaires.

Les préfets vont s’exécuter et consulter les notables (médecins, propriétaires fonciers, agronomes, etc.). Que va-t-il en résulter ? Pour cette petite élite provinciale, ce qui advient n’est nullement une surprise. Cela fait partie de leur vie, et depuis longtemps. Bref ! la sagesse populaire sait très bien qu’indépendamment du facteur humain, tout n’est que cycles au sein desquels le soleil est le chef d’orchestre.

Arrivé à notre époque, cela n’empêchera pas l’instauration du doute dans nos sociétés, à partir des années 50 et 60, notamment grâce au Club de Rome déjà longuement évoqué dans ma littérature. Mais reparlons-en !

Après la crise de 2008, toujours créée par les mêmes, certains vont chercher à prendre leur distance d’avec le pétrole contrôlé par le dollar américain. Ça va donner quoi ?

En Chine, l’électrique n’est certainement pas une histoire de lutte contre la pollution. C’est une idée de souveraineté énergétique.  Là-bas, actuellement, le carburant synthétique fabriqué à partir du charbon représente trente-cinq millions de tonnes, auxquelles viennent s’ajouter quatre-vingt cinq millions de tonnes de méthanol.

Lui-même synthétisé à partir du mélange de dihydrogène et de monoxyde de carbone, obtenu par vaporeformage du gaz naturel ou par gazéification du charbon.

Nous avons donc là cent vingt millions de tonnes d’essence, fabriquées à partir du charbon. Cherchez l’erreur ! lorsque chez nous, on consomme quarante millions de tonnes d’essence !? Et on veut décarboner la Gaule à coups de voitures électrique !

La moitié des voitures électriques roulent en Chine, grâce à une électricité produite là-bas à 80% à partir du charbon. La bascule s’opère du pétrole vers le charbon, et on nous parle d’écologie ? Pendant ce temps, bien que les Allemands commencent à freiner des deux pieds, les cons d’Européens annoncent la fin des moteurs thermiques pour 2035.

On nous parle CO2 et lutte contre les particules fines, et on nous emmerde avec l'AdBlue, une solution « d'une très grande pureté », qui provoque des pannes à répétition mais qui est spécialement développée pour les moteurs diesel. Pendant ce temps, un des pays les plus peuplés au monde roule électrique. Comprenez-vous l’arnaque : L’ENORME EXCROQUERIE?

La voiture électrique ce sont des terres rares hautement polluantes, des batteries qu’on ne sait pas recycler, de l’acier (donc du charbon), du plastique (donc du pétrole). Des routes qui nécessitent de l’entretien (du béton de très bonne qualité qui nécessite autant de charbon).

Tout est intrinsèquement lié. Qu’on ne me parle pas de transition énergétique. C’est du pipeau de révolutionnaires de 1789.  Tout ce qu’on nous enseigne à l’école judéo maçonnique est faux. Et surtout leurs histoires de « transitions » énergétiques. Du bois au charbon puis du charbon au pétrole, leurs paliers ne sont que mensonges. Ne les croyez-pas, ils ne maitrisent rien, même pas leur connerie abyssale.

Le capitalisme, malgré ses innovations, ne produit absolument aucune transition.

Il n’y a que cumulations des énergies et des matières premières et l’histoire, la vraie, le prouve sans difficulté. A part l’amiante, trouvez-moi une matière première que nous utilisons depuis le début de l’humanité et qui soit devenue obsolète ? Seules certaines interdictions permettent une diminution. A part la laine remplacée par des fibres synthétiques, je vous mets au défi de me trouver une matière première qui aurait disparue de nos vies.

On nous apprend tous que la Révolution industrielle c’est un basculement du bois au charbon, alors que la consommation de bois n’a fait qu’augmenter en même temps que l’industrialisation. Doit-on parler de chemin de fer ou de chemin de bois ?

Aux vues de l’utilisation monstrueuse du bois durant l’arrivée du ferroviaire, c’est plutôt la deuxième alternative qui prime. La sidérurgie a peut-être adopté le charbon au 19e siècle, mais sans l’extraction minière se faisant à partir de soutènements en bois comment cette industrie aurait-elle extrait le charbon ? C’est à partir des années 70, portées par les idées perfides du Club de Rome, qu’on commence à parler transition énergétique. Jusque-là, les experts (géologues, économistes, etc.) ne parlent jamais de transition.

Olivier

Suite ici : https://vecteur-douceur.over-blog.com/2023/10/rien-de-nouveau-sous-le-soleil-de-satan-partie-4.html

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