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Sodome et Gomorrhe

Publié le par vecteur-douceur association : site littéraire et historique

Dans mes articles, je fais souvent référence au texte biblique. Le temps et la judéo-maçonnerie ayant fait leur œuvre, il n’existe plus beaucoup d’individus qui croient encore en Dieu, ce qui constitue d’ailleurs l’une des prophéties du Nouveau Testament. « Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » Luc 18 :8

Ainsi, le Déluge et d’autres références bibliques font elles l’objet de la raillerie de la part d’individus peu ou pas du tout informés sur les réalités de ce monde-démon.

Je vais donc me servir de l’une d’elles, en l’occurrence : Sodome et Gomorrhe, afin de faire comprendre à certains devenus hélas trop nombreux, qu’ils devraient se garder de rire face à des événements réels qui risquent bientôt de se reproduire face à un monde devenu pitoyable au possible. Ainsi, Ecclésiaste 1 :9, mon verset favoris proclame : « Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil. »

Le site de Sodome et Gomorrhe constitue un livre à ciel ouvert pour qui veut bien mettre son égo en bandoulière et ouvrir les yeux. Il constitue dorénavant une espèce de grande carrière d'où tout le basalte a été extrait. Des murs de falaises rassemblent les marques et traces horizontales, elles sont là comme laissées par une grosse machine sur la roche pour extraire le basalte. Une partie du basalte a ainsi disparu remplacé par des tonnes de carbone, POURQUOI ?

 

L'effondrement scientifique est ici impitoyable autour d'une découverte controversée : celle de la « Sodome biblique ». Un projet d'excavation s’est déroulé à Tall el-Hammam, une ancienne colonie près de la mer Morte, dans l'ouest de la Jordanie.

Ce projet est une coentreprise de l'Université Trinity Southwest et de l'Université internationale Veritas. Le consensus, c'est qu'il s'est passé quelque chose d'inhabituel à Tall el-Hammam, une ancienne colonie près de la mer Morte. Dans une couche de terre ancienne, des archéologues affirment avoir trouvé des preuves d'un événement apocalyptique : fonte des toits, poteries désintégrées.

Des motifs inhabituels dans les formations rocheuses pouvant être associés à une chaleur intense. Pendant encore trois à six siècles après 1650 av. J.-C., les 100 acres de la colonie sont restées en jachère.

Steven Collins, le principal archéologue du projet, a examiné les preuves des scientifiques dans un article paru dans la revue scientifique Nature. Attirant sur lui les « feux de l'enfer », ce courageux scientifique a affirmé que l'incinération correspondait au lieu et au moment du récit biblique de Sodome et Gomorrhe, l'une des histoires les plus connues de la Bible. « Alors l'Éternel fit pleuvoir du soufre brûlant sur Sodome et Gomorrhe », dit le Livre de la Genèse. Abraham regarde en arrière et voit « une épaisse fumée s'élever de la terre, comme la fumée d'une fournaise ».

Dirigés par Collins, doyen du Collège d'archéologie de l'Université Trinity Southwest, 21 experts de 19 instituts de recherche ont pesé sur les restes de Tall el-Hammam, concluant que la nature de la destruction suggérait une explosion massive ou une comète.

« L'explosion aérienne proposée était plus importante que l'explosion de 1908 au-dessus de Toungouska, en Russie, où un bolide de 50 m de large, un météore qui explose dans les airs, a explosé avec 1000 fois plus d'énergie que la bombe atomique d'Hiroshima. »

Ces érudits, dont plus de la moitié avaient des postes scientifiques, ont également affirmé que la « matrice de destruction », qu'ils ont établie vers 1650 avant JC, « est très inhabituelle et atypique des strates archéologiques de l'ancien Proche-Orient ».

Ce qui était différent de la destruction causée par les tremblements de terre ou la guerre, c’étaient des éclats de poterie avec leurs surfaces extérieures fondues dans du verre, suggérant un événement inconnu à haute température. Des objets de la vie quotidienne, des morceaux carbonisés de poutres en bois, des céréales carbonisées, des os et des galets de calcaire ont été brûlés jusqu'à l'obtention d'une consistance crayeuse.

Bien entendu, comme dans le cas des deux années de couillonavirus, les vrais chercheurs ont été tourné en dérision. Steven Jaret, chercheur au Musée américain d'histoire naturelle, et R. Scott Harris, scientifique spatial au Fernbank Science Center d'Atlanta, ont contesté ces conclusions des 21 chercheurs, également dans Nature, laissant entendre que le groupe de Collins confondait les processus de fusion ordinaire utilisés en poterie avec la chaleur d'une explosion d'air.

Mais outre les causes de la destruction, le lien de Tall el-Hammam avec les événements bibliques a un autre test difficile à prouver : sa date. Ainsi, certains retardent la chute de Sodome d'environ deux siècles. D’autre part, des critiques intenses de la fraternité des scientifiques incluent des affirmations selon lesquelles certains des auteurs des articles originaux ont été trop rapides dans le passé pour identifier les bolides. Science Integrity Digest a souligné que huit des 21 auteurs sont les fondateurs du Comet Research Group, qui a tenté de montrer que les villes anciennes étaient fréquemment détruites par les comètes. Thèse centrale du livre d’Immanuel Velikovsky et de son « Mondes en Collision ».

Walter Rast et Tom Schaub dans les années 1970-80 avaient avancé l'idée que Bab ed-Dra et Numeira étaient associés à Sodome et Gomorrhe. En ce qui me concerne, voici un extrait de mon livre "Dernier regard sur un monde corrompu".

Dans le tome 1 paru fin 2016, voici ce que j’écrivais concernant l’épisode Sodome et Gomorrhe : 

« Dans la Genèse, il est question à deux reprises des villes de Sodome et de Gomorrhe. D'abord à l'occasion d'une guerre entre cinq cités proches de la mer Morte et des souverains chaldéens, ensuite au moment de leur destruction par le feu céleste (Genèse 13 ; 14 ; 18 ; 19). Abraham est d’ailleurs témoin d'une catastrophe provoquée par la colère divine, anéantissant totalement ces deux villes. L'Éternel reproche à leurs habitants de graves fautes, notamment des comportements pervers incluant l'homosexualité.

Les deux cités sont bâties à proximité d'une plaine ou d'une mer de sel et auraient été totalement détruites, victimes de projections d'un feu destructeur venant du ciel (Gen. 19 :24-25). Alors l'Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l'Éternel. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre.

Beaucoup ont cherché à savoir si les deux villes ont vraiment existé et si leur fin était due à une catastrophe naturelle. Il faut tout d’abord savoir que la région de la mer Morte possède des caractéristiques géologiques tout à fait particulières. Elle se situe sur la grande faille tectonique du Levant, une espèce d’énorme fracture rocheuse séparant deux plaques continentales de la croûte terrestre. Cette fêlure nord-sud court du golfe d'Aqaba, suit la mer Morte, la vallée du Jourdain et continue jusqu'à l'est de la Turquie. Le déplacement progressif des deux plaques constitue une source occasionnelle d'activité sismique.

En 1929, Frederick Gardner Clapp (1879-1944), géologue américain, déclara le secteur de la mer Morte à risque sismique élevé, constatant que son sous-sol était riche en matières inflammables : bitume et soufre. Des études permirent de vérifier que le sol reposait sur des réservoirs naturels de gaz et d'hydrocarbures sous haute pression. Ces particularités géologiques l'incitèrent alors à imaginer un scénario catastrophe pour les deux villes mythiques. Un séisme aurait pu faire jaillir du sous-sol des matières inflammables ; prenant feu, elles seraient retombées sur les villes, provoquant de violents incendies décrit par les auteurs de la Bible.

Cette mer isolée (d’où son nom) se situe 400 mètres plus bas que le niveau des océans et sa salinité leur est dix fois supérieure. L'eau, en évaporation constante, y est renouvelée par le Jourdain ainsi que par des sources très chargées en divers sels minéraux. Elle est aujourd'hui menacée de disparition à cause du détournement partiel du Jourdain exploité par les pays riverains. Plusieurs scénarii ont été proposés pour expliquer la disparition de Sodome et Gomorrhe.

La partie sud de la mer Morte étant alors supposément à sec, un effondrement brutal de cette plaine se serait produit, laissant s'y engouffrer les eaux de la partie nord. Les villes du sud auraient alors été recouvertes.

Le texte biblique paraît compatible avec ce schéma. La première référence aux cités de la mer Morte est faite lors de la révolte contre les Chaldéens. Cinq villes sont impliquées dans un soulèvement : Sodome, Gomorrhe, Adama, Séboïm et Bala (Ségor) (Gen. 14 :2). Un combat aurait eu lieu dans la plaine de Siddim et dans leur fuite, les rois de Sodome et de Gomorrhe seraient morts en tombant dans des puits de bitume. La plaine de Siddim étant définie comme une mer de sel, elle peut correspondre à la partie sud alors asséchée de cette mer. Selon une autre hypothèse, un séisme aurait provoqué une remontée brutale de liquides souterrains. Le sol liquéfié devenu instable aurait glissé sous les deux villes, les précipitant dans la mer Morte. Dans les deux cas, impossible donc d’en trouver des vestiges.

Seule une destruction terrestre laissant éventuellement des vestiges visibles en surface permettrait de vérifier l’existence de ces villes. C'est ce que semblent indiquer les résultats de plusieurs campagnes de fouilles menées sur les rives. En 1924, on a trouvé les restes d'une cité disparue à Bâb ed-Drha, à l'est de la péninsule d’El Lisan. C’est seulement à partir de 1973 que les ruines furent fouillées par des archéologues américains dans le cadre d'une expédition nommée Expedition of the Dead Sea Plain.

Dans la région sud-est de cette mer on découvrit les vestiges de quatre autres villes, alignées selon un axe nord-sud au pied du plateau jordanien : Numeira, Safi, Feifa et Khanazir, elles furent datées vers 3300-2300 environ av. J.-C. À Bâb ed-Drha et Numeira, on détecta les traces d'une destruction avec tremblement de terre et incendie. L'intérieur des habitations révélait une épaisse couche de cendres recouvrant le niveau d'occupation le plus récent.

Rast et Schaub ainsi que d’autres chercheurs ont donc pensé identifier Bâb ed-Drha avec Sodome, et Numeira avec Gomorrhe, mais la date de leur destruction est bien antérieure à l'époque présumée d’Abraham que propose la chronologie biblique traditionnelle (autour de 1800 av. J.-C.).

Cependant, un indice en provenance d'un autre site est venu soutenir le récit biblique. En 1975, une tablette d'argile gravée de signes cunéiformes fut découverte à Ebla, en Syrie. Elle décrit le trajet d'une route commerciale qui contournait la mer Morte par l'est et le sud, tout en dressant la liste des villes jalonnant l'itinéraire. La 210e ville mentionnée porte clairement le nom de Sodome. La tablette la positionne même au niveau de la presqu'île El Lisan, confirmant que les ruines de Bâb ed-Drha sont bien celles de Sodome. Seulement voilà, Gomorrhe n'est pas mentionnée sur la tablette d'Ebla ! Ce qui n'est pas surprenant lorsqu'on sait que les ruines de Numeira (Gomorrhe ?) ont montré une occupation de moins d’une centaine d’années.

Il est donc possible que Gomorrhe n'existât pas au moment où la tablette fut gravée. En fait, confirmant une fois encore le récit biblique, le spectacle de cette plaine fumante et crachant le feu a pu ressembler à ce dont Abraham aurait été le témoin (Gen. 19, 27-28) : Abraham se leva de bon matin et se rendit à l'endroit où il s'était tenu devant la face de Yahvé. Il regarda du côté de Sodome et de Gomorrhe et vers toute l'étendue de la plaine et vit que de la plaine s'élevait de la terre comme la fumée d'une fournaise.

Reste à pouvoir dater l'événement. La destruction de Bâb Ed Drha et de Numeira est datée vers 2300 av. J.-C., trop tôt pour qu'elle coïncide avec l'époque supposée des patriarches. L'archéologue biblique Bryant Wood explique l'écart par une incertitude sur l'âge de la fin du Bronze ancien III en Palestine. Il propose de la retarder de trois ou quatre cents ans, de sorte que la destruction de ces cités se place vers 2070 av. J.-C.

Ainsi, malgré le doute qui subsiste à propos de la concordance des dates, les cinq sites de Bâb Ed Dhra, Numeira et des autres découverts au sud-est de la mer Morte restent bien placés pour s'apparenter à Sodome, Gomorrhe et aux trois autres cités bibliques.  L'épisode de la destruction des deux villes est précédé de la fuite du neveu d'Abraham, Loth, se trouvant à Sodome avec sa famille. « Deux anges lui rendent visite et les pressent de quitter Sodome. Ils prescrivent à la famille de s'éloigner de la ville sans se retourner. La femme de Loth désobéit et regarde en arrière, lui coûtant d'être transformée en statue de sel. » (Gen. 19 :26).

De nos jours, les formations de sel ne manquent pas autour de la mer Morte. Ayant échappé au désastre, Loth et ses deux filles s'arrêtent à Ségor, épargnée, puis ils montent séjourner dans une grotte proche de là (Gen. 19 :30). Cette grotte est aujourd'hui identifiée non loin du village actuel de Safi, transformée au 6e siècle de notre ère en un petit monastère byzantin construit devant cette caverne, appelé la grotte de saint Loth.

Il existe à Madaba, en Jordanie, une splendide mosaïque du 6e siècle représentant une carte de la Palestine. Elle place clairement l'ancienne Zoar à l'emplacement de l'actuelle Safi. D'autre part, les deux mots Zoar et Ségor signifient petit, l'un en syriaque, l'autre en hébreu. Il est donc vraisemblable que la grotte proche de Safi soit bien celle qu'occupa jadis Loth. Le rapprochement entre les cinq sites archéologiques datés de l'âge du bronze et les cinq cités de la mer Morte évoquées dans la Genèse semble donc possible.

Bâb Ed Drha serait Sodome, Numeira serait Gomorrhe, Safi serait Ségor, Feifa serait Adama et Khanazir serait alors Séboïm.

À SUIVRE SI ON ME LAISSE ENCORE ECRIRE.

« Victime de mon succès », je fais l’objet d’un déréférencement Sauvage de la part des GAFAM, si vous désirez m’aider, le minimum que vous puissiez faire, c’est de cliquer sur les liens si dessous afin de faire remonter mon référencement. D’avance merci.

Olivier

FIN de l’histoire.

 

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